Gers : des légumes bio au distributeur J'ai des voisins qui viennent, en chaussons, chercher une botte de radis pour l'apéro parce que les copains viennent de débarquer ! » Sonia Coron est la voisine que l'on aimerait tous avoir. Le garage de son pavillon abrite un distributeur de légumes bio, du jour et de saison, cultivés à 3 km de là. Pas d'intermédiaire entre le producteur et le consommateur, donc pas chers. Dans le garage de son domicile, placé dans un gentil lotissement sur la route de Bezolles, Sonia Coron a installé, en juillet dernier, le tout premier distributeur automatique de légumes de Midi-Pyrénées. Pièces et billets acceptés La machine en inox fonctionne exactement comme un distributeur de boissons. On glisse sa pièce ou son billet dans la fente prévue à cet effet, on tape le numéro de la case contenant les légumes que l'on souhaite acheter et la porte s'ouvre. « Ce sont les légumes du jour ou de la veille, détaille l'agricultrice installée depuis douze ans.
CHARLEROI BOUWMEESTER Une armée de robots pour remplacer nos agriculteurs ? Prospero pourrait aider les agriculteurs à augmenter le rendement de leurs terres grâce à un meilleur ensemencement. Le cerveau de Prospero comprend un processeur composé de 8 cœurs de 32 bits et produit par la firme Parallax. © David Dorhout Une armée de robots pour remplacer nos agriculteurs ? Rien qu'en France, ils sont des milliers à travailler tous les jours pour produire les fruits, les légumes et les céréales nécessaires à notre santé. C’est pour aider les agriculteurs qu’un entomologiste américain, David Dorhout, a développé des robots autonomes capables d’améliorer le rendement des terres agricoles (et non le travail des producteurs) en optimisant les techniques d’ensemencement. Malgré leur collaboration étroite, les automates savent prendre certaines décisions individuellement. Pour éviter qu'une même zone soit plantée plusieurs fois, chaque robot marque la position de ses graines par un point blanc. Seuls des robots planteurs ont été développés à ce jour. Sur le même sujet
Croissance record pour l'agriculture bio 55% d'exploitations bio de plus, 49% d'opérateurs nouvellement acquis à la cause, 45% de surfaces agricoles converties à l'agriculture biologique entre 2008 et 2010...Et un marché qui fait un bond de 32% dans la même période, alors que les prix sont restés stables (+0,02% en 2010)... « C'est un développement que l'on peut qualifier d'historique », s'enthousiasme Elisabeth Mercier, la directrice générale de l'agence bio. L'année qui vient de s'écouler aura en effet vu l'essor sans précédent de l'agriculture bio et ce malgré des indicateurs économiques plutôt moroses. Et 2011 ne devrait pas venir troubler le jeu puisque durant les 4 premiers mois de l'année, 1 120 nouvelles exploitations sont venues enrichir les 20 604 fermes bio recensées fin 2010. Au total 150 000 emplois sont ainsi générés par l'agriculture bio, souligne l'agence. Inversion de tendance sur le commerce extérieur La restauration collective au diapason
Insolite. Un comparateur de prix pour les éleveurs bovins Rodolphe Pérusse a créé un premier site comparateur de prix pour les éleveurs bovins, à la nurserie numérique de Malestroit (Morbihan) : Les Bovins ont la Cote. « L'idée est née d'un constat et de discussions en familles et entre amis, tous dans le milieu agricole, confie le jeune entrepreneur de 31 ans. Les écarts de prix de vente de certains bovins, ayant le même classement, les interpellaient. » Pendant deux ans, le projet a mûri. « Il m'a fallu faire beaucoup de recherche, car le sujet était nouveau pour moi », ajoute le jeune homme. L'indicateur visuel est un outil simple et rapide, et à la portée de tous. Il permet de comparer en temps réel les prix de la semaine par rapport aux classements des animaux destinés à la boucherie. « Avec cet outil, les producteurs éleveurs prennent conscience qu'il peut y avoir des différences importantes entre les cotations bovines : 300 €, voire 400 € pour un animal de même race. » L'agriculture moderne est en route !
Une typologie des combinaisons d’utilisation agricole du sol en France en 2010: propositions méthodologiques Une typologie des combinaisons d’utilisation agricole du sol en France en 2010: propositions méthodologiques Mots clés: Agriculture • Typologie • Recensement Parcellaire Graphique • Usage du sol Pour appréhender les différenciations spatiales des espaces ruraux, les géographes ont, depuis longtemps, privilégié l'analyse des formes agraires. Les mutations des campagnes ont renouvelé les problématiques et les méthodes, et les analyses de l'utilisation agricole du sol se sont renouvelées. Introduction Dans la succession d’études consacrées aux différenciations spatiales des espaces agricoles français, les travaux sur l’utilisation agricole du sol jalonnent les évolutions disciplinaires et méthodologiques de la géographie. Le présent article s’inscrit dans cette continuité, mais se singularise par ses choix en matière de données et de méthode. Les typologies des usages agricoles du sol en géographie depuis 1960 Une typologie construite à partir des données du Recensement Parcellaire Graphique