Conjoncture : En Allemagne, la natalité s'effondre avec la crise À 663.000 en 2011, le nombre de naissances outre-Rhin est tombé au plus bas depuis la Seconde Guerre mondiale. De notre correspondant à Berlin La crise de la natalité continue de frapper l'Allemagne de plein fouet en dépit de sa santé économique. Les initiatives du gouvernement fédéral pour pallier le déficit de naissances dans le pays le plus peuplé de l'Union européenne n'y ont rien changé: le nombre d'enfants nés outre-Rhin est tombé en 2011 à son plus bas niveau depuis la Seconde Guerre mondiale. Seuls les enfants d'immigrés ont permis une légère croissance de la population. L'Office fédéral des statistiques a comptabilisé 663.000 naissances, l'an passé, contre 678.000 en 2010. Un tiers des naissances vient des familles d'immigrés, notent les analystes, qui soulignent que le déficit de naissances serait pire sans la présence d'étrangers sur le sol allemand. Puissance économique menacée » Plus de Français que d'Allemands en 2055
Conjoncture : Allemagne : une cure d'austérité recor Angela Merkel a décidé de couper dans les dépenses de l'État, les aides sociales et les allocations chômage tout en créant des taxes spécifiques sur l'aérien et le nucléaire. C'est un plan d'austérité sans précédent qu'a annoncé lundi le gouvernement allemand : 80 milliards d'euros vont être économisés jusqu'en 2014 par l'État fédéral. Une première dans son histoire. Dès l'an prochain, les économies atteindront 11,2 milliards d'euros, avant de monter en puissance chaque année. «La situation est sérieuse et difficile, mais je suis optimiste sur le fait que nous allons y arriver», a déclaré la chancelière Angela Merkel avec un air grave lors de la conférence de presse, qu'elle a menée au côté du vice-chancelier libéral Guido Westerwelle. Ancien château de l'empereur Guillaume II Contrairement à ce que souhaitait une frange de la coalition au pouvoir, les impôts directs et la TVA n'augmenteront pas. «Plan équilibré, juste et équitable» Le service militaire pourrait disparaître
Justice au singulier Je ne me lasse pas du plaisir de ces interminables petits déjeuners de vacances où on refait le monde et où la politique devient presque inéluctablement le sujet principal, comme si la quotidienneté oisive avait décidé de s'accorder à mes intérêts limités. En même temps, durant cette période, comme l'actualité brute et factuelle est moins chargée, le citoyen passionné peut se nourrir de la substance d'entretiens ou de contributions d'un plus haut niveau que celui qu'en général les médias nous offrent. Ainsi Nicolas Sarkozy, Alain Juppé ou Emmanuel Macron apparaissent-ils non pas sous un jour nouveau mais comme des personnalités soucieuses d'enrichir notre connaissance d'elles ou d'amplifier nos interrogations. L'ancien président, candidat explicite à la primaire LR dans quelques jours, vise à être une réponse. Les Français ne veulent plus revoir le combat de 2012. Il parle comme le FN. Combien de fois Nicolas Sarkozy ne nous a-t-il pas affirmé qu'il avait changé !
L'espérance de vie en bonne santé recule depuis 2006 Jeudi, 19 Avril 2012 10:22 C'était un argument phare du gouvernement lors du passage en force de la réforme des retraites : nous vivons plus longtemps, donc nous devons travailler plus longtemps. En effet, les Français jouissent d'une espérance de vie moyenne supérieure à la plupart des autres pays du monde, gagnant chaque année quelques précieux mois. En 2010, les Françaises avaient une espérance de vie de 85,3 ans (contre 84,8 en 2008) et les Français de 78,2 ans (contre 77,8 ans). La vie se prolonge mais l'espérance de vie en bonne santé, elle, recule depuis quelques années, comme le révèle ce jeudi l'Institut national des études démographiques (Ined). Les femmes âgées en moins bonne santé que les hommes Celle des hommes est passée de 62,7 ans à 61,9 ans entre 2008 et 2010, et de 64,6 ans à 63,5 ans pour les femmes [1], relève l'Ined. Recul de l'espérance de vie en bonne santé depuis 2006 Selon les chiffres de l'Insee, l'espérance de vie en bonne santé avait entamé sa baisse en 2006.
Chômage : les chiffres sont truqués en Allemagne comme en France (Dessin de Louison) Du même auteur En utilisant deux méthodes différentes, on peut évaluer le taux de chômage en France entre 16 et 20% de la population en âge de travailler. En lisant les quatre articles en annexe et en fouillant longtemps dans les statistiques, je me suis rendu compte que les chiffres allemands semblent faussés. Méthode pour vérifier le taux de chômage : retraiter des RSA socle et autre chômeurs cachés Le nombre de chômeurs en Allemagne et en France semblent en train de diverger, bilan très flatteur, remarquée et encensée en France par presque tous les commentateurs. En revanche, la comparaison évolue quand on suit le nombre de personnes au chômage ou touchant le RSA socle en France, la loi Hartz en Allemagne. Le taux de chômage des deux pays est à 21% en France et 16% en Allemagne. Comment expliquer ces différences ? La population en âge de travailler baisse en Allemagne et augmente en France Autre méthode pour vérifier le taux de chômage : le taux d’activité
Crise : arrêtons avec l'éternelle référence au "modèle allemand" Angela Merkel le 18/11/11 à Berlin (HANNIBAL HANSCHKE GERMANY OUT/AFP) Dans son édition de dimanche 20 novembre 2011, le plus gros tirage quotidien de la presse française a consacré une page entière à Jean-Louis Thiériot, l'un des co-auteurs du livre "France-Allemagne, l'heure de vérité" sorti chez Tallandier. Son comparse Bernard de Montferrand, ambassadeur à la retraite, coule des jours heureux loin des journalistes de "Ouest-France". Seul Jean-Louis Thériot apparaît en effet dans l'entretien. Après avoir terminé sa carrière de diplomate à Berlin, Bernard de Montferrand gère depuis l'automne 2010 un organisme public à l'objectif ambitieux, Platform, qui réunit les Fonds Régionaux d'Art Contemporain. La compétitivité c'est bien, l'Allemagne c'est mieux "Pourquoi la France a décroché de l'Allemagne" est le titre choisi par "Ouest-France". L'interviewé de "Ouest-France" - "avocat et historien" si j'en crois sa notice bibliographique - ne s'intéresse pas vraiment à la question posée.
Comment ne pas payer ses dettes à son banquier (avec la loi) Titre : Comment ne pas payer ses dettes à son banquier (avec la loi) Auteur : Serge Maître, Membre titulaire du CCSF (Comité consultatif du secteur financier) auprès du ministre de l’Economie et des Finance, il dirige le service juridique de l’AFUB (Association française des usagers des banques) dont il est le secrétaire général. Il intervient en qualité d’expert sur France Bleu pour répondre aux questions des auditeurs. Edition :Librio Memo Publication : Juin 2012 Prix : 3€ Le livre donne des indications sur la manière d’alléger ses charges financières dues à son banquier de manières légales. Pêle-mêle, on y trouve : Comment diminuer/supprimer les frais d’intervention et agios liés aux dépassements de découvert. 4 exemples concrets : - Les réseaux mutualistes contraignent, en générale, leurs clients qui souscrivent un prêt immobilier à investir dans des parts sociales de l’agence. Bref, un livre intéressant.
La grande régression Il est clair qu’il n’existe pas, au sein de l’Union européenne (UE), de volonté politique pour affronter les marchés et résoudre la crise de la dette souveraine. Jusqu’à présent, on avait expliqué la lamentable attitude des dirigeants européens par leur incompétence sans bornes. Ce n’est pas faux. Mais cette explication ne suffit pas, surtout après les récents "coups d’État financiers" qui ont mis fin, en Grèce et en Italie, à une certaine conception de la démocratie. Il est évident qu’il ne s’agit pas seulement de médiocrité et d’incompétence, mais de complicité active avec les marchés. Qu’appelons-nous "les marchés" ? Pour avoir une idée de leur colossale force, il suffit de comparer deux chiffres : chaque année, l’économie réelle crée, dans le monde, une richesse (PIB) estimée à 45 mille milliards d’euros. C’est ainsi que les marchés ont finalement obtenu ce qu’ils voulaient : que leurs propres représentants accèdent directement au pouvoir sans avoir à se soumettre à des élections.
l'envers du décor Le candidat sortant a eu beau vouloir jouer le "soldat Ryan" de la 5ème république, à coup de spots de propagande vantant son prétendu courage,... le peuple ne le considère plus. Le candidat sortant a eu beau atteindre 16 millions de téléspectateurs, en squattant 8 chaines de télévision comme au temps de l'ORTF, ... le peuple a définitivement cessé de l’écouter. Le candidat sortant a eu beau multiplier les annonces de réformes intempestives, qui cette fois-ci "il le jure" porteront leurs fruits, ... le peuple ne croit plus en lui depuis trop longtemps ! Enfin, le candidat sortant a voulu prendre le modèle allemand comme exemple, sa croissance insolente, son déficit taille fine, son coût du travail tout riquiqui et sa balance commerciale débordante, ... mais sans jamais parler de l'envers du décor bien sûr, pourtant tout n'est pas si rose au pays de la bundesliga :
Inégalité et mortalité : la pauvreté tue aussi les riches | Rue8 Une étude internationale évalue à 1,5 million le nombre de décès dus aux disparités de revenu dans les pays riches. Fête des morts au Mexique, l’un des pays les plus mal classés selon l’indice Gini (Daniel Aguilar/Reuters) Logo_ecoles_dete_internationales-2010.jpg Un total de 1,4 million. Cette statistique proprement abasourdissante est tirée d’une méta-recherche publiée en novembre dans le British Medical Journal, et qui fait tranquillement son chemin dans les cercles des sciences sociales. Combinaison de 28 études antérieures couvrant 60 millions de personnes, l’étude fait faire un bond en avant à la connaissance du sujet. Selon les auteurs, de Harvard et de l’université japonaise de Yamanashi, l’inégalité devient mortifère lorsque l’indice Gini, qui en mesure le niveau, dépasse les 0,3 points. Le Canada s’en sort plutôt bien Dans le tableau qui suit, on voit que le risque, et la proportion, de morts prématurés augmente avec l’importance de l’inégalité. inegalite1.png
Les Gaulois sont-ils plus productifs que les autres ? Cocorico ! Dans un accès de gallophilie remarqué par Olivier Bouba-Olga (mais contesté par quelques rabat-joie), Paul Krugman s’appuyait il y a quelques mois sur l’exemple gaulois pour pourfendre le mythe d’une Europe moins productive que les Etats-Unis. Pour étayer sa thèse, l’économiste américain rappelait que la productivité du travail en France (égale à la production divisée par le nombre d’heures travaillées) était supérieure à celle de nos voisins d’outre-Atlantique et réfutait l’argument selon lequel cet écart serait la conséquence d’un taux de chômage plus élevé et d’une durée du travail moyenne plus faible dans notre pays. Oncle Sam-le-glandu aurait-il donc du souci à se faire face à l’irrésistible ascension de Vercingétorix-le-productif ? I/ Une productivité apparente du travail à faire pâlir ? Cliquer pour agrandir II/ Oui, mais… la légende d’Ocedeus Une légende tirée de notre tradition nationale permet d’en douter. III/ Ouf… l’honneur est sauf, par Belenos ! IV/ Et alors ?
La course apparemment irréversible à l'effondrement de la biosphère Jean-Paul Baquiast 29/06/2012 Dans un article que nous avons publié par ailleurs, s'intéressant aux questions méthodologiques concernant es sciences de la prévision, nous avons signalé qu'une équipe pluridisciplinaire internationale suggèrait que les écosystèmes de la planète seraient engagés dans une course irréversible à l'effondrement. Celui-ci signerait nécessairement la fin des civilisations humaines telles que nous les connaissons (Voir en référence ci-dessous: Nature: Approaching a state-shift in Earth’s biosphere). Ce n'est pas le premier des diagnostics inquiétants concernant l'avenir de la biosphère que nous présentons sur notre site, tous émanant de scientifiques confirmés...si bien d'ailleurs que certains lecteurs nous reprochent une propension au catastrophisme. Néanmoins l'originalité des méthodes employées par cette équipe comme la diversité des sources utilisées conduisent à prendre très au sérieux ce nouvel avertissement. Recommandations Références Ref.: Anthony D.