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ETHIQUE DU DON D'ORGANE Texte d'une conférence faite au comité éthique du G.H.A.M (Groupement Hospitalier Aube Marne) le 8 novembre 2012 à Sézanne (51) Claude Stéphane PERRIN A. Introduction L'éthique et la morale, de quoi on parle? - Commission de l'éthique en science et en technologie Les mots « éthique » et « morale » renvoient à une dimension importante des actions humaines, visible dans des situations de la vie courante. Par exemple, on est souvent confrontés à des problèmes moraux ou éthiques : « Ma collègue et amie commet souvent de petits vols dans la réserve des fournitures de bureau. La législation en matière de don d'organes Les principes aujourd’hui applicables en France en matière de dons d’organes sont principalement issus de la loi bioéthique du 6 août 2004, et des suivantes jusqu'à celle de 2016. Il est possible de donner un organe ou des tissus après sa mort, voire de son vivant. L’organe humain peut se définir ainsi : c’est une partie du corps destinée à remplir une fonction propre ou nécessaire à la vie (v. par ex., Larousse Classique). La loi, depuis les origines, distingue : les organes en eux-mêmes : cœur, poumons, reins, foie, pancréas, intestins,les tissus : peau, os, cornées, valves cardiaques, moelle osseuse, etc.
Nouveau décret, qu’est ce qui a vraiment changé en 2017 ? Depuis le 1er Janvier, un nouveau décret concernant le don Quand on parle de don d’organes ou de tissus, on fait référence à la volonté de la personne qui va être prélevée. Quand on parle de prélèvement, on fait référence à l’acte médical qui est rendu possible par le don. En France, le prélèvement ne peut pas se faire sur une personne qui était contre le don. d’organes et de tissus est appliqué en France. Ce décret ne modifie pas les 3 grands principes de la loi de bioéthique La bioéthique se rapporte à la réflexion sur les problèmes éthiques et moraux liés à la recherche sur le vivant et ses parties (gènes, organes, produits issus du corps humain comme le sang, le sperme ou les embryons). Elle vise à assurer le respect et la protection de chacun face aux progrès des connaissances et des techniques.
Une greffe ne dure en général pas toute la vie En pratique, on utilise un indice statistique pour évaluer la longévité d’une greffe : la « demi-vie du greffon ». Il s’agit de la durée au bout de laquelle la moitié des reins greffés fonctionne encore. À l’heure actuelle, en France, la demi-vie d’un greffon issu d’un donneur vivant est d’environ 20 ans, contre 14 ans pour un rein provenant d’un donneur décédé). Témoignage du personne greffée : bons résultats Publié le : 04-11-2016 Entretien avec Dominique, San Claudienne. Vous fêtez ce mois-ci vos quarante ans de greffe de rein. Quarante ans de vie avec le rein d’un même donneur. C’est un magnifique record. A quoi attribuez-vous cette longévité ? Les modalités du don d’organes ou de tissus - Respect de la personne et vie privée - Ministère des Solidarités et de la Santé Il est possible de donner un organe ou des tissus de son vivant ou après sa mort.92% des dons d’organes ou de tissus viennent d’une personne décédée.Permettre le prélèvement de ses organes ou de ses tissus après son décès est un acte de générosité et de solidarité. Ce geste permet de sauver des vies. Depuis la loi du 22 décembre 1976 (loi Caillavet), chacun est présumé donneur, sauf en cas de refus exprimé de son vivant. Ce principe a été réaffirmé a plusieurs reprises par le législateur et encore une fois par la loi de modernisation du système de santé du 26 janvier 2016. La récente loi éclaircit le rôle des proches et précise comment refuser de donner ses organes.
Loi Don d'organe Ministère de la Santé Quelle est la situation actuelle en matière de dons d’organes ? Depuis 1976 en France, et comme dans de nombreux pays, le principe du consentement présumé s’applique au don d’organes : si la personne n’a pas exprimé son refus de son vivant, notamment en s’inscrivant sur le registre national tenu par l’Agence de la biomédecine (ABM), ses organes peuvent être prélevés pour permettre à plusieurs patients de bénéficier d’une greffe. Après le décès, le refus peut être rapporté par les proches, dont le témoignage est essentiel pour recueillir les informations médicales nécessaires à l’évaluation de la situation. Nul organe n’est prélevé en cas d’opposition des proches. La qualité du dialogue avec ces derniers est donc un élément déterminant de la chaîne de solidarité que constitue le don d’organes.