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Heureux sans travailler

Heureux sans travailler
«Je ne veux pas faire des trucs qui me font chier.» Camille - il a préféré donner ce prénom cher aux zadistes - ne travaille pas. Ou si peu : un ou deux mois par an, depuis qu’il a décroché son bac à Nancy en 2005. «Je pourrais vivre seulement du RSA, mais faire les vendanges me permet d’acheter des BD et des cadeaux», précise-t-il. Hervé, la petite quarantaine, a démissionné de son poste d’entraîneur sportif il y a trois ans pour devenir homme au foyer. Les revenus de sa femme suffisent pour faire vivre la famille. «Parasite social» «Inactifs» au sens conventionnel (ils ne sont ni en emploi ni au chômage), Camille, Hervé ou Lætitia sont pourtant loin d’être inaptes. Le travail est «un fait social total [dont] l’absence est devenue quelque chose d’absolument insupportable», écrit la sociologue et philosophe Dominique Méda dans son ouvrage Travail : la révolution nécessaire (2010). Economiser : le mot a son importance quand on ne «gagne» pas sa vie. «Revenu inconditionnel» Related:  Documentaires à voir

Le don du langage n'est pas seulement réservé aux humains SCIENCES - Le don du langage n’est pas réservé qu’aux hommes. C’est le résultat d’une étude menée par les éthologistes du laboratoire EthoS en partenariat avec l’université de Saint-Andrews (Ecosse) et l’université d’Abidjan (Côte d’Ivoire). Mais attention, n’imaginez pas un langage hautement complexe similaire au nôtre. Si vous l’entendiez, vous n’y comprendriez sans doute rien. Sans surprise, c’est du côté des primates que les scientifiques spécialisés dans l’étude du comportement animal (l’éthologie) se sont tournés pour étudier la possibilité d’un langage autre qu’humain. L’étude a été menée sur des mones de Campbell, une espèce de singes de la famille des cercopithécidés. "Krak", "Krakoo" ou "Krak-oo"? A partir de cette base, les éthologues se sont particulièrement penchés sur le phénomène de la suffixation, présent dans le langage humain.

Peut-on vivre sans travailler ? Travailler, c’est bien dur... mais est-ce bien nécessaire ? Les besoins que l’on comble grâce au travail ne sont-ils pas superflus ? Gébé Peut-on vivre sans travailler ? On peut voler, ou se faire entretenir, mais que quelques uns puissent tirer au flanc pour profiter du travail des autres ne change rien à l’affaire : notre société est fondée sur le travail. Il n’y a pas d’instinct grégaire mais une raison d’être ensemble : travailler. On évoque d’autres systèmes que l’industrialisme : le travail y est différent, mais reste fondamental. Comme Rousseau, on peut rêver au temps hypothétique ou l’homme vivait solitaire de cueillette. Le travail est fatal. François Houssetwww.philovive.fr Citations “L’intelligence de la majeure partie des hommes est nécessairement formée par leur emploi habituel. “Le domaine de la liberté commence où cesse le travail...” “Le reveil sonne : premiere humiliation de la journee” / “Le travail est la production effectuée sous la contrainte de la carotte ou du bâton.

Etienne Klein : « Notre façon de confondre temps et vitesse en dit long sur notre rapport à la modernité » Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Anne-Sophie Novel Série. A une époque de profondes mutations, le rapport au temps est chamboulé. Nous avons invité des personnalités et des anonymes de tous horizons à se confier sur ce vaste sujet. Le philosophe et physicien français, Etienne Klein, 57 ans, est directeur de recherche au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). Le fait de mener une réflexion poussée sur la notion de temps a-t-il une influence sur votre propre rapport au temps ? Pas vraiment. Pourtant, on parle bien d’espace-temps… Comment le physicien que vous êtes le définit-il ? Il ne faut pas confondre le temps avec ce qui se passe dans le temps. « Une heure dure une heure, que nous la passions à jouer aux boules ou à souffrir mille morts » Il est donc inexact de dire que le temps s’accélère sous prétexte que nous faisons tout plus vite ? Le temps n’accélère pas. Comment expliquer cette sensation ? Sommes-nous tous égaux face au temps ?

Aimer son travail (travail et bonheur) . Faut-il aimer son travail pour être heureux? Il n’y a aucun doute que tous ceux qui ont la possibilité d’exercer un métier qui leur plait et surtout de le faire dans un cadre qui soit à la fois enrichissant et valorisant jouissent de conditions idéales. Le travail, un moyen et non une fin en soi Le travail occupe une place importante dans nos vies, ne serait-ce que par le temps qu’on y consacre. Pour ceux qui en douteraient, je vous invite à faire l’expérience suivante. Autre temps, autres mœurs Nous ne sommes plus à l’époque où un individu pouvait entreprendre des études puis travailler dans le domaine de son choix et progresser sans aucun dérangement dans son plan de carrière tout en étant assuré d’une retraite en toute tranquillité d’esprit, grâce à la stabilité et à la reconnaissance de l’entreprise pour laquelle il a oeuvré. Aimer son travail… Or Dieu sait qu’il n’est pas donné à tout le monde de se sentir à sa place dans cet univers particulier de la vente et de la prospection.

Voyage au bout de la viande Il aura fallu un périple de 7 000 kilomètres à travers l'Europe pour comprendre que la viande dans nos assiettes cache des secrets peu ragoûtants. Quand les supermarchés et les chaînes discount nous proposent des barquettes de viande, leurs noms bucoliques évoquent des fermes traditionnelles ou des boucheries artisanales. Le produit emballé provient en fait d'usines géantes qui achètent leur viande au meilleur prix sur le marché européen – voire mondial – et font des centaines de millions d'euros de chiffre d'affaire. La traçabilité devient impossible lorsqu'un porcelet est né en Belgique, engraissé en Italie, abattu en Pologne, transformé en Allemagne et vendu en France. Un pack de viande hachée peut ainsi résulter du découpage de cent cinquante porcs et soixante bœufs originaires de huit pays distincts !

Introdution Classe moyenne Mardi 17 février à partir de 20h50 La série-documentaire : "Classe moyenne, des vies sur le fil" Le quotidien de quatre familes françaises de la petite classe moyenne, ébranlées par la crise. 3 questions à Günter Wallraff Günter Wallraff à propos de la série documentaire "Classe moyenne - Des vies sur le fil". Interview. Politique, France untitled Quel humanisme pour notre temps ? De nombreux penseurs prônent un nouvel humanisme, placé sous le signe de la fraternité. Rencontre avec trois d’entre eux, Abdennour Bidar, Tzvetan Todorov et Jean Picq. « L’homme est une invention dont l’archéologie de notre pensée montre aisément la date récente. Et peut-être la fin prochaine », nargue Michel Foucault en conclusion de l’essai Les Mots et les Choses. Cinquante ans plus tard, le verdict reste mitigé. L’antihumanisme trouve encore des défenseurs et des prolongements. « Tu aimeras ton lointain comme toi-même » : Entretien avec Abdennour Bidar Docteur en philosophie, membre de l’Observatoire de la laïcité, il vient de publier Histoire de l’humanisme en Occident, Armand Colin, 2014. Les attaques contre l’humanisme ont foisonné au 20e siècle : ce courant de pensée serait « ethnocentré », « patriarcal », « bourgeois », « masculin », « spéciste ». L’antihumanisme est né dans le sillage des « maîtres du soupçon » du 19e siècle, Karl Marx, Friedrich Nietzsche et Sigmund Freud.

untitled Pierre Rabhi : "Cette douleur en l'accueillant change de nature" Pierre Rabhi, agriculteur, pionnier de l’agroécologie, écrivain français d’origine algérienne. Né en 1938, dans une oasis près de Béchar en Algérie, Pierre Rabhi après le décès prématuré de sa mère, est confié à un couple de Français grâce à qui il recevra une éducation européenne. Plus tard, il se définira comme une personne de « double culture ». En 1950, il part en France, devient ouvrier dans une usine et découvre la barbarie du monde industriel. Il décide alors avec son épouse de s'installer comme agriculteur. Le Mouvement Colibris Le blog de Pierre Rabhi Bibliographie sélective : Les remèdes de Pierre Rabhi « La planète au pillage » de Fairfield Osborn« Apocalypse Now » de CoppolaLes quatuors de Beethoven« Tout ce que je sais c’est que je ne sais pas », Socrate.Travailler dans son jardin, produire ses légumes, retrouver la cadence juste…Lire des contes traditionnels de tous pays et cultures. La chose à éviter à tout prix Les OGM, les canons, les fusils, les bombes atomiques

Conclusion SOCIÉTÉ • La gentillesse, vertu de perdants ou signe de santé mentale ? Alors que c'est aujourd'hui la Journée de la gentillesse, force est de reconnaître que cette qualité n’a plus la cote à l’ère du chacun pour soi. En 2009, un psychanalyste et une historienne britanniques nous invitaient déjà à réhabiliter cette disposition d’esprit si précieuse. [Article initialement publié le 5 février 2009] La gentillesse, disait l’empereur et philosophe romain Marc-Aurèle, est "le plus grand plaisir" de l’être humain. Penseurs et écrivains ont abondé dans ce sens pendant des siècles, mais aujourd’hui beaucoup de gens trouvent ce plaisir incroyable ou du moins hautement suspect. >> A lire aussi : Avoir un patron trop gentil, c'est un cauchemar En un sens, la gentillesse est périlleuse parce qu’elle repose sur une sensibilité aux autres, sur une capacité à s’identifier à leurs plaisirs et à leurs souffrances. Notre capacité à aimer autrui est inhibée par des peurs Refus phobique de la gentilesse Une qualité défendue par Darwin Que faire ?

Dans la tête des Israéliens L’incompréhension est devenue presque totale entre la plupart des médias européens et l’opinion publique israélienne. Comment peut-on soutenir aussi massivement une guerre qui fait tant de victimes parmi les enfants et les femmes à Gaza? Les réponses apportées montrent la plupart du temps une grande méconnaissance de la société et de la démocratie israélienne: les médias ne sont pas assez critiques, le racisme, la culture de la violence... En fait la réponse se trouve dans un petit article qu’a publié le site américain The Atlantic. Il fait référence notamment à une interview réalisée par la chaîne de télévision publique allemande Deutsche Welle de l’écrivain engagé israélien Amos Oz, l’un des fondateurs du mouvement La Paix Maintenant. -Amoz Oz: «Je souhaiterais commencer cette interview d’une façon très inhabituelle : en posant une à deux questions à vos lecteurs et à vos auditeurs. -Deutsche Welle : «Allez-y!» -Amos Oz : «Première Question. Deuxième Question. Partagez cet article

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