La Conscience
Gilbert Sescousse Introduction Bien des thèmes sont sources de conflits et celui de la conscience est un de ceux là. On ne peut considérer un tel sujet sans aborder les notions de réel, de réalité, de totalité, d’inconscient, d’illusion, d’éveil. On a beaucoup écrit sur ce thème jusqu’à ce que Freud dise qu’on attribuait beaucoup trop d’importance à la conscience. Paradoxalement, son discours fort juste, devait amener notre conscience, sous un angle d’approche nouveau, à considérer ce qui, jusqu’alors, lui avait échappé. C’est sur les diverses définitions et sur ce je(u) de la conscience et de l’inconscient, des phénomènes transitionnels si chers à Winnicott que je me propose de réfléchir. La conscience L’une des définitions les plus simples me semble celle-ci : La conscience est l’intuition qu’a une créature d’elle même et du monde qui l’entoure. Il y a aussi d’autres définitions, parfois beaucoup plus tourmentées, plus spécifiques selon les angles d’approche. Pour la neurologie 1. 2. 3.
La conscience vue par les neurosciences
28 octobre 2008 par Jean-Paul Baquiast et Christophe Jacquemin [Dossier] La conscience vue par les neurosciences Sommaire Avant propos et Introduction Section 1. Avant-propos Depuis la création de cette revue, en 2000, nous avons présenté et largement commenté certains ouvrages scientifiques consacrés au fonctionnement du cerveau et aux fonctions dites cognitives [on trouvera en annexe de ce dossier la liste des articles correspondants]. Introduction Même si le sujet de la conscience est comme rappelé ci-dessus obscurci d'ambiguïtés philosophiques et religieuses, nous n'allons pas ici affirmer d'emblée que la conscience n'existe pas, ou bien qu'elle peut être réduite à des mécanismes neurologiques simples. Ceci admis, il serait tout aussi aberrant d'affirmer que le relief et les couleurs n'existent pas vraiment dans le monde extérieur qu'affirmer à l'inverse que les reliefs et les couleurs sont des propriétés ontologiques de ce monde, qu'il ne convient pas d'analyser. Section 1.
Conscience (biologie)
En biologie, la conscience regroupe le sens de l'éveil, la connaissance de soi et la perception de l'environnement[1]. L'étude de ce phénomène a été longtemps négligée sur le plan scientifique, faute d'outils conceptuels et expérimentaux[2], tandis qu'il faisait l'objet d'intenses débats dans les domaines de la philosophie, de la métaphysique, de la religion et de la psychologie. En ce début du XXIe siècle, s'il n’existe pas encore d’explication complète de la conscience, les neurosciences commencent à décrypter le support biologique du phénomène de l'esprit, en particulier avec Antonio Damasio, qui montre dans son livre L'erreur de Descartes, que l'esprit et le corps fonctionnent de manière indissociable[3]. Dans les années 1980, les études du phénomène de la conscience concernaient surtout l'attention. Définition de la conscience[modifier | modifier le code] États de conscience[modifier | modifier le code] la conscience primaire ;la conscience réflexive ;la conscience de soi.
La conscience humaine : l'apport des neurosciences
La conscience humaine : l'apport des neurosciences L’année passée j’avais fait une présentation beaucoup plus générales sur quelques concepts neurobiologiques utiles pour les philosophes. Cette année c’est un peu plus costaud comme sujet, mais ça se veut d’abord et avant tou une introduction. « Avertissement : étudier la conscience va changer votre vie. » « Aucun d’entre nous ne peut espérer comprendre véritablement ce qu’est la conscience. - Susan Blackmore, Consciousness: An Introduction, 2003, p.5 Je voudrais rappeler que : • je ne suis pas chercheur en psychologie, en neurosciences, et encore moins sur la conscience (bien que j’aie une formation en neurobiologie) • je suis encore moins conférencier ou professeur • je ne suis pas un spécialiste mais un simple rédacteur scientifique • il 6 ans, j’ai conçu le site le cerveau à tous les niveaux, fruit des frustrations accumulées au cours de ces 10 années en communication scientifique sur le cerveau. • je n’ai même pas fini de le rédiger ! Plan
La psychanalyse, Lacan et le sujet de l'inconscient, le parlêtre
La découverte freudienne de l'inconscient est tenue pour l'une des plus décisives avancées du XXème siècle. Sur quoi porte-t-elle qui soit radicalement novateur, quels sont ses développements contemporains, en quoi ses implications seront-elles déterminantes dans le siècle à venir pour le sujet moderne ? À côté de la raison du cogito et de la science positiviste, l'expérience subjective devient, selon une autre logique, articulable précisément. Freud interroge : Comment l'être parlant traite-t-il la jouissance hétérogène au langage, " l'excédent de satisfaction sexuelle qui reste intraduit en représentations verbales "1 ? Trois questions s'ensuivent : Comment la psychanalyse a-t-elle un impact sur le rapport du sujet à ce réel ? Cela confronte le siècle qui commence à une alternative : le sujet y sera-t-il abordé à partir de la singularité de sa cause ou ravalé aux manifestations de ses comportements ? L'inconscient freudien Lacan avec Freud Lacan contre Lacan Lacan après Freud 4 Cf.
L'inconscient, de la psychanalyse au cognitivisme - Jean-François Marmion, article Psychologie
L’inconscient constitue un objet d’étude à part entière. Dépeint autrefois comme une source de pulsions inquiétantes, on le considère aujourd’hui comme une sorte de pilote automatique. Si Sigmund Freud n’a pas inventé la notion d’inconscient, il est le premier à lui accorder la place centrale dans un édifice théorique. Le fondateur de la psychanalyse conçoit deux modèles successifs (ou « topiques ») de l’appareil psychique. Dans le premier, l’inconscient constitue le réservoir des pulsions refoulées, interdites à la conscience.
Une difficulté de la psychanalyse : psychique et conscience - L'inquiétante étrangeté et autres essais (Freud): commentaire composé
Texte étudié : Freud, L'inquiétante étrangeté et autres essais : psychique et conscience «Le psychique en toi ne coïncide pas avec ce dont tu es conscient ; ce sont deux choses différentes que quelque chose se passe en ton âme et que tu en sois par ailleurs informé. Je veux bien concéder qu'à l'ordinaire, le service de renseignements qui dessert ta conscience suffit à tes besoins. Tu peux te bercer de l'illusion que tu apprends tout ce qui revête une certaine importance. Mais dans bien des cas, par exemple dans celui d'un conflit pulsionnel de ce genre, il est en panne, et alors ta volonté ne va pas plus loin que ton savoir. Extrait de l'introduction de l'analyse sur « Une difficulté de la psychanalyse : Psychique et Conscience » : Le texte à étudier s'intitule « une difficulté de la psychanalyse ».
L’inconscient ignore le temps et l’analyste devrait donc l’ignorer aussi
La première partie de l’ introduction portait sur une courte présentation de l’histoire clinique de l’Homme aux loups mais replacée, grâce à la note de Freud, dans le contexte de l’histoire du mouvement analytique à savoir la désertion de Jung en qui Freud mettait tous ses espoirs par rapport à la transmission de la psychanalyse(1). A noter que c’est à la suite de cette défection/désertion que Freud créa ce fameux comité secret, celui qui devait désormais veiller au grain quant au destin de la psychanalyse. La seconde partie concerne la question de la névrose infantile et de la névrose adulte, comment on ne peut analyser une névrose adulte sans repasser par l’analyse de la névrose infantile. La troisième partie aborde une question toute aussi importante la question du temps dans l’analyse. Là aussi il faut lire ces passages ligne à ligne. Il y a de magnifiques formulations telles celle-ci : « Naturellement un cas unique ne renseigne pas sur tout ce qu’on voudrait savoir.