Que font les DRH pour maitriser le climat social ?
Article publié le 08/03/2012 Plusieurs facteurs influent sur le climat social d’une entreprise. Il y a ceux qui sont d’ordre structurels et liés au fonctionnement inhérent de l’organisation (satisfaction des salariés, stress, risques psycho-sociaux,…) et ceux qui dépendent de la conjoncture et de l’environnement externe de l’entreprise, comme la crise actuellement. Les indicateurs que suivent les DRH (absentéisme, accidents du travail, turn-over, mobilité,…) sont conditionnés par le climat social. Il est donc nécessaire de prêter une attention particulière à ce lien social, pivot de la performance de l’organisation. « Les entreprises prennent de plus en plus conscience que le climat social a un réel impact sur leurs enjeux business », indique Yann Soilly, Consultant en organisation et stratégie pour PB Consulting Group. Attention, néanmoins à ne pas confondre les éléments déclencheurs qui impactent l’environnement et le fonctionnement de l’entreprise, de ce qu’il faut mesurer en réalité.
Actualités : Quel climat social dans les entreprises en France, secteur par secteur ?
accueil > actualités > Communiqués de Presse > Quel climat social dans les entreprises en France, secteur par secteur ? Quel climat social dans les entreprises en France, secteur par secteur ? BVA lance le modèle BEST Un diagnostic opérationnel du climat social de votre entreprise Après plus d'un an de R&D, BVA propose aujourd'hui aux entreprises son nouveau modèle d'analyse du Climat Social, BEST (Bien-Être et Satisfaction au Travail) : un modèle fiabilisé pour mesurer et expliquer la satisfaction au travail des salariés. L’indice B.E.S.T. permet de disposer d’un indicateur composite du Bien Être et de La Satisfaction au Travail des salariés, grâce à 50 sous indicateurs regroupés en cinq grandes dimensions du travail : son contenu, les relations avec les collègues, le management, la pression, le lien à l’entreprise. Pour cela, 2 200 interviews représentatives des salariés français d’entreprises de plus de 200 personnes ont été réalisées. Les enseignements de l'étude BEST en France
Symptômes mauvais climat social
La durée légale du travail
Dernière mise à jour le 16 novembre 2010 Synthèse Fixée à 35 heures hebdomadaires pour toutes les entreprises quel que soit leur effectif, la durée légale du travail effectif est une durée de référence, un seuil à partir duquel sont calculées les heures supplémentaires. A savoir Dans certains secteurs – tel le commerce de détail des fruits et légumes, épicerie et produits laitiers - s’applique une durée dite d’équivalence. Sommaire Fiche détaillée Quels sont les temps de travail comptabilisés dans la durée légale ? Le temps de travail effectif Entre dans le calcul de la durée légale du travail, le temps de travail effectif, c’est-à-dire toute période pendant laquelle le salarié est à la disposition de l’employeur, dans l’obligation de se conformer à ses directives sans pouvoir se consacrer librement à des occupations personnelles. Le temps de déplacement professionnel pour se rendre sur le lieu d’exécution du contrat de travail n’est pas un temps de travail effectif.
Enquête de climat social
Si la littérature est abondante pour décrire les effets désastreux d'un mauvais climat social ou l'intérêt évident de le mesurer pour pouvoir ensuite l'améliorer, force est de constater qu'on s'aventure moins volontiers à en donner une définition. Et pourtant, comment mesurer et agir sur quelque chose qu'on ne peut nommer ? Afin de mieux expliciter les objectifs poursuivis par nos enquêtes de climat social, nous avons opté pour une définition qui pour partielle qu'elle soit, rend bien compte selon nous des réalités qu'on souhaite observer et mesurer : « Le climat social est une représentation des relations existant entre l'entreprise et ses collaborateurs forgée au fil du temps par la perception qu'ont ces derniers de la façon dont on les considère, les gère, les fait participer et les informe». Dans cette définition, l'accent est mis sur la représentation des acteurs et leur perception. A titre d'exemple voici quelques thématiques assez couramment abordées : - Le climat de travail,
Quand le DRH fait un burn-out
Ca fait partie du métier... En 2010, Jacky Lhoumeau, alors DRH d'une multinationale de l'industrie pharmaceutique, est chargé par sa direction d'organiser un plan social avec 250 départs sur les 1400 salariés que compte la filiale française. Un plan dont il ne fait pas partie mais "avec des délais drastiques" à tenir. Quelques mois plus tard, il fait un burn-out. Sa souffrance avait pourtant été décelée un an plus tôt par la médecine du travail dans le cadre d'un observatoire du stress au travail. Mais le "dossier" est resté sans suite. L'Entreprise : Quelles ont été les causes de votre dépression ? Jacky Lhoumeau : Je considère avoir été victime d'une forme de harcèlement de la part d'un dirigeant pendant une année entière. C'est donc ce plan de départs qui déclenche tout? Oui. Même si c'était difficile, vous faisiez juste votre travail, non ? En ce qui me concerne ça a été difficile. Comment cela s'est-il traduit ? Par la perte du sommeil. Comment votre hiérarchie a-t-elle réagi?
Démission : droits et interdits - Démission / Licenciement
Démissionner, c’est rompre à son initiative un contrat à durée indéterminée après la fin de période d’essai. Votre employeur n’a pas le droit de refuser votre démission, sauf si vous êtes en CDD (il est interdit d’en démissionner) ou que votre action prouve une volonté manifeste de nuire à l’entreprise. Attention : ne quittez pas votre entreprise sous le coup de la colère. En théorie, il est interdit à l’employé de rompre son Contrat à Durée Déterminée (CDD). En cas d’accord amiable entre les deux partiesS’il y a faute gravePour une raison de force majeure Vous souhaitez quitter votre entreprise mais vous n’avez pas encore trouvé un nouvel emploi ? Pas d’indemnité de licenciementDifficulté à obtenir des allocations chômage (vous devrez attendre 4 mois après votre inscription au Pôle Emploi)Obtention d’un stage de formation plus complexe Certains actes ou événements de la vie peuvent faire croire, à tort, à une démission. Bon à savoir : la « démission forcée » est un cas à part.