Raymond Aron Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Aron. Raymond Aron Philosophe occidental XXe siècle Raymond Aron (à gauche) en 1966. Raymond Claude Ferdinand Aron, né le 14 mars 1905 à Paris et mort le 17 octobre 1983 à Paris, est un philosophe, sociologue, politologue, historien et journaliste français. Pendant trente ans, il est éditorialiste au quotidien Le Figaro. Il garde néanmoins tout au long de sa vie un ton modéré. Famille[modifier | modifier le code] Raymond Aron est issu d'une famille juive et d'un milieu plutôt aisé des deux côtés. Cette fortune a permis aux trois enfants Aron de mener une vie aisée et de faire des études. Études[modifier | modifier le code] En 1928, il est reçu 1er à l'agrégation de philosophie, alors que Sartre est recalé à l'écrit, avant d'être à son tour reçu 1er l'année suivante, et avec un total de points supérieur à Aron l'année précédente[13]. Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]
École de Francfort Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Parmi ses premiers membres, on compte Max Horkheimer (1895-1973), qui fut le directeur de l'Institut à partir de 1930, son collègue Theodor W. Adorno (1903-1969) avec qui il écrira après-guerre La Dialectique de la raison, sorte de critique de la société de consommation, Erich Fromm (1900-1980), considéré comme l'un des fondateurs du freudo-marxisme et qui mêla psychanalyse et sociologie quantitative, Walter Benjamin (1892-1940), écartelé entre ses influences messianiques hébraïques et un marxisme inspiré de Lukács (1895-1971), ou encore le juriste, davantage social-démocrate, Franz Neumann (1900-1954). L'arrivée d'Hitler au pouvoir contraint l'Institut à fermer ses portes et ses membres, dispersés, à l'exil. Une partie d'entre eux, notamment Horkheimer, Adorno et Marcuse (1898-1979) iront aux États-Unis, où ils rouvriront l'Institut à New York. En 1950, l'Institut rouvre ses portes à Francfort. Définition[modifier | modifier le code]
La famille et l'école: entre le particulier et l'universel. Les conceptions de Condorcet, Hegel, Durkheim, Parsons, et Bourdieu et Passeron Abstract This study examines how Condorcet, Hegel, Durkheim, Parsons, Bourdieu and Passeron perceive the roles of both the family and the school with regard to upbringing. Since the French Revolution, these perceptions have greatly evolved. We refer to these authors since they clearly represent the context of this evolution. Although these perceptions have inherited principles originating from the Enlightenment, they vary according to the relationship with society and the intentions by which they are guided. Jean-François Revel Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Revel. Jean-François Revel Jean-François Revel par Elsa Dorfman, 1999 Œuvres principales Ni Marx ni Jésus (1970)La Tentation totalitaire (1976)La Connaissance inutile (1996)Le Voleur dans la maison vide. Jean-François Revel (né Jean-François Ricard le à Marseille, mort le au Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne) est un philosophe, écrivain et journaliste français. Biographie[modifier | modifier le code] Il se consacre ensuite à sa carrière de journaliste et d'écrivain. En plus de la politique et la philosophie[2] (sujet de son premier essai pamphlétaire Pourquoi des philosophes et de son Histoire de la philosophie occidentale. Il est élu le à l'Académie française au 24e fauteuil[3]. Jean-François Revel meurt le 30 avril 2006 et est enterré le 5 mai au cimetière du Montparnasse (10e division). Pensée[modifier | modifier le code] On lui doit la théorisation en 1979 du droit d'ingérence. Œuvres[modifier | modifier le code]
Holisme Holisme (du grec ancien ὅλος / hólos signifiant « entier ») est un néologisme forgé en 1926 par l'homme d'État sud-africain Jan Christiaan Smuts pour son ouvrage Holism and Evolution[1]. Selon son auteur, le holisme est « la tendance dans la nature à constituer des ensembles qui sont supérieurs à la somme de leurs parties, au travers de l'évolution créatrice[1] ». Le holisme se définit donc globalement par la pensée qui tend à expliquer un phénomène comme étant un ensemble indivisible, la simple somme de ses parties ne suffisant pas à le définir. De ce fait, la pensée holiste contraste avec une perspective purement réductionniste, en considérant l’émergence comme un mécanisme explicatif indispensable pour rendre compte de phénomènes considérés inexplicables par la simple analyse de ses parties appréhendables. Holisme est un terme nouveau introduit dans les années 1920. Le holisme de J. « Smuts a espéré que le holisme pourrait reconstituer l'unité entre Weltanschauung[6] et science »[7].
Education et instruction Retour au menu Textes & Articles Éducation et instruction (ce texte est la version revue et corrigée sur des points de détail d’un article paru en mars-avril 1994 dans la revue L’enseignement philosophique 44eme année Numéro 4) Éduquer ou instruire, quelle est donc la fin de l’École ? I. A – Instruction et liberté Comme l’étymologie l’indique assez bien, instruire c’est outiller, équiper, munir ou encore armer. 1 – La nature de l’instruction : instruire, construire, guérir Un homme peut-il en instruire un autre en produisant en lui la science ? 2 – Le sens de l’instruction : instruire et délivrer Qu’on ne puisse s’instruire que par soi-même et que le dialogue qui oblige chacun à fonder ce qu’il dit soit le moyen privilégié de cette instruction, telle était déjà la leçon de Platon. Alcibiade : Voyons, parle. B – Education et liberté On peut voir désormais comment l’instruction et l’éducation se rejoignent dans leur finalité la plus haute qui est de rendre libre. II. André Perrin
Bertrand de Saint-Vincent Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Bertrand de Saint Vincent est un journaliste et chroniqueur littéraire, il est rédacteur en chef du Figaro. Il tient également depuis 2008 une chronique quotidienne dans Le Figaro, « Sur invitation ». Bertrand de Saint-Vincent a également reçu le prix Louis-Hachette pour sa chronique quotidienne dans Le Figaro.
Individualisme méthodologique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'individualisme méthodologique est un paradigme de sciences sociales, selon lequel les phénomènes collectifs peuvent (et doivent) être décrits et expliqués à partir des propriétés et des actions des individus et de leurs interactions mutuelles (approche ascendante). Cette approche s'oppose au holisme, selon lequel les propriétés des individus ne se comprennent pas sans faire appel aux propriétés de l'ensemble auquel ils appartiennent (approche descendante). L'individualisme méthodologique ne doit pas être confondu avec l'individualisme en tant que conception morale et politique : il ne comporte aucune hypothèse ou prescription concernant les motivations ou les actions des individus. Définition[modifier | modifier le code] Au sens large, on peut caractériser l'individualisme méthodologique par trois propositions qui postulent que : Économie[modifier | modifier le code] Altération par la théorie des jeux[modifier | modifier le code]
La Bibliothèque Foucaldienne — Manifestations scientifiques Colloque Le Philosophe et les livres - 29 sept.-1er oct. - EHESS La question qui a animé ces trois journées était en lien avec les résultats du programme de l’ANR dont l’objectif est d’enquêter sur les multiples « inscriptions » de l'activité de Foucault, sur son rapport au travail, sur ses pratiques, ses outils... Il s’est agit d’entrer dans le laboratoire foucaldien et d’en faire une ethnographie rétrospective. Après avoir montré ce qu’une telle approche du travail intellectuel permet dans une histoire de la philosophie ou des intellectuels, la parole a été donné à des projets similaires concernant d’autres grands lettrés du second XXe siècle, on reviendra également sur les outils du travail intellectuel comme la bibliothèque, la fiche et le fichier, ainsi que sur la politique de citation et d’édition. Un moment a également été réservé pour faire le point sur les outils techniques qui sont aujourd’hui à la disposition des chercheurs en sciences sociales. a) « Écriture » b) « Lecture »
Félix Fénéon Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Paul Signac, Sur l'émail d'un fond rythmique de mesures et d'angles, de tons et de teintes, Portrait de M. Félix Fénéon en 1890, Opus 217[1]. Félix Fénéon est un critique d'art, journaliste et directeur de revues français, né à Turin (Italie) le et mort à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine) le . Jean Paulhan a écrit un essai intitulé Félix Fénéon ou le critique : Félix Fénéon incarne en effet avant tout le critique qui ne se trompait jamais, qui savait que Rimbaud, Jules Laforgue, Stéphane Mallarmé, Paul Valéry et Apollinaire seraient les grands écrivains de son temps et non Sully Prudhomme ou François Coppée, et qui rendait justice aux impressionnistes puis post-impressionnistes quand ses confrères encensaient les Pompiers. Le Prix Fénéon, littéraire et artistique, est créé en 1949 à l'initiative de la veuve de Félix Fénéon, Fanny Goubaux. Biographie[modifier | modifier le code] Signature de Félix Fénéon Œuvres[modifier | modifier le code]