La société idéale peut-elle naître dans le cyberespace ? Qu'est-ce qui change dans un monde où l'espace disparait ? C’est la question posée par Nils Aziosmanoff, président du Cube, à l’occasion du lancement du second numéro de la revue du centre de création numérique d’Issy les Moulineaux. Organisé autour de la notion de territoires numériques, cet échange co-animé par le journaliste et écrivain Pierre de la Coste réunissait le physicien, philosophe et informaticien Jean-Gabriel Ganascia, l’anthropologue Jacques Lombard et l’artiste numérique Hugo Verlinde. Au cœur des débats, l’idée selon laquelle Internet a ouvert une nouvelle dimension du réel : le cyberespace, qui véhicule un idéal de cité où tout le monde peut communiquer avec tout le monde. Est-ce là un nouveau lieu de l’utopie ? La société idéale peut-elle naître dans le cyberespace ? En examinant quatre utopies et autant de contre-utopies, les intervenants nous livrent leurs visions de cet espace d'un nouveau genre. > L’utopie de l’« infosphère » > L’utopie de la transparence Un exemple ?
Habita(n)ts connectés Après un an de travail collaboratif, de réflexion et de créativité, voilà les résultats de l’expédition Habita(n)ts connectés. Avec plus de 9 équipements numériques par foyers, et des usages numériques étendus à tous les domaines d’activités du domicile, il ne fait plus de doute que l’habitat et les habitants sont "connectés". Toutefois nos domiciles connectés ne ressemblent guère à ceux imaginés 10 ans plus tôt, truffés de capteurs ou d’automatismes. Accompagnés du VIA, de la fédération Promotelec, du groupe Renault, du groupe La Poste, du laboratoire Minatec du CEA, du CNR Santé à domicile, de Leroy Merlin Source, de l’école d’Ingénieur de Rennes ESIR, un travail collaboratif de réflexion et de créativité a été mené de janvier 2011 à janvier 2012. Découvrez les slides, les quatre territoires d’exploration et les vidéos des scénarios ! Les slides présentant les résultats de l’expédition "Habitants connectés" Les quatre territoires d’exploration Les vidéos Les partenaires de l’expédition
« La première vision positive du XXIème siècle » D’où vient le revenu de base et pourquoi est-il plus que jamais pertinent à l’heure du XXième siècle ? Dans cet article phare, Mona Chollet et Thomas Lemahieu retracent l’histoire récente du mouvement pour le revenu de base. Article publié initialement sur Périphéries.net Après avoir vécu douze ans dans une roulotte de cirque, pour être libre et pour économiser un loyer, Susanne Wiest s’est installée à Greifswald, dans le nord de l’Allemagne. Elle travaille comme maman de jour, sans gagner suffisamment pour joindre les deux bouts : elle doit accepter l’aide de ses parents. Une réforme fiscale, qui l’appauvrit en intégrant les allocations de ses enfants à son revenu imposable, augmente encore son exaspération et son sentiment d’absurdité. Quel travail feriez-vous si votre revenu était assuré ? En décembre 2008, usant d’un droit accordé depuis 2005 à tout citoyen allemand, elle lance une pétition en ligne demandant au Bundestag de se pencher sur la question du revenu de base.
Les QR codes peuvent-ils être utiles ? Gadgets, les QR Codes ? Ou bien pub déguisée ? Pas si sûr… Les QR codes pourraient bien changer quelques habitudes de votre quotidien. Avec l’envolée de nombre de mobinautes, les QR codes font l’objet de diverses expérimentations. Le point sur une technologie qui avance. Comment ça fonctionne ? Les QR codes –quick response codes- sont aussi appelés flashcodes parce qu’ils sont généralement flashés à partir de l’appareil photo de votre smartphone. Ranger, classer, transporter : tout retrouver plus vite A l’origine, le QR code a été conçu pour répondre à des besoins logistiques. Très bien, mais pour le grand public, qu’est-ce que ça change ? Décryptage instantané : du nouveau dans les musées Les avantages qu’offre l’utilisation des QR codes pour les musées sont assez évidents. En réintégrant la genèse d’une œuvre ou la voix de l’artiste lors de la visite de l’exposition, les QR codes peuvent donner accès à des vidéos, des interviews, des diaporamas. Et après ? > Visuel :
Pourquoi il nous faut un revenu de base En complément à mon article sur les 10 mauvaises objections au revenu de vie, voici la traduction d’un texte de C.A. L’Hirondelle & J.S. Larochelle paru sur le site Livable for all. Merci à l’équipe de traducteurs grâce à qui la diffusion de ce texte a été possible rapidement, et merci également aux auteurs pour leur autorisation de republication. 1. Nature Un revenu de vie garanti épargnerait la destruction de notre environnement naturel, conséquence inéluctable de la quête de toujours plus de croissance économique sensée assouvir la promesse chimérique du plein emploi. Le revenu garanti signifie la fin de la guerre entre l’emploi et l’environnement. Équilibre de population : Un revenu de vie n’est ni pro-nataliste, ni anti-nataliste. 2. Un revenu de vie garanti éviterait aux gens de voir leur vie raccourcie ou misérable du fait de la pauvreté et des maladies qu’elle génère. 3. Des millions d’emplois dépendent des conflits armés. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. Illustration Shayne Kaye
La ville Cyborg "Refaire Société", tel est le programme de la République des Idées, ce collectif animé par plusieurs intellectuels et chercheurs autour de l'historien Pierre Rosanvallon. A l'occasion de son colloque annuel qui se tenait mi-novembre à Grenoble, nous sommes allés suivre les conférences notamment celles qui évoquaient les questions de participation au croisement des nouvelles technologies. Comment "refaire société" ? La science-fiction s’est toujours intéressée à l’usage incontrôlé de la technologie et la manière dont elle transforme l’homme, la société et son environnement. Ces nouvelles cyberpolis s’accompagnent d’interrogations exaltées et inquiètes sur le devenir de l’homme, quand il doit vivre avec des machines qui prennent place jusque dans son corps. Cet homme prothétique est devenu une réalité avec la Grande Guerre et ses 800 000 mutilés, incarnation de la rencontre entre l’homme et l’acier. L’ambivalence du Cyborg, l’homme prothétique L’alerte prend le pas sur la présence.
Trois outils pour créer des nuages de mots L’usage des nuages de mots est maintenant très répandu. C’est un moyen de cartographie simple, très efficace pour mettre en avant le contexte d’un contenu. Par principe, plus un mot est cité, plus il apparait en grand dans le nuage. Voici les résultats d’un petit test portant sur six outils en ligne permettant de réaliser des nuages de mots. Quatre d’entre eux semblent vraiment performants en termes de fonctionnalités et sont donc brièvement présentés ci-dessous avec des exemples d’images toutes produites à partir d’un même site internet, celui de notre partenaire. Wordle présente beaucoup d’avantages, facile d’utilisation, très ergonomique avec un large choix de fonctionnalités. Tagxedo présente globalement les même fonctionnalités que Wordle mais avec un plus pour le choix de formes de nuages particulièrement originales. Worditout offre peu de choix de formes de nuage et de dispositions. Tagcrowd et Tocloud sont également deux outils possibles mais moins riches. Popularité: 1 views
40 mobiliers urbain intelligent Paris Bienvenue dans le futur : différents projets expérimentaux prennent place dans l’espace public parisien. Présentation. Sept appels à projets ont été lancés depuis 2010, recevant plus de 160 candidatures. Près de 50 expérimentations ont été mises en place sur Paris. Les 40 mobiliers urbains intelligents Des abri-voyageurs interactifs, des panneaux d’affichage offrant des informations en temps réel, des potelets de sécurité lumineux et déformables... : Depuis 2011 Paris a mis son territoire à la disposition de plus de 25 projets expérimentaux, testés pour 6 mois à un an, par les entreprises qui ont répondu à son appel à projets pour un mobilier urbain intelligent. Sur la quarantaine de projets sélectionnés, 25 ont été déployés sur plus de 35 lieux publics répartis sur l’ensemble des arrondissements de Paris qui sont ainsi devenus des zones d’expérimentations, dans lesquelles les Parisiens ont pu venir tester en conditions réelles les équipements et services de la ville du futur. Les projets
Les militants nouveaux sont arrivés Deux chercheurs américains affirment, au terme d’une longue enquête, que les pays occidentaux vivent actuellement un important changement de société. D’après eux, des millions de personnes prennent leurs distances, dans leur vie personnelle et sociale, avec la société de consommation. Ouverts aux valeurs de l’écologie, adeptes du développement personnel, soucieux de remettre l’humain au cœur de la société, ceux que le sociologue Paul H. Le scoop est énorme : aux Etats-Unis, mais aussi en Europe, nous serions en train de vivre un profond changement de société, une transformation radicale de notre civilisation, sans en avoir conscience. Au terme d’une enquête de treize ans menée auprès de près de 100 000 personnes, l’équipe dirigée par le sociologue Paul H. Un nouveau Gulf Stream Une fausse marginalité Découvrir ses propres solutions Choisir son camp Le mouvement féministe impose à chacun de s’interroger sur sa manière de vivre son couple, parce que «le privé est politique». Do or die
Noam Chomsky, les médias et la "fabrication du consentement" Penseur omniprésent de ces dernières décennies, Noam Chomsky est célèbre pour son militantisme contre la guerre du Viêt-nam, ses critiques acerbes de la politique étrangère américaine et ses prises de position controversées sur les limites de la liberté d’expression. Il revient ici sur le rôle des médias et ses démêlés avec les intellectuels français. On vous dit absent des médias traditionnels. Pourtant, vous avez été reconnu comme le « plus grand intellectuel vivant » par le New York Times. Ce commentaire du New York Times est tiré d’une critique littéraire. Quel en était le sujet ? À ma grande surprise, le New York Times m’avait demandé d’écrire un article sur le mur de séparation au Proche-Orient, sur le fait que c’est une mascarade que de prétendre qu’il permet d’assurer la sécurité d’Israël. photos : Lucie Morillon Les médias essaient-ils de vous contrôler en vous imposant des conditions particulières lorsqu’ils vous donnent la parole, par exemple à la radio ou à la télévision ?
Le web, plus qu’un bavardage, un vrai lieu «d’interaction politique» Dominique Cardon, chercheur au laboratoire des usages de France Télécom revient pour Nonfiction.fr sur les usages web, battant en brèche les commentaires méprisant pour élever Internet au rang de vrai lieu de débat et d'échange démocratique. Nonfiction.fr : Est-ce que vous pensez que la société de conversation qui s’est développée sur Internet peut s’élever au débat d’idées ? Dominique Cardon- Il faut d’abord s’entendre sur ce que l’on entend par “idée”. Dans l’imaginaire de l’Internet participatif, on a souvent considéré que, par un brusque renversement, tous, amateurs et professionnels, allaient produire de l’information et des idées créatives. De la même façon, on se méprend si l’on croit qu’Internet apporte des idées nouvelles, en considérant que les idées sont des énoncés en rupture, absolument inédits, muris dans l’esprit souverain et génial de leur promoteur. Il y a une tension dans la façon dont les politiques utilisent Internet. Est-ce que cela représente un vrai débat d’idées ?