background preloader

Clearstream

Clearstream
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Clearstream Logo de Clearstream Depuis 2001, elle est au centre d'une affaire financière, industrielle et internationale, l'affaire Clearstream 1, et en 2006, au cœur d'une affaire politico-financière, l'affaire Clearstream 2. Description[modifier | modifier le code] Historique[modifier | modifier le code] Clearstream a été créé en 1971 sous le nom de CEDEL. Les clients de Clearstream qui sont des banques ou des institutions financières et quelques entreprises (4 en 2006), ouvrent un compte en Clearstream par lequel seront réglées/livrées leurs transactions avec leur contrepartie elle-même banque ou institution financière. En janvier 2000, elle est devenue Clearstream par la fusion de Cedel International et Deutsche Börse Clearing, une filiale de Deutsche Börse Group, propriétaire de la bourse de Francfort qui en détient 50 %. Affaires judiciaires[modifier | modifier le code] Clearstream 1[modifier | modifier le code]

Clearstream : Denis Robert remporte tous ses procès en cassation contre Clearstream Après dix ans de procédure, la société luxembourgeoise Clearstream a finalement été déboutée par la Cour de cassation, de ses poursuites contre le journaliste Denis Robert. Ce dernier critiquait le fonctionnement opaque de la chambre de compensation luxembourgeoise et l'accusait de permettre à ses clients de blanchir de l'argent. Rue89 publie le texte des trois arrêts, qui soulignent que le journaliste a travaillé "dans les limites de la liberté d'expression". Bien lui en a pris, donc, puisque la Cour de cassation a annulé ces trois condamnations, en donnant un avis clair sur le travail du journaliste : Rue89 souligne que "pour le documentaire, la cour estime que «l'intérêt général du sujet traité et le sérieux constaté de l'enquête, conduite par un journaliste d'investigation, autorisaient les propos et les imputations litigieux»". "C'est une victoire pour moi, mais aussi une jurisprudence pour tous les journalistes", a réagi Robert. Abonnez-vous !

Affaire Clearstream 1 Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. D'après les défenseurs de Clearstream, aucune preuve de ces allégations n'avait été apportée. Clearstream n'a pas été créée pour le blanchiment d'argent et d'après eux aurait toujours uniquement servi à faciliter le règlement livraison des euro obligations. Les accusations de « Révélations »[modifier | modifier le code] L'accusation de Denis Robert et Ernest Backes repose sur quatre points: En mars 2001, Denis Robert et Ernest Backes ont présenté leurs travaux à l'intergroupe "Capital Tax, Fiscal Systems and Globalization" du Parlement européen ainsi qu'à l'Assemblée nationale (mission parlementaire de Vincent Peillon et Arnaud Montebourg). Dans les suites de cette enquête, Denis Robert diffusera trois listings en sa possession: celui de 1995 (4 500 comptes), celui d'avril 2000 (16 322 comptes) et celui d'octobre 2001 (33 400 comptes) (Paris Match du 4 mai 2006). La réponse de Clearstream[modifier | modifier le code]

Des députés proposent de nouvelles mesures pour soutenir les e-PME Claude Birraux et Jean-Yves Le Déaut proposent la création d'un statut d'Entreprise d'innovation et de croissance, un renforcement du Crédit d'impôt recherche et le déploiement d'un Small business act européen. En marge des présidentielles, les députés Claude Birraux (UMP) et Jean-Yves Le Déaut (PS) ont remis leur rapport provisoire devant l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), invitant l'Etat à prendre de nouvelles mesures quant au financement de l'innovation. Dans ce document, ils proposent la création d'un statut d'Entreprise d'innovation et de croissance (EIC) qui impliquerait une fusion des société disposant du statut Jeune entreprise innovante (JEI) avec les Gazelles. Autre mesure phare, la mise en place d'un Small business Act à l'échelle européenne, dont les dispositions restent cependant floues.

Révélation$ Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Révélation$ est un livre du journaliste Denis Robert et de Ernest Backes publié en aux éditions Les Arènes (455 pages) (ISBN 2912485282). Le thème[modifier | modifier le code] Les listings de Clearstream[modifier | modifier le code] Des 'sources' (apparemment Florian Bourges) ont communiqué à Denis Robert des listings informatiques de comptes ouverts chez Clearstream. Les comptes de personnes physiques[modifier | modifier le code] En tant que chambre de compensation, Cedel International et Clearstream ne devraient avoir que des comptes de banques ou d'établissement financier. Parties[modifier | modifier le code] Le livre comporte trois parties : Une première partie sur la finance internationale, la compensation interbancaire (clearing), et la société Cedel International-Clearstream. L'accueil[modifier | modifier le code] En France[modifier | modifier le code] Belgique[modifier | modifier le code] Commission européenne[modifier | modifier le code]

Gladio-Luxembourg : Juncker contraint de démissionner Inamovible Premier ministre du Luxembourg depuis 18 ans, Jean-Claude Juncker a présenté sa démission au Grand duc à l’issue de 7 heures de débats à la Chambre des députés. Des élections législatives anticipées devraient être convoquées. M. Juncker, démocrate-chrétien, a été lâché par ses alliés socialistes. La Chambre examinait, le 10 juillet 2013, le rôle du Premier ministre dans la gestion des services secrets, suite à la publication, le 5 juillet, du rapport de la Commission d’enquête sur le SREL. Les parlementaires ont fait mine de croire que le Gladio avait effectivement été dissous en 1990 et que les agissements ultérieurs du SERL étaient une dérive explicable par un manque de supervision du Premier ministre. Sur le même sujet : « Luxembourg : Jean-Claude Juncker refuse de démissionner pour le Gladio », Réseau Voltaire, 10 juillet 2013

Denis Robert Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Portrait de Denis Robert en 2012 (Photo: NR, agence Poppy) Denis Robert en juin 2011 au Grand-Duché de Luxembourg lors du vernissage d'une exposition (Photo: François Besch) Ses livres, films et interviews à la presse, dénonçant le fonctionnement opaque de la chambre de compensation financière Clearstream, lui ont valu de nombreuses procédures judiciaires (une soixantaine) intentées contre lui en France, en Belgique et au Luxembourg, par des banques comme Menatep (une banque russe), la Banque Générale de Luxembourg (filiale de Fortis) et bien sûr la société Clearstream. Il a été, en 2008, au cœur d'une polémique qui l'a opposé à l'ancien patron du journal Charlie Hebdo, Philippe Val et au journaliste Edwy Plenel. Biographie[modifier | modifier le code] Fin 1997, Denis Robert cherche également à dénoncer les conséquences de ce qu'il appelle la "machine" (le système économique capitaliste) pour les plus démunis.

Un énorme scandale au Luxembourg, impliquant les services secrets fait sauter le gouvernement Afin de vous donner envie de lire cet article, en voici quelques lignes : « L’importance du scandale des services secrets luxembourgeois va bien au-delà les frontières du Grand-Duché. Il permet de jeter un regard sur le fonctionnement interne des services secrets qui sont tout sauf des “agences de renseignement” politiquement neutres à qui il incomberait de protéger la population du danger. » Cette info, énorme en effet, n’a eu absolument aucun écho dans les média mainstream… Vous apprécierez ! Le gouvernement luxembourgeois démissionne à cause d’un scandale impliquant les services secrets Le gouvernement luxembourgeois a démissionné le 10 juillet suite à un scandale dans lequel sont impliqués les services de renseignement. La commission parlementaire a accusé Juncker de ne pas avoir informé correctement la commission de contrôle traitant des abus dont sont responsables les services secrets, ou de l’avoir fait incomplètement. Peter Schwarz SOURCE : www.mondialisation.ca

Commission européenne : Barroso et Juncker, anciens maoïste et trotskiste repérés par la CIA Barroso, ancien Premier ministre portugais, flamboyant soutien de Bush père lors de la première guerre en Irak, avait commencé son activité politique à l’âge de 18 ans dans un groupe maoïste après la révolution des œillets. Il était devenu leader du Parti du Prolétariat (MRPP) : « J’ai choisi les prochinois parce qu’ils étaient les plus anti-communistes », soulignait-t-il. Au mois de novembre 1975, une coalition hétéroclite allant des socialistes à l’extrême droite chassait les militaires de gauche au pouvoir et le MRPP de Barroso lui apportait son soutien. « Je me réveillais d’un rêve ou d’un cauchemar, je revenais dans mon cercle naturel, celui de la petite bourgeoisie », disait-il. La vérité sur ce personnage mérite quelques précisions. L’ambassadeur des États-Unis au Portugal à l’époque, Franck Carlucci, dépêché par Washington pour ramener le Portugal dans le droit chemin, n’est pas étranger à la reconversion de Barroso. En est-il de même concernant Jean-Claude Juncker ?

Le gouvernement luxembourgeois démissionne dû à un scandale impliquant les services secrets Le gouvernement luxembourgeois a démissionné le 10 juillet suite à un scandale dans lequel sont impliqués les services de renseignement. Le premier ministre Jean-Claude Juncker a annoncé la démission de son gouvernement et de nouvelles élections après qu’une commission parlementaire soit parvenu à la conclusion que Juncker avait perdu le contrôle des services secrets du pays, le SREL (Service de Renseignement de l’État du Luxembourg). Pendant des années, le SREL a fonctionné hors de toute supervision et espionné des politiciens de haut rang, y compris Juncker lui-même. La commission parlementaire a accusé Juncker de ne pas avoir informé correctement la commission de contrôle traitant des abus dont sont responsables les services secrets, ou de l’avoir fait incomplètement. Malgré le fait que le SREL ait été coupable de violations flagrantes du Droit, Juncker a manqué de prendre des mesures disciplinaires contre son personnel. Peter Schwarz

Europe : austérité pour les peuples, pas pour les multinationales Les accords fiscaux secrets passés entre des centaines de firmes et le Luxembourg, afin de soustraire des milliards d'euros à l'impôt, ont forcément été couverts par le président de la Commission européenne. Quarante médias internationaux s'appuyant sur des documents obtenus par le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) viennent de révéler l'existence d'accords fiscaux secrets entre le Luxembourg et 340 multinationales, dont Apple, Amazon, Ikea, Pepsi ou Axa. Ces accords, qui permettent à ces firmes de minimiser leurs impôts, représentent des milliards d'euros de recettes fiscales perdues pour les États où ces entreprises réalisent des bénéfices, selon l'ICIJ et ses médias partenaires, dont Le Monde en France, The Guardian au Royaume-Uni, le Süddeutsche Zeitung en Allemagne, l'Asahi Shimbun au Japon. On savait que le Luxembourg était le Duché de l'évasion fiscale.

Related: