» Un mouvement sioniste financé par une députée socialiste Dès mon élection à la Présidence de l’Assemblée nationale, le 26 juin 2012, j’ai annoncé une profonde réforme de la « réserve parlementaire », dans le sens d’une totale transparence et de règles d’équité entre majorité et opposition. C’est inédit sous la Vème République. Conformément à la décision du Bureau de l’Assemblée nationale, en date du 10 octobre 2012, l’Assemblée nationale rend donc aujourd’hui publique, sur son site Internet, la répartition de l’intégralité de la « réserve parlementaire » en 2013. Claude Bartolone, 29 janvier 2014 Il est désormais possible de connaître, dans le détail et pour chaque député, la destination des fonds issus de la réserve parlementaire. Danièle Hoffman-Rispal, également signataire d'une pétition parlementaire hostile à la reconnaissance d'un État palestinien par l'ONU, a aussi accordé 25 000 euros à Hachomer Hatzair, un mouvement de jeunesse dont les trois pilliers revendiqués sont le sionisme, le socialisme et le judaïsme. Hicham HAMZA
Michéa face à la stratégie Godwin Marianne : Un hebdomadaire faisait sa une, il y a quelques semaines, sur les «néocons», vous bombardant comme l'idéologue le plus emblématique d'une véritable lame de fond identitaire, souverainiste et protectionniste, et amalgamant votre nom à celui de Marine Le Pen, soi-disant admirative de vos écrits. Qu'est-ce que cela vous inspire ? Jean-Claude Michéa : N'exagérons rien ! Le magazine de François Pinault a d'ailleurs bien pris soin - sans doute pour brouiller un peu plus les pistes - d'inclure également, dans sa liste noire des «néoconservateurs à la française», des personnalités telles que Régis Debray, Arnaud Montebourg, Natacha Polony, Benoît Hamon ou Yves Cochet. Clemenceau et Staline avaient ouvert la voie - le premier en forgeant, en 1906, la notion de «complot anarcho-monarchiste» et le second, dans les années 30, celui d'«hitléro-trotskisme». J. Tout autre est la critique du libéralisme par les héritiers modernes de l'extrême droite du XIXe siècle. J.
Rencontre avec Michel Toesca, réalisateur de Démocratie 06 Chers Lecteurs, Voici un article autour du film « Démocratie Zéro6 » , qui sortira en salle le 29 janvier 2014. Je vais donc comme à mon habitude effectuer une présentation du film via les supports officiels qui sont déjà disponibles. Voici donc le synopsis du film : Trois villages d’une vallée isolée du Sud-Est de la France, frontalière de l’Italie, décident en commun de consulter leur population sous forme de référendum consultatif concernant leur rattachement administratif à la CARF, Communauté d’Agglomération de la Riviéra Française, dont l’avenir est d’intégrer la métropole de Nice, la toute première créée en France. Le préfet Drevet, soutenu par le président de la métropole Christian Estrosi et le président du conseil général Eric Ciotti, déclare illégal et interdit ce référendum en menaçant élus et associations de 6 mois de prison et de 7500€ d’amende s’ils participent à sa mise en place, alors que partout ailleurs en France ce genre de référendums a lieu sans obstruction. Kxxx
Le capitalisme et la nation Je lisais en début d’après-midi l’excellent petit livre de Marc Augé Les nouvelles peurs (Payot, 2013), consacré aux peurs libérées à tort ou à raison par la crise de la mondialisation (un thème auquel je consacre en ce moment un livre). J’en tire deux extraits et je les commente ensuite. «Le capitalisme a réussi à créer un marché coextensif à la terre entière. Les grandes entreprises échappent à la logique de l’intérêt national. «La crise actuelle a eu au moins le mérite de faire apparaître crûment les énormes divergences d’intérêts entre les employés ou ouvriers, les cadres dirigeants aux salaires fabuleux, et les propriétaires actionnaires dont les dividendes augmentent à chaque «restructuration», à chaque «plan social», c’est-à-dire quand on licencie employés ou ouvriers» (p.16). Je note une chose. Elle divise nos sociétés entre ceux qui ont avantage à abolir les frontières, et ceux qui comprennent que les frontières sont civilisatrices, et qu’elles doivent être conservées.
Les bonnets d’âne de l’Assemblée Nationale | Un simple militant socialiste Aujourd’hui, avec quelques jours de retard, une attaque de Patrick Balkany m’a interpellé et fait réagir sur Twitter. Interrogé par "Le Petit Journal" de Canal+, Monsieur Balkany, Député des Hauts de Seine, commente de façon hasardeuse le retour de Jean-Marc Ayrault au sein de l’hémicycle. Je cite :"Comme ça il a le temps de se reposer après avoir travaillé pendant deux ans pour foutre la France par terre. Maintenant il va pouvoir lui-même se mettre les fesses sur son banc et attendre que ça se passe." Vous avez bien lu : "se reposer", "mettre les fesses sur son banc et attendre que ça se passe", quelle façon plutôt étrange pour un député de définir sa fonction au Palais Bourbon. Monsieur Balkany, honore t’il son mandat en mettant "ses fesses sur un banc" ? La bassesse de cette attaque m’a donné envie de vérifier quelle était la quantité de travail fourni par M Balkany pour la République. Et là, BINGO. Classement des parlementaires par semaine d’activité relevée Cocorico Like this:
Formation brute de capital fixe (FBCF) Une nouvelle définition pour mon dictionnaire, tirée d’un texte très intéressant de Laurent Cordonnier publié par le Monde Diplomatique. Pour comprendre de quoi il est question, il faut distinguer entre deux notions de coût du capital : le coût économique et le coût financier. Le coût économique est l’effort productif nécessaire pour fabriquer les outils et, plus largement, l’ensemble des moyens de production : machines, immeubles, usines, matériels de transport, infrastructures, brevets, logiciels… Cet effort productif représente en quelque sorte le « vrai » coût du capital, celui qu’il faut nécessairement dépenser en travail pour fabriquer ce capital, entendu ici dans le sens « capital productif ». Or une grande part de ce coût financier (les intérêts et les dividendes) ne correspond à aucun service économique rendu, que ce soit aux entreprises elles-mêmes ou à la société dans son entier.
Assemblée : le député Henri Guaino propose un texte pour lui-même, les magistrats s'indignent Des lois pour les Français et quelques-unes pour sa personne. L'Assemblée nationale a enregistré mardi une proposition de résolution étonnante, puisqu'elle a été proposée par le député UMP Henri Guaino, et vise à protéger ce même député de poursuites judiciaires engagées à son encontre. L'élu des Yvelines demande ainsi "la suspension des poursuites engagées par le parquet de Paris contre M. Henri Guaino, député, pour outrage à magistrat et discrédit jeté sur un acte ou une décision juridictionnelle, dans des conditions de nature à porter atteinte à l’autorité de la justice ou à son indépendance". Ce fidèle de Sarkozy avait en effet lancé l'an dernier de violentes charges contre l'institution judiciaire, et plus particulièrement contre le juge Gentil qui avait décidé la mise en examen de l'ex-Président dans l'affaire Bettencourt. Fin mars 2013, il avait ainsi à plusieurs reprises, et sur différentes antennes, attaqué cette décision ainsi que le magistrat. "Scandaleux", "surréaliste"
100 Milliards d’euros : le surcoût annuel du capital Chaque année, les entreprises non financières versent 130 milliards d’euros, sous forme de dividendes aux actionnaires et d’intérêts aux prêteurs. Selon une étude de l’Université Lille I*, une partie des dividendes peut se justifier au titre du risque économique pris et une partie des intérêts paie légitimement les coûts de fonctionnement des banques. Mais 100 milliards d’euros sont versés chaque année par les entreprises aux prêteurs et actionnaires sans aucune justification économique. mettre en place une fiscalité qui favorise le réinvestissement des profits en frappant beaucoup plus fortement les dividendes distribués aux actionnaires ; donner un pouvoir décisionnaire aux comités d’entreprise ; favoriser le développement de la finance solidaire et socialiser le système bancaire pour qu’il finance les investissements en fonction de critères économiques, sociaux et environnementaux.
L’ENA, CETTE FAMEUSE ECOLE QUI FABRIQUE SON INVERSE : E N A – A N E | Blog de Jacques CANY 0 Flares Twitter 0 Facebook 0 Filament.io 0 Flares × L’ENA est une école prestigieuse, selon ceux qui en sortent. Pour tous les autres, c’est un sinistre ramassis d’escrocs, de crétins et de bons à rien. Il faut hélas reconnaître que tous les énarques connus correspondent généralement au descriptif ci-dessus. (auteur inconnu) voir la suite… Incoming search terms: ena ane Bonjour cher lecteur de mon blog, La photo que vous voyez en tête de ma page représente le haut de la villa que nous avons habité de 1986 à l'an 2000. Ce contenu a été publié dans Faits de Société, Politique, avec comme mot(s)-clé(s) Alstom, Crédit Lyonnais, France Télécoms, L'ENA, Société Générale, Vivendi.
Géopolitique du capitalisme criminel. J-F GAYRAUD Pierre Verluise : Quelle est la part de la criminalité dans la crise financière de 2007-2008 ? Le capitalisme est désormais criminogène Jean-François Gayraud : Pour comprendre ce qui s’est produit en 2008 avec la crise des subprimes, il faut d’abord diagnostiquer le contexte global. P.V. : Votre approche est innovante, me semble t-il ? Dans le contexte de la mondialisation, le crime est désormais une réalité centrale et non une marge folklorique J. P.V. : Depuis la crise, la régulation a-t-elle vraiment progressé ? J. Il n’y a jamais de « crise financière » stricto sensu ; il n’y a que des crises politiques. Les modifications apportées ne relèvent pas du changement de cap. P.V. : Pourquoi le trading de haute fréquence pourrait-il provoquer de nouveaux effondrements partiels ou systémiques ? Les lois votées sont purement cosmétiques et les régulateurs en charge de la police des marchés sont quasiment devenus aveugles... J. J. Copyright Mars 2014-Gayraud-Verluise/Diploweb.com Plus