Facebook, Twitter: le vocabulaire s’adapte » Article » OWNI, Digital Journalism "Ami", "partager", "liker" "j'aime"... retour sur le vocabulaire facebookien et les glissements sémantiques qu'il provoque. « Mal nommer les choses, ça fait grave chier », disait en substance Camus. C’est parfois vrai des néologismes, ça l’est encore plus des vieux logismes employés à tort et à travers. Internet en est plein. Ça fait peut-être chier les éditeurs du New York Times que les journalistes conjuguent le verbe tweeter à toutes les sauces, mais il vaut peut-être mieux risquer d’employer un mot à la mode qui sera oublié dans cinquante ans que de s’accrocher à un vieux vocabulaire inventé pour décrire une réalité en voie d’extinction. Facebook est encore une fois le pire des coupables. Ami : du latin amīcus de même sens, dérivé de amare (« aimer »). « Ami Facebook », on entend ça de plus en plus, parce que la distinction avec un véritable ami est importante. Billet initialement publié sur Boum box Image CC Flickr Juliana Coutinho
Facebook ne pourra plus accéder aux contacts de Gmail Google a procédé, jeudi, à une discrète modification des conditions d'utilisation de son service d'e-mail, Gmail. Dorénavant, les services Web ne pourront utiliser l'interface de programmation (API) qui gère les contacts de Gmail que s'ils "autorisent en contrepartie l'exportation des mêmes informations de contacts de manière simple". De nombreux services utilisent l'API de Gmail pour faciliter l'inscription de nouveaux utilisateurs : lorsque l'utilisateur rentre son adresse, le service peut très facilement accéder à son carnet de contact, et donc lui signaler quels sont ses correspondants qui sont déjà inscrits sur le service, ou lui proposer de leur envoyer une invitation. Facebook, notamment, utilise cette API pour proposer aux nouveaux inscrits de retrouver et d'ajouter comme "amis" les correspondants Gmail.
Rockmelt, nouveau navigateur "social" ou simple client Facebook ? se présente comme comme un nouveau navigateur “social”. Basé sur le navigateur open-source Google Chrome, il est actuellement en bêta accessible uniquement sur invitation. Pour en obtenir, il suffit d’en demander une sur le site et de patienter quelques jours. Si vous faites partie de mes “amis” Facebook, vous pouvez également m’en demander une en commentaire. Les premiers arrivés seront les premiers servis. Financé par le fondateur de Netscape Marc Andreessen, ce navigateur nécessite un compte Facebook pour être installé. Outre le courriel, Facebook pourrait aussi révolutionner la recherche | Alain McKenna, collaboration spéciale L'annonce imminente de Facebook à propos d'un nouveau service de communication pouvant rivaliser avec Gmail, le populaire service de courriels de Google, n'est pas le seul projet sur lequel le réseau social travaille. Une entente entre Facebook et Microsoft pour utiliser son moteur de recherche Bing d'une nouvelle façon pourrait aussi revoir la façon dont s'effectue la recherche sur internet. Un partenariat entre l'empire de Mark Zuckerberg et celui de Steve Ballmer est une autre façon pour les deux entreprises de relancer Google sur son terrain de jeu, ce dernier s'accaparant toujours au-dessus de 60 % de toutes les recherches effectuées sur internet en dehors de la Chine. Selon cette entente, Bing peut afficher les résultats d'une recherche en fonction de ce que les amis Facebook d'un internaute aiment ou n'aiment pas. Cette entente s'inscrit dans une tendance assez importante dans ce créneau : personnaliser les résultats de recherche selon le contexte de l'utilisateur.
Le FBI veut un accès aux données privées sur Facebook Le FBI aura-t-il bientôt un accès privilégié aux informations personnelles hébergées par certains services en ligne ? C'est en tout cas ce que souhaite son directeur, Robert Mueller. En poste depuis 2001, celui-ci s'est rendu mardi dans la Silicon Valley, en Californie, pour rencontrer plusieurs hauts responsables de ces services Internet, a révélé hier le New York Times. Le chef de la police fédérale américaine a notamment rencontré des représentants de Google et de Facebook, dont les services en ligne sont particulièrement populaires auprès de nombreux internautes. Ce texte, passé en 1994 sous la présidence de Bill Clinton, est le cadre légal des écoutes aux États-Unis. Le déplacement de Robert Mueller dans la Silicon Valley montre que le FBI veut obtenir la coopération des services en ligne, dans la mesure où Internet devient le principal moyen de communication des individus. Ni Google ni Facebook n'ont commenté la visite du directeur du FBI.
Quand-Facebook-trahit-le-Conseil-d,12475 Pire que des ados ! Tout à la découverte de Facebook et ravis d’être à la page, certains membres du vénérable Conseil d’État sont devenus de fervents adeptes du fameux réseau social. Lequel en dit plus sur vous que vous ne le pensez. D’ailleurs en exposant imprudemment leurs amitiés sur la toile, ces juristes trahissent un peu la façon dont ils prennent leurs décisions. C’est le cas dans la fameuse et sensible affaire du stade Jean-Bouin avec laquelle le Conseil d’État n’en n’a pas fini. Vendredi 26 novembre, il est une nouvelle fois appelé à statuer, mais en cassation cette fois, sur le contrat passé en 2004 entre le maire de Paris, Bertrand Delanoë et une association soutenue par le groupe d’Arnaud Lagardère. L’affaire est de plus sensible car ces deux figures risquent gros. En janvier dernier, le Conseil d’État, saisi d’un sursis à exécution, avait sauvé la mise à Bertrand Delanoë et à Arnaud Lagardère. A l’époque Alain Chrisnacht avait indiqué s’être « déporté ».
Facebook bientôt propriétaire de la marque Face Le bureau américain des brevets et des marques de commerce (USPTO) est sur le point d'accorder à Facebook la propriété de la marque "Face". L'organisme vient en effet d'accorder à la requête du réseau social un "avis positif" (notice of allowance), selon TechCrunch. Il ne reste plus à Facebook qu'à payer une taxe et renvoyer une "déclaration d'usage" de la marque Face sous six mois avant d'en devenir pleinement propriétaire. Selon le document de l'USPTO, la requête avait été déposée dès le 1er décembre 2005. Son champ d'application est néanmoins limité aux services de communication en ligne proposant de la messagerie instantanée ou des forums de discussion liés aux "activités sociales et aux divertissements". En d'autres termes, tout site dit social au sens large, du réseau social au simple forum, n'aura pas le droit d'utiliser le terme Face dans son nom.
Facebook a sauvé les blogs - L’étrange blogue de M. Atv’ Ton blog existe encore ? Je pensais que Facebook avait tué tous les blogs. Au contraire. Facebook a sauvé les blogs. Facebook a sauvé les blogs en absorbant tout le contenu instantané, personnel, privé et périssable ; en offrant un support dédié à ce qui atterrissait jusque là, faute d'une plateforme plus pratique, sur des blogs : les nouvelles qu'on donne de soi, l'humeur anecdotique du moment, les photos du petit dernier, les lolcats et vidéos-mdr… Une fois la tornade Facebook passée, on voit qu'il reste un paysage fait de monuments plus solides, de balises plus visibles. Bien sûr, le contenu « anecdotique » a sa place sur Internet et n'est pas un sous-contenu — par bien des aspects, avoir des nouvelles de ses proches ou rire avec eux (même virtuellement) est plus important qu'une critique de film ou qu'une chronique économique. Facebook a sauvé les blogs, aussi, en leur offrant le substrat qui leur faisait défaut.
La monnaie Facebook sera disponible dans les 7-Eleven en Asie La compagnie de paiements malaisienne MOL et Facebook ont tenu une conférence de presse à Kuala Lumpur, Malaisie, pour annoncer un partenariat qui fera rentrer la monnaie virtuelle de Facebook dans la vraie vie. Les Facebook Credits, dont la valeur faciale est de 10 cents, seront disponibles à travers le réseau de MOL en Asie... Ce qui fait tout de même 500 000 points de distribution. MOL AccessPortal deviendra donc un fournisseur de paiement pour les crédits Facebook, ce qui permettra aux utilisateurs d'en acheter en utilisant des MOLPoints sur Facebook et sur MOL.com, le site du groupe. MOL.com Photomontage. Zuckerberg en Chine : Facebook acceptera-t-il la censure ? Mark Zuckerberg le 5 novembre 2010 lors d’une conférence de presse à San Fransisco (Robert Galbraith/Reuters). Un voyage de Mark Zuckerberg à Pékin, et c’est parti pour les rumeurs d’un accord permettant l’entrée de Facebook en Chine, le plus grand marché internet au monde. Avec une question subsidiaire : quels engagements devra prendre Facebook pour être autorisé en Chine où le réseau social est actuellement bloqué par la censure ? Déclaré « personnalité de l’année » par Time, et célébré à sa manière par le film « The Social Network », Mark Zuckerberg ne voyage plus incognito. « On » l’a donc vu lundi dans les locaux de Baidu, le principal moteur de recherche chinois et un géant, même à l’échelle chinoise. Baidu a démenti envisager une alliance avec Facebook, mais la tentation est évidente pour Zuckerberg, qui a confirmé qu’il apprenait le chinois au rythme d’une heure par jour, et qu’il en faisait un défi personnel. Facebook, Twitter et YouTube bloqués par Pékin
Goldman Sachs investit 450 millions de dollars dans Facebook La banque d'affaires Goldman Sachs a annoncé ce week-end qu'elle investissait 450 millions de dollars dans le géant des réseaux sociaux Facebook. Elle va aider le site de Mark Zuckerberg à lever 1,5 milliard de dollars en tout. Beaucoup de sites américains ont analysé cet investissement comme un signe, ce week-end. With great power... Le site va également sans doute pouvoir développer sa nouvelle ligne, et se tourner un peu plus vers le commerce en ligne. ... comes great responsibility Revers de la médaille : Facebook va sentir la pression monter. Goldman Sachs ne sera pas le moins vigilant à ce niveau, d'ailleurs, puisque la banque a obtenu, avec son investissement, le droit de conduire les opérations lorsque le réseau social daignera tenter son introduction en Bourse.