À Mirecourt, l'autre façon de vivre la transition - Fabienne Barataud, Romain Fèche et Xavier Coquil
Le concept de nature a cristallisé une mise à distance du non humain par l’humanité. Cette relation s’exprime selon des rapports de domination ou du moins d’emprise de l’humanité sur les milieux : exploitation, pollution, limitation des pollutions, préservation, gestion, compensation, régénération... Cette mise à distance de la nature est aujourd’hui verrouillée dans nos habitudes de vie, nos façons de penser et de nous projeter.
Le journalisme de solutions, un journalisme plus constructif
Cliquer sur l'image d'illustration pour regarder la vidéo. Quel rôle pour les journalistes aujourd'hui ? Alors que l’on reproche aux médias d'être anxiogènes et de trop souvent jouer sur des contenus sensationnels, certaines initiatives font la promotion d'un journalisme qui apaise notre rapport au monde. Qualifié tantôt de journalisme de solution, de réponse, d'impact ou de journalisme constructif, ces approches tendent à insister sur le besoin de ne pas seulement « mettre la plume dans la plaie », mais aussi parler de celles et ceux qui pansent cette plaie. Nina Fasciaux, ambassadrice européenne du Solution Journalism Network, expliquait en juin 2019 au Festival de l'info locale à quel point le public est plus réceptif à l'information quand celle-ci est « orientée solution » : 52 % sont plus enclins à lire plus d'articles du même journal et 60 % à partager l'article.
Exposition itinérante « Dessine-moi l’écologie » - Cartooning for Peace
Exposition itinérante – collèges et lycées Notre planète, et avec elle, toutes les espèces vivantes, sont en réel danger. L’urgence écologique est telle que nous ne pouvons plus l’ignorer.
La pollution numérique, qu’est-ce que c’est ?
La pollution numérique désigne la pollution engendrée par toutes les nouvelles technologies. Selon l'ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), les émissions de CO₂ de ce secteur sont dues pour moitié au fonctionnement d'internet (transport et stockage des données, fabrication et maintenance de l'infrastructure du réseau) et pour moitié à la fabrication de nos équipements informatiques (ordinateurs, smartphones, tablettes, etc.). La pollution engendrée par la fabrication de nos terminaux numériques Toutes les étapes du cycle de vie d’un objet, depuis l’extraction des matières premières qui le composent jusqu’à son élimination en fin de vie, génèrent des émissions de CO₂. C’est ce qu’on appelle le poids carbone. Dans ce cycle de vie, c’est la fabrication d’un appareil qui demande le plus d’énergie, bien plus que celle nécessaire ensuite à le faire fonctionner.
Recommandation Développement durable v3 (en vigueur depuis 1er août 2020)
Le développement durable est défini par “la capacité des générations présentes à satisfaire leurs besoins sans compromettre l’aptitude des générations futures à couvrir leurs propres besoins”. (Rapport Bruntland, 1987). En d’autres termes, il s’agit d’assurer le progrès économique et social sans mettre en péril l’équilibre naturel de la planète, actuel et à venir. Pour les entreprises, dans cet esprit, le développement durable consiste à concilier trois piliers :
Qu'est-ce qu'un climatosceptique ? - Vidéo Education aux médias et à l'information
Le réchauffement climatique, c'est une imposture ! Vous avez peut-être déjà entendu ces phrases, elles proviennent toutes de climatosceptiques. Ce sont des personnes qui doutent du réchauffement climatique ou qui pensent que ce n'est pas la faute des hommes. Les plus connus sont les présidents américain Donald Trump, et le président russe, Vladimir Poutine. Il y a aussi un ancien ministre français, Claude Allègre. Mais la situation est peut-être en train de changer grâce aux médias et aux lanceurs d'alerte.
VIDEO. Envoyé spécial. Etats-Unis : qui sont les climatosceptiques ?
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Rapport spécial du GIEC "réchauffement à 1.5°C" - Résumé à destination des enseignants
Résumé à destination des enseignants basé sur le rapport spécial du GIEC "Réchauffement à 1,5°C" Coordinatrice Lydie Lescarmontier (OCE, France) Auteurs (par ordre alphabétique) Eric Guilyardi (IPSL, France), Lydie Lescarmontier (OCE, France), Robin Matthews (Unité de support technique du GIEC, groupe de travail I, France), Sakina Pen Point (OCE, France), Anwar Bhai Rumjaun (Mauritius Institute of Education, Mauritius), Jenny Schlüpmann (Freie Universität Berlin, Allemagne), David Wilgenbus (OCE, France) Relecteurs (par ordre alphabétique)
Le GIEC
À propos du GIEC Note: Certains liens mènent le lecteur à des documents de langue anglaise où aucune version traduite n’est proposée. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est le principal organe international chargé d’évaluer le changement climatique. Il a été créé par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) pour fournir au monde une vision scientifique claire de l’état actuel des connaissances en matière de changements climatiques et de leur incidence potentielle sur l’environnement et la sphère socio-économique. La même année, l’Assemblée générale des Nations Unies approuvait cette initiative de l’OMM et du PNUE. Le GIEC est un organe scientifique.
Les principales critiques faites aux experts climatiques du GIEC
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) se réunit, vendredi 2 août, à Genève (Suisse), pour évoquer les conséquences du dérèglement climatique sur les terres (méthodes agricoles, déforestation, sécurité alimentaire). Cet organisme chargé de synthétiser l’état des connaissances scientifiques sur le changement climatique a un rôle central, mais il est mal connu et souffre de nombreuses critiques sur son fonctionnement ou ses rapports. Lire pour comprendre le contexte : Les experts du climat se penchent sur le rôle crucial des terres 1. « C’est un groupe fermé auquel il est difficile de participer » C’est l’une des idées reçues les plus répandues par les climatosceptiques au sujet du GIEC : celui-ci fonctionnerait comme un groupe fermé, en vase clos, empêchant la contradiction et les discussions d’émerger lors du processus de rédaction des rapports. Ce processus d’écriture est au contraire ouvert, transparent, et implique un grand nombre de contributeurs.
Les "marchands de doute" nous trompent-ils délibérément ?
Au cours des dernières décennies, la science s’est transformée, à plusieurs reprises, en un instrument à double tranchant. D’un côté, elle sert à éclairer l’humanité sur le fonctionnement de notre univers et sur celui de notre corps. D’un autre, elle se met parfois au service de causes qui n’ont rien de scientifique. On a ainsi vu des chercheurs s’opposer aux résultats des travaux démontrant les dangers du tabac ou du DDT, établissant la réalité du trou d'ozone ou alertant sur les dégâts des pluies acides sur l’environnement. Aujourd’hui, certains scientifiques contestent la responsabilité des activités de l’homme dans le réchauffement climatique, voire la réalité même de ce réchauffement. Ils sont soupçonnés de servir, eux aussi, des intérêts économiques qui s’accommodent mal des contraintes dues à la limitation des rejets de CO2 dans l’atmosphère.