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La désespérance des seniors en maisons de retraite

La désespérance des seniors en maisons de retraite
«La fin de la vie des personnes âgées pourrait devenir un véritable naufrage social.» La conclusion du rapport* de l'Observatoire national de la fin de vie (ONFV) claque comme un avertissement. Mais cette étude, remise mardi soir à la ministre de la Santé et à la ministre en charge de l'Autonomie, est avant tout un constat, celui dressé par les personnes âgées en maison de retraite et leurs proches dans deux études. «On est devenu pas grand-chose: une table, un pot. Alors que les maisons de retraite accueillent 42 % de patients atteints d'une maladie de type Alzheimer, les personnes âgées se retrouvent également confrontées au «miroir de la démence», note le rapport. Paradoxalement, la question de la fin de vie semble taboue. Ce silence laisse peu de place aux personnes âgées pour exprimer leurs dernières volontés. «Je ne veux pas que l'on rallonge ma vie en me mettant de l'oxygène.

La famille devient individualiste - La nouvelle donne démographique mondiale est maître de conférences en sociologie à l’université Paris Descartes et chercheur au Centre de recherche sur les liens sociaux (Cerlis). Les changements qui se sont produits dans la famille française depuis plus de quarante ans sont tout à fait considérables et, pour en prendre la mesure, il faut sans doute les rapporter aux transformations sociétales qui ont accompagné et entraîné ces évolutions. Au cours du vingtième siècle, le système d’attribution des positions sociales s’est profondément modifié : le vieux système fondé sur des capitaux matériels (terre, bail, capital industriel ou financier) ou symboliques (titres de noblesse) qui étaient la clé de l’acquisition d’une position dans la société s’est peu à peu converti en un système fondé principalement sur le capital scolaire, c’est-à-dire sur le diplôme délivré et validé par l’État. Un nouveau rapport d’autorité Cette évolution a des conséquences extrêmement importantes pour le fonctionnement de la sphère familiale. © Constructif

Macron choque les mères de familles nombreuses, elles lui répondent sur Twitter 17h15 , le 18 octobre 2018, modifié à 17h53 , le 18 octobre 2018 C'est une petite phrase passée plutôt inaperçue pendant trois semaines mais qui crée aujourd'hui la polémique. Le 26 septembre dernier, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, Emmanuel Macron a participé à New York à une conférence organisée par la fondation de Bill et Melinda Gates. Au cours de son discours, le président de la République a évoqué la natalité comme une des causes de la pauvreté en Afrique : "Présentez-moi une femme qui a décidé, tout en étant instruite, d’avoir 7, 8, 9 enfants", demande le chef de l'Etat à son auditoire. "Je n'ai pas de problème avec une femme qui a 7 ou 8 enfants, si c'est son choix", ajoute le Président, qui parle de l'Afrique. Catherine R. D'autres tweets ont suivi avec le même hashtag en provenance d'Afrique, d'Océanie et de France. Eric Kigozi, un Ougandais père de 7 enfants, explique par exemple que sa femme est médecin.

Comment la solidarité familiale reproduit les inégalités en Europe En Europe, dans une période de crise et de limitation des dépenses publiques, l’apologie de la « solidarité familiale » connaît une nouvelle jeunesse [1]. Volontiers présentée comme le complément indispensable de la solidarité publique [2], les facteurs qui déterminent sa mise en œuvre ne sont pourtant pas clairs, et les moyens des familles, très inégaux. Pour certains [3], la solidarité familiale constitue une protection qui limite les conséquences du manque d’emploi pour les jeunes : ce « bouclier social » permet de se former et de limiter les conséquences de la précarisation des jeunes adultes sur le marché du travail. Pour d’autres, elle dépend essentiellement des ressources des parents ou est dirigée vers les jeunes qui réussissent le mieux socialement : elle constitue un facteur supplémentaire de production des inégalités au sein des nouvelles générations [4]. Concrètement, qui donne à qui ? Services : des femmes qui aident les femmes 'Aidants' de 30 à 64 ans. Adrien Papuchon

Solidarités familiales publié le01.12.05 mise à jour19.02.10 La notion de « solidarité familiale » apparaît pour la première fois dans les années 1970 dans les champs tant politique que scientifique. Ses définitions sont multiples, depuis une conception étroite qui se limite à la seule entraide matérielle entre membres de la famille jusqu’à une conception large qui englobe l’ensemble des échanges qui peuvent avoir lieu dans la parenté. L’emploi de cette notion à la fois dans la sphère publique et dans la sphère privée reflète également le rôle assigné aux familles dans la prise en charge des personnes les plus vulnérables, par exemple dans le cadre de la protection juridique de parents âgés ou des obligations pécuniaires envers des personnes dépendantes. Quant aux obligations des parents vis à vis de leurs enfants, leur mise en œuvre est délicate lorsque les parents sont séparés, surtout lorsqu’ils ont recomposé une famille. Présentation du dossier Pierre Strobel Solidarités familiales et dispositifs juridiques

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