Rapport Besson sur l’énergie en 2050 : le déni de réalité continue Deux misérables phrases, et c’est tout ! Comment un rapport de deux cents pages, intitulé « énergies 2050 » et portant le sceau de la République française, peut-il évacuer aussi lestement la question cruciale de l’avenir de la production pétrolière mondiale ? « énergie 2050 »… Rappel : parmi le nombre effarant de sources de premier ordre qui brandissent la menace d’un déclin prochain de la production mondiale de pétrole, figure la banque globale HSBC (repaire notoire de décroissants fumeurs de chanvre bio), qui annonce qu’« il ne reste plus qu’une cinquantaine d’années de pétrole ». Et voici ce que nous disent Claude Mandil et Jacques Percebois, les auteurs du rapport remis à la mi-février au ministre de l’économie, Eric Besson : Voilà, voilà… Ne cherchez pas d’approfondissements, il n’y en a pas. Ah si, pardon ! Lacunaire pensée magique. [ Source : Exxon – prospective par l’Association for the Study of Peak oil (ASPO) ] M. La peur du syndrome de Cassandre, encore et toujours.
Accueil BOLCHEVIQUE – Les dossiers secrets du MI5 contre Charlie Chaplin Charlie Chaplin - AFP Mille neuf cent cinquante-deux, en pleine guerre froide avec l'Union soviétique, soudés derrière le sénateur Joseph MacCarthy, les Etats-Unis traquent sans relâche les "traîtres" communistes. La chasse aux sorcières, ouverte deux ans plus tôt, et qui durera jusqu'en 1954, vise tous les milieux sans distinction. Déjà mondialement connu pour ses films Les Temps modernes (1936) et Le Dictateur (1940), l'acteur et réalisateur britannique Charlie Chaplin est dans le viseur des maccarthystes. Pour les services du renseignement intérieur américain, le FBI, il est "un bolchévique de salon d'Hollywood". En 1952, le FBI demande à son homologue britannique, le MI5, de l'aider dans la collecte d'informations pouvant corroborer ses soupçons. Le dossier ouvert en 1952 par le MI5 sur Charlie Chaplin – numéro PF710549 –, rapporte le Guardian, a été divulgué vendredi par les Archives nationales britanniques (en consultation payante sur leur site).
BIP40 Les drôles de partenaires de colloque de Christian Vanneste Jeudi 16 février, Christian Vanneste est l'un des invités- vedette d'un colloque assez marqué. Il doit y prononcer le mot d'introduction. Christian Vanneste est ce député UMP du Nord, à qui le parti présidentiel vient de retirer son investiture et qui pourrait faire l'objet d'une exclusion, à la suite de propos niant la déportation d'homosexuels en France durant la Seconde Guerre mondiale. La réunion de jeudi est intitulée "Peut-on raisonnablement calculer le coût de l'immigration?". Elle se tient dans une salle parisienne familière à l'extrême droite, dont la presse s'est fait d'ailleurs l'écho. Elle est organisée par l'Institut de géopolitique des populations, structure dont le principal animateur est Yves-Marie Laulan, ancien banquier, conférencier, qui a travaillé pour plusieurs organisations internationales. Club de l'Horloge Ainsi doit intervenir Jean-Yves Le Gallou, directeur de Polémia et "horloger". M.
Tracking the Internet of Things ARGENTINE-PÉROU • Comment 13 opposants ont été éliminés lors du Mondial 1978 L'organisation de la Coupe du monde à Buenos Aires a toujours eu un goût de soufre. Il est aujourd'hui confirmé que la victoire de l'Argentine face au Pérou (6 à 0) était le résultat de petits arrangements entre dictatures : la première s'est qualifiée pour la finale, le second s'est débarrassé de 13 opposants. C'est une première : le témoignage d'un rescapé de l'opération Condor [nom de code d'un accord – longtemps resté secret – passé dans les années 1970 entre les dictatures latino-américaines pour éliminer les opposants sur tous leurs territoires] soutient la théorie selon laquelle la victoire de l'Argentine contre le Pérou au cours de la Coupe du monde de football de 1978 était le résultat d'une entente entre les dictateurs des deux pays, afin de redorer le blason du régime argentin, accusé à plusieurs reprises d'atteintes aux droits de l'homme.
VU – Londres admet avoir tenté d’espionner Moscou à l’aide d’un « faux rocher » Un proche de l'ex-premier ministre britannique Tony Blair a reconnu, dans un documentaire de la BBC diffusé jeudi, le bien-fondé d'accusations d'espionnage portées en 2006 contre Londres par la Russie, après la découverte par les services russes d'un faux rocher bourré d'équipements électroniques à Moscou. Jonathan Powell, chef du cabinet de M. Blair, a reconnu que "le faux rocher était embarrassant", que "clairement les Russes étaient au courant depuis un moment et le gardaient en réserve pour l'utiliser à des fins politiques". "Ils nous ont pris la main dans le sac", a-t-il convenu. La Russie avait accusé Londres d'espionnage en janvier 2006, mais aucun responsable britannique n'avait à ce jour reconnu les faits. Le film montrait des individus, désignés par la télévision russe comme des espions britanniques, marchant lentement à proximité du faux roc, puis un homme qui l'emportait avec lui. Cette entrée a été publiée dans Actualité.
GRÈCE • Pas d'austérité pour les militaires Frégates, blindés, chasseurs-bombardiers et sous-marins…alors que les citoyens se serrent la ceinture, la Défense échappe aux coupes budgétaires. A la grande satisfaction des Etats fournisseurs — Allemagne et France en tête. presseurop.eu 11 janvier 2012 | Partager : L’homme a en tête la liste des commissions du ministère grec de la Défense : près de 60 avions de combat de type Eurofighter, pour peut-être 3,9 milliards d’euros. Des frégates françaises pour plus de 4 milliards, des patrouilleurs pour 400 millions ; et la modernisation nécessaire de la flotte hellène existante coûterait à peu près autant.A cela s’ajoutent les munitions pour les chars lourds Leopard, et il faut aussi remplacer deux hélicoptères Apache de fabrication américaine. On voit souvent notre interlocuteur sur les photos, à côté du ministre [de la Défense] ou de généraux ; il leur téléphone régulièrement, il sait donc de quoi il parle.
Pourquoi Guantanamo n'est toujours pas fermé ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Soren Seelow C'était l'un des symboles de l'ère Bush. Guantanamo est en passe de devenir celui des promesses non tenues de l'administration Obama. Pire qu'un héritage encombrant, une malédiction. Deux ans plus tard, et près de dix ans ans après l'arrivée des premiers détenus en provenance d'Afghanistan, le camp Delta est toujours opérationnel, preuve persistante aux yeux du monde que les Etats-Unis ont tourné le dos au droit international et à la morale au nom de la guerre contre le terrorisme. Le blog de Corine Lesnes : "Guantanamo, dix ans de trop" Depuis son ouverture en janvier 2002, la prison a accueilli 779 détenus venus de 48 pays, dont 220 Afghans. L'idée d'en finir avec Guantanamo ne date pourtant pas de l'élection d'Obama. Le blocage du Congrès Le 20 mai 2009, quatre mois après l'investiture d'Obama, le Congrès, pourtant dominé par les démocrates, inflige un rare camouflet au nouveau président. Le retour des tribunaux d'exception
CANADA • La démocratie québécoise gangrenée par la corruption Des mallettes remplies de billets de banque circulent au Québec pour financer les partis politiques. Un système dénoncé par un rapport d'enquête remis début septembre au gouvernement. Celui-ci refuse pourtant de mettre en place une commission d'enquête, regrette "Le Devoir". Le rapport de l'Unité anticollusion (UAC) [remis au gouvernement début septembre] confirme ce que tout le Québec sait. Ce système, les médias l'avaient mis au jour il y a trois ou quatre ans. Sont en cause de grandes entreprises de construction [de BTP] regroupées en cartel, d'importantes sociétés d'ingénieurs, des fonctionnaires, des politiciens et le crime organisé. Que dire de ces révélations si ce n'est réitérer qu'il s'agit d'un vaste scandale qui nécessite une réaction à la mesure du système en cause ? On est encore bien loin de voir des bandits en prison. Le résultat d'une enquête publique serait, n'en doutons pas, une véritable boîte à surprise.
ÉTATS-UNIS • L'assassinat d'Al-Aulaqi, illégal et contre-productif Vendredi 30 septembre, l'imam américano-yéménite Anwar Al-Aulaqi, lié à Al-Qaida, a été assassiné par la CIA. Depuis, des voix s'élèvent aux Etats-Unis pour dénoncer des méthodes contraires à la Constitution. Dont celle de l'imam américain qui signe cette tribune. Anwar Al-Aulaqi, l’imam américain tué vendredi 30 septembre dans une attaque de drone de la CIA au Yémen où il était réfugié depuis 2004, est apparemment le premier citoyen des Etats-Unis officiellement visé par la politique d’assassinat ciblé de notre gouvernement. Cet assassinat est inconstitutionnel car le cinquième amendement stipule que "nul ne peut être privé de sa vie, de sa liberté ou de ses biens sans procédure légale régulière". Cet assassinat est également hypocrite car les Etats-Unis ont coutume de dénoncer (à juste titre) toute exécution illégale commise par un autre gouvernement. Al-Aulaqi est né au Nouveau-Mexique en 1971, où son père, d’origine yéménite, était en troisième cycle universitaire.
FRANÇAFRIQUE • A Abidjan, les révélations de Robert Bourgi n'étonnent pas grand monde L'avocat français affirme avoir remis à Jacques Chirac et Dominique de Villepin des sacs de billets, venant notamment de Laurent Gbagbo. Mais Abidjan est loin d'en avoir tiré le profit escompté, constate avec aigreur le quotidien Le Nouveau Courrier, favorable à l'ex-président ivoirien. 12 Septembre 2011 | Partager : Dans son interview [au Journal du Dimanche du 11 septembre] où il raconte par le menu les moeurs des dirigeants français en matière de gangstérisme d’Etat, Robert Bourgi évoque les 3 millions de dollars [2,2 millions d'euros] que [l'ancien] président Laurent Gbagbo aurait donnés à Jacques Chirac comme "contribution" à sa campagne électorale [celle de 2002 ; Robert Bourgi affirme avoir remis cette somme en mains propres à Dominique de Villepin, alors secrétaire général de l'Elysée]. Mais cette demi-révélation n’apprendra rien de fondamental aux personnes les mieux informées à Abidjan, qui ont toutes entendu parler de cette histoire.