Homère, Iliade, Odyssée, Ulysse, Troie "J’ai appris à être brave en tout temps et à combattre aux premiers rangs des Troyens, pour gagner une immense gloire à mon père et à moi-même." Iliade, VI, 444-446 Fils aîné de Priam et d’Hécube, le Troyen Hector, dans l’Iliade, est le pendant du Grec Achille. L’un et l’autre terrifient leurs adversaires dès qu’ils apparaissent et personne ne tient à les affronter. Grâce à l’aide des dieux, Hector sort indemne de toutes les batailles, mais, abandonné par Apollon, il sera vaincu par Achille. Lors du duel avec le grand Ajax, il est sauvé par l’arrivée de la nuit (chant VII) ; plus tard, Apollon détourne de lui la flèche de l’archer Teucros (frère d’Ajax) qui allait le tuer (chant VIII), et, au chant XV, c’est Zeus lui-même qui "brise la corde solide de l’arc impeccable, au moment où Teucros la tire contre Hector". Le valeureux héros est aussi un époux aimant et un père affectueux.
Odyssée L’Odyssée (en grec ancien Ὀδύσσεια / Odýsseia) est une épopée grecque antique attribuée à l’aède Homère[note 1], qui l'aurait composée après l’Iliade, vers la fin du VIIIe siècle av. J.-C. Elle est considérée, avec l’Iliade, comme l'un des deux « poèmes fondateurs » de la culture grecque antique et comme l’un des plus grands chefs-d’œuvre de la littérature mondiale. L’Odyssée a inspiré un grand nombre d'œuvres littéraires et artistiques au cours des siècles, et le terme « odyssée » est devenu par antonomase un nom commun désignant un « récit de voyage plus ou moins mouvementé et rempli d'aventures singulières »[3]. Structure L’Odyssée raconte le retour d’Ulysse, roi d’Ithaque, dans son pays, après la guerre de Troie dont l’Iliade ne raconte qu'une petite partie. Invocation Le titre Odyssée (en grec ancien Ὀδυσσεία / Odysseía) est formé sur le nom grec d’Ulysse (Ὀδυσσεύς / Odysseús). Construction La construction du poème fait se succéder trois « moments » principaux : Résumé Chant I Chant II
Pygmalion et Galatée Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Mythe[modifier | modifier le code] Ayant nié la divinité d'Aphrodite, les Propétides sont punies par la déesse qui allume dans leur cœur le feu de l'impudicité. Ayant fini par perdre toute honte, elles sont insensiblement changées en ivoire. Les noms de Πυγμαλίων καὶ Γαλατεία Pugmalíôn kaì Galateía évoquent respectivement le poing/coude/bras Πύγμα du sculpteur travaillant au maillet et ciseau, et le lait Γάλα, couleur de la statue mais aussi des Propétides transformées en ivoire. Origines et interprétations[modifier | modifier le code] La critique tombe généralement d’accord pour voir dans Philostéphanos de Cyrène (vers 222-206 av. Ce mythe, relié à celui des Propétides, condamne en fait l’indépendance de mœurs des femmes, déjà à l’époque associée à la prostitution ou la sorcellerie, par contraste avec la fidélité de la statue, création de l’homme qui l’a modelée, seule digne d’amour et récompensée en prenant vie[5]. Littérature Peinture Sculpture
Homère, Iliade, Odyssée, Ulysse, Troie De sa bouche ses accents coulent plus doux que le miel. Iliade, I, 249 Nestor est le plus jeune et le seul survivant des douze fils de Nélée et de Chloris ; ses frères ont été tués par Héraclès. → Parmi les chefs troyens Iliade L’Iliade (en grec ancien Ἰλιάς / Iliás, en grec moderne Ιλιάδα / Iliáda) est une épopée de la Grèce antique attribuée à l'aède légendaire Homère. Ce nom provient de la périphrase « le poème d'Ilion » (ἡ Ἰλιάδος ποίησις / hē Iliádos poíēsis), Ilion (Ἴλιον / Ílion) étant l'autre nom de la ville de Troie. L’Iliade est composée de 15 693[1],[N 1] hexamètres dactyliques et, depuis l'époque hellénistique, divisée en vingt-quatre chants. L'épopée se déroule pendant la guerre de Troie dans laquelle s'affrontent les Achéens venus de toute la Grèce et les Troyens et leurs alliés, chaque camp étant soutenu par diverses divinités comme Athéna, Poséidon ou Apollon. L’Iliade forme, avec l’Odyssée, l'une des deux grandes épopées fondatrices de la littérature grecque antique. Le premier terme, μῆνις / mênis, qui veut dire « colère », est toujours employé pour qualifier une colère divine, funeste. La guerre de Troie dure depuis bientôt dix ans. Achille ne peut trouver le sommeil. Codex Venetus A
Synthèse « Le mythe de Pygmalion Quand on parle de Pygmalion de nos jours, on pense tout de suite au rapport qu’entretient un " mentor " avec une personne qu’elle a aidé à faire connaître. On emploierait maintenant plus le mot " coach" bien que le terme Pygmalion trouve encore dans nos civilisations un écho certain. En effet, Pygmalion fait partie des mythes fondateurs, ces grands mythes ayant servi à l’humanité à se construire. Ce mythe curieux, issu des métamorphoses d’Ovide (d’ailleurs il est l’un des seuls qui se terminent bien), pose plusieurs questions dont nous essayerons de répondre avec la plus grande objectivité puisqu’il ne s’agit pas de faire ici une thèse universitaire mais une synthèse de ce que nous avons collecté sur ce mythe. Pour en revenir aux multiples lectures de ce mythe ovidien, nous allons commencer par l’approche qui pour nous est la plus évidente, celle de la relation Pygmalion-Galathée soit auteur- créature. Il y a dans cette question de quoi chercher ce qu’est la nature même de l’artiste.
Pygmalion Il existe deux personnages répondant au nom de Pygmalion Roi (et / ou Sculpteur) légendaire de Chypre. Pygmalion © Boris Vallejo Pygmalion, misogyne ou selon une autre version, indigné par la prostitution sacrée qui régnait sur la ville d'Amathonte, se voua à un célibat absolu ce qui lui permettait en même temps de se consacrer tout entièrement à la sculpture. Parmi toutes ses œuvres, la statue à laquelle il consacrait tout son génie représentait une femme. Le malheureux sculpteur passait ses journées et ses nuits à contempler sa statue. Ainsi, Pygmalion put épouser sa statue et Aphrodite honora leur mariage de sa présence. cliquez pour voir Selon d'autres auteurs ils eurent aussi une fille du nom de Métharmè qui devint l'épouse de Cirynas, roi de Chypre. L'histoire de ce sculpteur a bien entendu tenté des sculpteurs mais aussi des peintres et en particuliers Edward Burne-Jones qui en a fait une série complète. (Virgile, Enéide: I, 299; I, 343)
Zeus Jupiter (XVIe) Benvenuto Cellini Museo Nazionale del Bargello, Florence Zeus, (Ζευς) dieu suprême des Grecs, est le fils de Cronos et de Rhéa, et l'époux d'Héra; il hérita lors du partage du monde entre ses frères Poséidon et Hadès, de la souveraineté sur les airs et les terres émergées. A l'origine, personnification du ciel clair et des phénomènes célestes, Zeus devint le dieu souverain des dieux et des hommes, ordonnateur du monde et garant de ses lois. Selon Homère, Zeus habite l'Ether c'est-à-dire la région calme et magnifique qui s'étend au-dessus de l'atmosphère terrestre, bien au delà des nuages et des tempêtes. Les montagnes, dont les sommets, baignés de lumière et d'air pur, semblent s'élever jusqu'à l'Ether, sont ses trônes et il n'est guère en Grèce de lieux en hauteur sur lesquels Zeus n’ait été adoré. Mais sa résidence la plus connue se situe sur l'Olympe où se trouve son magnifique palais construit par Héphaïstos au milieu des palais des autres Olympiens.
Nous serons comme des dieux : Les petites amoureuses du roi des dieux – L’amant déguisé en nuage Classement : ReportageThématique : Mythologies(s) - Religion(s)Media : France CultureEmission : InconnueUnivers : Monde grec Nous serons comme des dieux : Les petites amoureuses du roi des dieux – L’amant déguisé en nuage – 06-08-2014 (6′) Comme on l’a vu, Zeus se permet toutes les privautés. Le voilà qui tombe amoureux d’une prêtresse de son épouse Héra ! La jeune fille s’appelle Io. Pour des amours tranquilles, Zeus se change en nuage. Vite, Zeus change la jeune Io en génisse blanche. Quand elle a le dos tourné, Zeus retrouve sa belle sous la forme d’un taureau et bien entendu, se fait prendre. Pour qu’elle soit bien gardée, Héra confie Io la vache blanche à son parent Argos, un drôle de type à cent yeux et qui n’en ferme jamais que cinquante. Elle court, la malheureuse génisse, elle court en meuglant pour échapper au taon qu’Héra a expédié pour la piquer sans relâche. Le supplice de la génisse blanche s’achève.