Des citoyens en grève de la faim «pour un avenir possible» Ils ont «faim de justice sociale et environnementale». Pour que leur cause soit entendue, ils se sont engagés à ne plus manger. «Je ne pouvais plus attendre, il fallait que ça bouge, explique Paul Legras, entrepreneur social à la retraite. Alors, on s’est engagés dans ce mouvement particulier : une grève de la faim.» «L’élément clé, c’est le pognon» Le combat de Pierre Larrouturou vise plus spécifiquement à mettre en place une taxe sur les transactions financières (TTF) à l’échelle de l’Union européenne à partir de 2024. A lire aussiBudget européen : un deal à 1 800 milliards d’euros «Ce que réclame Pierre Larrouturou, c’est une taxe ridicule, de seulement 0,1 %, sur les transactions financières, et ça pourrait rapporter gros, développe Eric Lenoir. Il a donc décidé de se mettre lui aussi en grève de la faim pour mettre la lumière sur ce qui se joue dans des bureaux à Bruxelles : «Les vampires, quand on les met à la lumière du soleil, ils meurent. Déçus des actions du gouvernement
Cartographie. Comment la Chine domine les mers Pékin veut devenir une superpuissance maritime et mène pour cela un programme d’investissements ambitieux à travers la planète. Etat des lieux. Elle transporte plus de fret que n’importe quelle autre nation, dispose de la plus grande flotte de police maritime au niveau international et entretient une marine qui connaît la plus forte croissance parmi les grandes puissances : cette nouvelle superpuissance de la mer, c’est la Chine, explique le Financial Times. Grace à une enquête fouillée sur les investissements chinois réalisés dans des ports de toute la planète, le quotidien économique a rassemblé les données qui montrent que “la Chine est devenue la première opératrice portuaire du monde”. Notre cartographe, Thierry Gauthé, a travaillé à partir de ces données pour établir cette visualisation des ambitions maritimes chinoises. » Retrouvez ici notre traduction en français de l’article du FT “Comment la Chine règne sur les vagues”.
Après Carrefour, Auchan quitte à son tour la Chine Finance climat : coup de sang des banques après de nouveaux rapports des ONG Les ONG mettent un nouveau coup de pression sur les banques. À deux jours du Climate Finance Day, qui réunit les grands acteurs financiers, Oxfam a publié un rapport intitulé "Banques : des engagements climat à prendre au 4ème degré". L’ONG y estime que les financements et investissements réalisés par les banques françaises vont conduire à un réchauffement climatique de plus de quatre degrés d'ici à 2100. Une interprétation que les établissements bancaires, réunis au sein de la Fédération bancaire française (FBF), rejettent avec véhémence. "Chiffres datés" pour BNP Paribas, données qui "ne reflètent pas les efforts significatifs engagés ces dernières années" pour la Société Générale, ou bien encore chiffrage "fondamentalement faux" pour le Crédit Agricole. Engagements insuffisants pour les ONG Les établissements bancaires reprochent à Oxfam sa méthode de calcul, qui aboutit à un double comptage de certaines émissions. Chacun dans son rôle Arnaud Dumas avec AFP
Le site Marine Traffic permet désormais de visualiser la densité des routes maritimes Choisir l'année de référence (2016 ou 2017), le type (porte-conteneurs, cargos, pétroliers, méthaniers...) ou la taille des navires (de moins de 500 à plus de 60 000 tonnes). Sinon par défaut cliquer sur "All traffic". La carte fait apparaître la densité des routes selon un dégradé de couleurs allant du bleu-vert (pour les moins denses) au ocre-orangé (pour les plus denses). Outre le caractère discutable de ce dégradé de couleurs qui renvoie à une hiérarchie de flux bien spécifique, ce type de carte n'échappe pas complètement à "l'effet spaghetti" dénoncé par Françoise Bahoken dans sa thèse : au delà d'un trop grand nombre de lieux de départ et d'arrivée, les flux sont peu lisibles. Noter cependant que les algorithmes utilisés parviennent en partie à agréger les flux et à réduire cette complexité graphique. Exemple de la mer des Caraïbes et du golfe du Mexique : une nouvelle "Méditerranée" de plus en plus saturée par les flux maritimes :
Captivant : l'évolution de la population humaine en vidéo Il a fallu 200 000 ans pour que la population humaine atteigne 1 milliard d'individus et seulement 200 ans pour qu'elle grimpe jusqu'à 7 milliards ! La vidéo ci-dessous, réalisée et diffusée par le Muséum d'Histoire naturelle américain, présente l'évolution de la population humaine à travers le temps. Tout commence il y a 100 000 ans lorsque les hommes modernes (Homo sapiens) quittent leur berceau africain pour se déployer sur la planète. La population restera basse jusqu'à la révolution du néolithique il y a environ 10 000 qui voit les hommes cultiver la terre et se sédentariser. C'est très bien illustré sur la vidéo. Au moment où nous écrivions cet article, nous étions précisément 7 600 778 340 individus sur Terre.
Les catastrophes naturelles ont doublé en 20 ans sous l'effet du réchauffement climatique Les phénomènes météorologiques extrêmes ont explosé ces vingt dernières années, notamment en Asie, et le changement climatique en est le principal responsable, alerte l'Onu. Le changement climatique est le principal responsable du doublement des catastrophes naturelles dans le monde ces vingt dernières années, selon un rapport du Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophe, ou UNSDIR, rendu public ce lundi. Depuis l'an 2000, 7 348 désastres naturels ont été recensés dans le monde, faisant 1,23 millions de morts et affectant 4,2 milliards de personnes. L'Asie est particulièrement touchée : la Chine (577) est le pays qui a enregistré le nombre le plus élevé de catastrophes entre 2000 et 2019, devant les Etats-Unis (467) puis l'Inde (321), les Philippines (304) et l'Indonésie (278). Huit des dix premiers pays enregistrant le plus grand nombre de catastrophes sont asiatiques. Sécheresses, inondations, tempêtes, incendies, températures extrêmes
El Niño, l’enfant terrible du climat est de retour Après cinq ans d’absence, le phénomène El Niño est réapparu dans l’océan Pacifique tropical. Ce nouvel épisode pourrait affecter de nombreuses régions du globe jusqu’au printemps 2016. Inondations en Amérique centrale, sécheresse en Indonésie et en Australie, perturbation de la mousson dans le Sud-Est asiatique, hivers plus humides ou plus froids qu’à l’accoutumée dans d’autres régions… Tel est le cortège de bouleversements climatiques qui devrait affecter la planète dans les prochains mois. Quand les alizés s’essoufflent Pour comprendre le rôle clé de l’atmosphère dans la genèse d’El Niño il faut tout d’abord avoir à l’esprit que la température de la surface de l’océan Pacifique tropical n’est pas uniforme, mais s’élève graduellement en direction de l’ouest. Comparaison entre une situation normale dans le Pacifique tropical et une situation El Niño. Lors d’une année El Niño, le régime des alizés faiblit drastiquement allant même jusqu’à s’inverser comme c’est le cas cette année.
Compteur de population mondiale en temps réel ! World Population: Past, Present, and Future (move and expand the bar at the bottom of the chart to navigate through time) The chart above illustrates how world population has changed throughout history. View the full tabulated data. At the dawn of agriculture, about 8000 B.C., the population of the world was approximately 5 million. Over the 8,000-year period up to 1 A.D. it grew to 200 million (some estimate 300 million or even 600, suggesting how imprecise population estimates of early historical periods can be), with a growth rate of under 0.05% per year. A tremendous change occurred with the industrial revolution: whereas it had taken all of human history until around 1800 for world population to reach one billion, the second billion was achieved in only 130 years (1930), the third billion in 30 years (1960), the fourth billion in 15 years (1974), and the fifth billion in only 13 years (1987). Wonder how big was the world's population when you were born? Growth Rate 10 Billion (2055)
Les feuilles tomberont de plus en plus tôt en automne, voici pourquoi Chaque automne, les feuilles des arbres changent de couleur avant de céder, nous offrant des paysages exceptionnels. Néanmoins, ce processus est désormais affecté par le changement climatique. Et contrairement à ce que nous pensions avant, nous n’en tirerons aucun avantage. Pendant une grande partie de l’année, les feuilles convertissent le dioxyde de carbone, l’eau et la lumière solaire en énergie dans un processus appelé photosynthèse. Toutefois, les feuilles contiennent également d’autres pigments : les carotènes (oranges) et les xanthophylles (jaunes). Puis, peu à peu, ces arbres laissent mourir leurs feuilles. Les températures et la durée du jour étaient traditionnellement considérées comme les principaux facteurs déterminant le moment de la chute des feuilles. Or, une nouvelle étude renverse aujourd’hui cette théorie et pourrait avoir des effets profonds sur la façon dont nous nous adaptons au changement climatique. Une limite à l’absorption de CO2 Les arbres ne compensent pas
Accord pour diminuer la pollution du fret maritime Les cargos et porte-conteneurs utilisent un carburant chargé en soufre, l’un des plus sales au monde. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Eric Albert (Londres, correspondance) Certains l’ont surnommé « le sang impur de la mondialisation ». Les énormes cargos porte-conteneurs qui sillonnent les océans fonctionnent avec ce carburant, l’un des plus sales au monde, un résidu visqueux du pétrole, lourd et difficile à brûler. Ce pétrole « bunker » est ce qui reste après avoir raffiné les autres produits pétroliers – essence, naphta ou encore diesel – qui sont plus légers. Dans ce magma noir se trouvent des résidus de métal, de la cendre, et surtout beaucoup de soufre. « C’est vraiment un truc dégoûtant », résume John Maggs, de Seas at Risk, une coalition d’associations environnementales. Jeudi 27 octobre, l’industrie maritime a décidé de s’attaquer à la pollution de ce carburant. Lire aussi : Trafic de carburants toxiques en Afrique : une association porte plainte au Sénégal
L'économie allemande au bord de la panne L'Allemagne est en train de s'enrhumer. Les indicateurs économiques sont tombés en pagaille mercredi 15 janvier chez nos voisins allemands. Le chiffre le plus flagrant est celui de la croissance : seulement 0,6% l’an dernier. C’est deux fois moins que l’année précédente. Le secteur automobile accuse une baisse de 11% en un an. Est-ce un ralentissement conjoncturel ou est-ce plus grave ? Les prévisions ne sont guère meilleures pour 2020, a fortiori sur fond de guerre commerciale déclenchée par Donald Trump. Cela dit, évidemment, l'Allemagne reste et de loin la première économie européenne. Surtout, les bénéfices tirés de la balance commerciale font que l’Allemagne a des réserves : une grosse cagnotte.
Pollution : les efforts de la Chine ont un effet négatif inattendu sur le climat Mauvaise nouvelle pour la Chine : ses efforts pour réduire la pollution de l'air auraient eu un effet inverse à celui attendu. Si les mesures prises ont en effet contribué à réguler la production de particules fines, elles ont cependant aussi participé au réchauffement climatique de manière imprévue. Cela vous intéressera aussi [EN VIDÉO] Interview 1/5 : la pollution de l'air est omniprésente Nous sommes en permanence confrontés à une menace invisible et insidieuse : la pollution atmosphérique. Philippe Hubert, directeur des risques chroniques de l’Ineris (Institut national de l'environnement industriel et des risques), nous en explique les causes et nous décrit les normes en matière de pollution de l’air. Ces dernières décennies, la Chine a connu une croissance spectaculaire de son économie et de son industrialisation, entraînant une hausse de sa consommation d'énergie issue du charbon. Le revers de la médaille Moins de particules, mais plus de réchauffement