Edward Hopper
Edward Hopper déclarait en 1964, en préambule pour une interview sur NBC : "Je sais bien que des peintres contemporains vont manifester le plus grand mépris pour cette citation. Mais je la lirai quand même. Goethe a dit : "La fin première et dernière de toute activité littéraire, c'est la reproduction du monde qui m'entoure via le monde qui est en moi ; toute chose devant être saisie, reprise et recrée, assimilée et reconstruite sous une forme personnelle et originale". Pour moi, c'est le principe fondateur de la peinture. Et, je sais qu'il existe mille opinions différentes sur la peinture et que beaucoup objecteront que c'est dépassé et désuet. Ainsi, même si par facilité, et pour le distinguer des courants abstraits et expressionnistes, on rattache Hopper au réalisme comme Andrew Wyeth, puis les peintes du Pop'Art et de l'hyperréalisme, il convient de ne pas oublier la dimension abstraite et symbolique de son oeuvre. En 1906, Hopper se rend pour environ neuf mois en Europe. 1- seul
*Les peintures d'Eward Hopper
Introduction Hopper relie l'acte de peindre au souvenir. Pour lui, c'est une métamorphose de la mémoire picturale liée à l'imagination, aux perceptions intimes de l'individu, à la destruction de la perception du souvenir et de la sensation immédiate de la vision, par leur transformation en tableau. C'est à partir de ces considérations que se fondent le caractères propres de sa peinture. Il critique ouvertement la peinture de son époque par le fait qu'elle n'abandonne pas totalement l'idée originelle. L'invention intellectuelle seule, comme la peinture abstraite, ne suffit pas à rendre l'intimité imginative des oeuvres telles que les siennes. Mais cet argument ne peut être longtemps maintenu, tout comme ces peintres de l'abstrait qui laissent apparaître dans leurs toiles des ruptures qui appellent le spectateur à leur dépassement et à des lectures répétées, les tableaux de Hopper acquièrent avec la distance et le temps une ouverture qui expose à différentes interprétations.
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Edward Hopper : Toutes les oeuvres
Edward Hopper a grandit à Nyach (Etat de New-York). Il s'intéresse à l'Art et commence ses premiers dessins d'après nature très jeune. Il part ensuite pour New-York et suit les cours de Robert Henri à la New-York School of Art. Il y rencontre Rockwell Kent, George Bellows et Pène du Bois. Alors que ses camarades parviennent rapidement à vivre de leur art, Hopper en est réduit à donner des cours de peinture et illustre des magazines pendant près de vingt ans. Il réalise pendant cette période de très nombreuses eau-forte. Il rencontre enfin le succès en 1923. Hopper est attentif à l'évolution de la société américaine. Contrairement à beaucoup de ses contemporains, qui se délectait dans la monumentalité de New York, Hopper a su éviter les attractions pittoresques de la ville.
Edward Hopper
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Vous lisez un « bon article ». Edward Hopper Autoportrait (1906). Œuvres réputées Soir bleu (1914)Maison au bord de la voie ferrée (1925)Automate (1927)Chop Suey (1929)Room in New York (1932)Les Noctambules (Nighthawks) (1942)Conference at night (1949)Bureau d'une petite ville (1953) Edward Hopper, né le 22 juillet 1882 à Nyack dans l’État de New York et mort le 15 mai 1967 à New York, est un peintre et graveur américain. Une grande partie de l’œuvre de Hopper exprime la nostalgie d’une Amérique passée, ainsi que le conflit entre nature et monde moderne. Biographie[modifier | modifier le code] Formation et voyages en Europe[modifier | modifier le code] Edward Hopper naît à Nyack, ville de l'État de New York, au sein d’une famille modeste de commerçants qui vendent des articles de mercerie. Afin de compléter sa formation, Edward Hopper effectue trois séjours à Paris, entre 1906 et 1910[4]. Premières expositions[modifier | modifier le code]
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