4 discours Freud dans Malaise dans la civilisation, nous montre que les institutions des sociétés, la manière dont les hommes se gouvernent, établissent des lois, dirigent leurs échanges – au premier rang desquels, comme le montrent les anthropologues, figurent ceux qui déterminent l'alliance et la filiation – ne peuvent aboutir à un résultat pleinement satisfaisant, malgré les sacrifices pulsionnels exigés. Même la sécurité, la permanence de la vie, n'est garantie que dans des limites étroites et au prix d'efforts constants. Les satisfactions libidinales autorisées sont toujours marquées d'inaccomplissement. La logique du signifiant, mise en évidence par Lacan, permet de concevoir que ce Malaise n'est pas la conséquence d'une sorte d'imperfection, d'immaturité des hommes, qu'un surcroît de civilisation, d'éducation, de police, pourrait réduire. Au contraire, cette souffrance de l'homme est liée à ce qui le cause comme sujet. Le "malaise dans la civilisation" s'origine ici.
L'inconscient est-il un autre Moi ? "Dans certaines maladies et, de fait, justement dans les névroses, que nous étudions [...] le moi se sent mal à l'aise, il touche aux limites de sa puissance en sa propre maison, l'âme. Des pensées surgissent subitement dont on ne sait d'où elles viennent ; on n'est pas non plus capable de les chasser. Ces hôtes étrangers semblent même être plus forts que ceux qui sont soumis au moi. [...] La psychanalyse entreprend d'élucider ces cas morbides inquiétants, elle organise de longues et minutieuses recherches, elle se forge des notions de secours et des constructions scientifiques, et, finalement, peut dire au moi : « Il n'y a rien d'étranger qui se soit introduit en toi, c'est une part de ta propre vie psychique qui s'est soustraite à ta connaissance et à la maîtrise de ton vouloir. [...] Tu crois savoir tout ce qui se passe dans ton âme, dès que c'est suffisamment important, parce que ta conscience te l'apprendrait alors. "L'homme est obscur à lui-même ; cela est à savoir.
Audiophones de Jacques Lacan (1) (audios et liens vidéos). Bonjour M. Valas, d’abord merci pour votre site et tout ce matériel sonore de Lacan ! C’est une vrai plaisir et une vraie mine ! Ayant télécharger tous ces documents et les réorganisant à partir des versions écrites du séminaire, je vous écris pour signaler quelques erreurs - surtout de codification des fichiers, et « quelques séances manquantes ». Sur le séminaire « L’Angoisse » : 1 - La 2éme séance (21 11 62) dure 11mn42. 2 - La séance que vous identifiez comme étant la 2ém (3em fichier en partant du haut sur votre site) comporte deux erreurs : 1) elle est datée du 14 11 62 (ce qui correspondrait à la 1re séance) 2) en réalité, le fichier que vous avez chargé sur le site est celui de la 4éme séance (05 12 62) - fichier qui est donc chargé deux fois sur votre site (en fait 3 fois… il revient par la suite). 3 - A partir de la 4em séance en partant du haut sur votre site - celle du 05 12 62 - il y a un décalage d’identification. 4 - Une question encore sur ce séminaire. Voilà !
Névroses et psychoses "Les paranoïaques présentent dans leur attitude ce trait frappant et généralement connu, qu'ils attachent la plus grande importance aux détails les plus insignifiants, échappant généralement aux hommes normaux, qu'ils observent dans la conduite des autres ; ils interprètent ces détails et en tirent des conclusions d'une vaste portée. Le dernier paranoïaque que j'ai vu, par exemple, a conclu à l'existence d'un complot dans son entourage, car lors de son départ de la gare des gens ont fait un certain mouvement de la main. Un autre a noté la manière dont les gens marchent dans la rue, font des moulinets avec leur canne, etc. Freud, Psychopathologie de la vie quotidienne, 1901, trad. "Même lorsqu'on sentait que ce qui était dit émanait d'un individu, le fragment du moi, d'où venaient les mots et les actes, n'était pas Julie.
Persée : Portail de revues en sciences h... Qu'est-ce que l'inconscient ? Comment fonctionne-t-il ? "Mademoiselle Elisabeth v. R… Au cours de l'automne 1892, un médecin de mes amis me demanda d'examiner une jeune fille qui, depuis plus de deux ans, souffrait de douleurs dans les jambes et marchait avec difficulté. Je l'interrogeai donc sur les circonstances et les causes de la première apparition de ses douleurs. J'avais compris depuis longtemps de quoi il s'agissait. Freud, Études sur l'hystérie (1893), tr. "Il n'y a dans ce système ni négation, ni doute, ni degré dans la certitude. Il y règne une plus grande mobilité des intensités d'investissement. Les processus du système Ics sont intemporels, c'est-à-dire qu'ils ne sont pas ordonnés dans le temps, ne sont pas modifiés par l'écoulement du temps, n'ont absolument aucune relation avec le temps. Pas davantage les processus Ics n'ont égard à la réalité. Freud, Métapsychologie (« l'inconscient »), 1915, tr. fr. Wilhelm Reich, La Psychologie de masse du fascisme (1933), trad. Shri Aurobindo, Lettres sur le yoga, 1926-1942, II, p. 146.
How to Measure Human Distress? | DxSummit.org Why do doctors use the DSM? To anticipate and contain by categorizing and “labelling” madness. The latest version of the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM-5) was made public recently at the American Psychiatric Association conference in San Francisco. It is a text addressed to psychiatrists in need of terminology for measuring human distress. The simplifications and limitations introduced by the DSM–first in the USA and then around the world–to the development of concepts, designations and practices, as well as to the organisation of preventive measures and treatment, are considerable. As part of these limits, classifying must come after thinking and not vice versa. Psychoanalysis passionately wants us to take history and culture into account. Why do doctors fall for these simplifications? On the key questions surrounding the diagnostic thresholds for defining mental disorders, Dr. Primo Levi, writer and chemist [2], claimed: Let us recall that Mr. References
Les neurones , la conscience, l'inconscient Accueil Menu général Aller au menu cite des science Fil d'ariane Menu local Aller au contenu Bas de page Raccourcis accès au calendrier Raccourci vers les ressources (menu de gauche) Raccourci vers la partie agenda Raccourcis accès aux étages Raccourcis accès au calendrier Raccourci vers les ressources (menu de gauche) Raccourci vers la partie agenda universcience.fr La Cité des sciences Accueil Au programme Préparer ma visite Le Palais de la découverte Nous connaître Connaître universcience Connaître la Cité Connaître le Palais Connaître la Géode Domaines d'activité Se documenter Bibliothèque Conférences de la Cité Conférences du Palais Ressources thématiques universcience-vod Editions Cité des métiers Cité de la santé Carrefour numérique Laboratoire Lexique S'informer Science Actualités universcience.tv à la Une des régions Visite + Recherche Accueil > Se documenter > Conférences > Saison 2008 - 2009 > Les neurones , la conscience, l'inconscient Le programme de septembre 2011 à août 2012 Calendrier Qui sommes nous ?
La culpabilité (2/4) : psychanalyse du crime - Idées Par Adèle Van Reeth Réalisation : Somany Na Lectures : Georges Claisse Deuxième temps de notre semaine sur la culpabilité, du péché originel, hier, à la possibilité du pardon, jeudi, avec mercredi, la question de la culpabilité juridique et la difficile proportion entre la nature du crime et l’ampleur de la peine, mais avant cela, aujourd’hui, j’ai le plaisir d’accueillir le psychanalyste Paul-Laurent Assoun qui vient tenter de déceler le mystère du passage à l’acte, où ce qui fait que tous les coupables ne sont pas des criminels devant la justice. D’où vient le désir, ou la nécessité, de franchir le seuil qui sépare le fantasme du meurtre effectif ? Paul-Laurent Assoun MC © Radio France Références musicales: - Luis Bacalov, Second Kill - Thomas Fersen, Monsieur Extraits: - La Maison du Docteur Edwards (Hitchcok, 1945) - La cérémonie (Claude Chabrol, 1995)
L'inconscient N'oubliez pas de cliquer sur les liens des différentes problématiques, afin d'accéder à un choix de textes relatifs à cette problématique particulière. Introduction : conscience et inconscient - L'inconscient permet-il autant que la conscience de définir l'homme ? I. L'inconscient existe-t-il ? - Peut-on ne pas savoir ce que l'on fait ? - "L'inconscient parle en nous." 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. a. 8. III. - Peut-il y avoir une science de l'inconscient ? IV. 1. - Admettre l'existence de l'inconscient est-ce rendre vain tout effort de lucidité à l'égard de soi-même ? 2. - Suis-je responsable de ce dont je n'ai pas conscience ? 3. - L'hypothèse de l'inconscient exclut-elle toute connaissance de soi ? V. Retour au programme des séries générales
Adeline Landolt Psychanalyse psychothérapie Adolescents - Adultes - Couples 7 rue d’Assas, 75006 Paris Téléphone : 06 70 47 00 11 La psychanalyse et la psychothérapie s’adressent à : - des adolescents en perte de repères, en recherche d’identité ; -des adultes ayant subi un deuil, une séparation difficile, une rupture douloureuse ou une perte d’emploi et n’arrivent pas à la surmonter ; -des personnes souffrant de phobies, de pensées obsédantes ou de compulsions obsessionnelles ; -des hommes et des femmes désorientés et déprimés, dépassés par leurs accès d’angoisse ; -des personnes souffrant de troubles physiques excluant des causes organiques ; - des malades atteints d’une pathologie grave ou chronique, ayant besoin d’être soutenus dans leur épreuve ; - des couples dont la relation se détériore et veulent comprendre la raison de son dysfonctionnement et comment tenter de retrouver l’harmonie conjugale ; Adeline Landolt - 5 rue d’Assas, 75006 Paris - 0670470011
Textes sur l'inconscient Dès le XVIIe siècle, Spinoza soulignait que nous ignorons « ce que peut le corps », anticipant ainsi l’idée d’inconscient : Personne n’a jusqu’à présent déterminé ce que peut le Corps, c’est-à-dire que, jusqu’à présent, l’expérience n’a enseigné à personne ce que le Corps est en mesure d’accomplir par les seules lois de la Nature, considérée seulement en tant que corporelle, et ce qu’il ne peut accomplir sans y être déterminé par l’Esprit. Car personne jusqu’ici n’a acquis une connaissance assez précise de la structure du Corps pour en expliquer toutes les fonctions, et nous ne dirons rien de ce que l’on observe souvent chez les animaux et qui dépasse de loin la sagacité humaine, ou des nombreuses actions qu’accomplissent les somnambules pendant leur sommeil et qu’ils n’oseraient pas entreprendre pendant la veille ; tout cela montre assez que le Corps, par les seules lois de sa nature, a le pouvoir d’accomplir de nombreuses actions qui étonnent son propre Esprit. Freud, Métapsychologie
Revue Libres cahiers pour la psychanalyse 2013/1, En deçà des mots En anthropologie et en sciences sociales, il est implicitement admis que la naissance du langage coïncide avec le surgissement de la vie psychique. Comment la psychanalyse aborde-t-elle cette question ? Comme toute science, elle use de la langue, mais elle n’use que d’elle, tant pour la connaissance des profondeurs de l’appareil psychique que pour la transformation durable de celui-ci en vertu de sa mission psychothérapeutique. Elle convoque de surcroît, dans ses exercices pratiques et théoriques, tous les régimes de la parole (narration, mémoire, passion, dispute) ou de l’écriture (récit clinique, spéculation). La psychanalyse dispose ainsi d’expériences de la langue qui lui permettent d’expliciter ce que l’homme fait quand il parle. Page 7 à 7 Le double langage de la parole Page 31 à 41 Monde muet, avec Hofmannsthal et Ponge Page 43 à 57 « L'origine est une Troie qui brûle » Page 59 à 74 « La psychanalyse est avant tout un art de l'interprétation » Page 75 à 81 Page 83 à 97 Dieu: un nom ?
John Cleese on the Origin of Creativity British actor John Cleese is best known for his comedic talent as one of the founding members of Monty Python, which makes his intellectual insights on the origin of creativity particularly fascinating. This talk from the 2009 Creativity World Forum in Germany is part critique of modernity’s hustle-and-bustle, part handbook for creating the right conditions for creativity. “We get our ideas from what I’m going to call for a moment our unconscious — the part of our mind that goes on working, for example, when we’re asleep. So what I’m saying is that if you get into the right mood, then your mode of thinking will become much more creative. But if you’re racing around all day, ticking things off a list, looking at your watch, making phone calls and generally just keeping all the balls in the air, you are not going to have any creative ideas.” ~ John Cleese This video permanently resides in Open Culture’s collection of Cultural Icons.