Je loue ta voiture, tu loues mon costume, on sauve la planète Basée sur l’idée de partage, la « consommation collaborative » est une pratique qui se développe de plus en plus. « Chèvre pour tondre votre pelouse de manière écologique – location à la journée par couple de deux – 10 euros. » Ceci n’est pas une blague, mais une annonce trouvée sur le site e-loue, où les particuliers pratiquent la « consommation collaborative ». Le concept s’applique à tous les objets que l’on possède et que l’on n’utilise pas tout le temps, ou que l’on n’a pas besoin d’acheter. Comme l’expliquait déjà en 2000 Jeremy Rifkin dans son livre sur l’économie de l’accès ( « The Age of Access »), on n’est « pas toujours heureux d’hyperconsommer ». Du coup : « La notion de propriété et la barrière entre vous et ce dont vous avez besoin sont dépassées. » Un brin révolutionnaire, le site « Collaborative consumption » proclame ainsi comme slogan : « Ce qui est à moi est à toi. » (Voir la vidéo de présentation, en anglais) « Des produits plus chers mais plus solides »
La troisième révolution industrielle va-t-elle sauver le monde ? Dans un essai en forme de récit prophétique, Jeremy Rifkin pose le paradigme de l'ère post-carbone, qui sera fondé sur les énergies renouvelables décentralisées et suscitera un modèle sociétal coopératif, par une nouvelle forme de conscience, empathique et globale. Le prix du pétrole flambe, mais les dirigeants de ce monde persistent à ne pas voir la corrélation entre hausse du prix de l'énergie, dégradation du pouvoir d'achat et spirale de la dette. Ces signaux sont pourtant liés et ils sont annonciateurs de la fin de la deuxième révolution industrielle, dont la récession actuelle illustre les derniers soubresauts. Le mérite majeur de l'ouvrage fleuve du célèbre prospectiviste américain Jeremy Rifkin, La troisième révolution industrielle. Selon le deuxième principe de la thermodynamique énoncé en 1865 par le physicien allemand Rudolf Clausius, l'énergie du monde se dégrade irréversiblement. Energie et économie sont intrinsèquement liées Des fossiles élitistes au pouvoir latéral
Collaborative Consumption explodes in Latin America At the end of 2010 a Spanish Google search for “consumo colaborativo” only rendered few results, among them this note from the Discovery Channel Latin America and an article on Argentina’s Rolling Stone website (2011), which were mostly focused on American examples. We are now in 2012 and I am pleased to report that collaborative consumption projects in Latin America have exploded. Would you like to learn more about some of these interesting projects? The truth is that several countries in Latin America (Chile, Brazil, Argentina, Mexico, etc.) are among the few in the world that are currently “growing” (detailed report UN ), ie: apart from consumption and mass access to monetized goods/services. It is often argued that collaborative consumption is only a reaction to the current economic crisis, and therefore, people will return to their “normal” habits of hyperconsumption (as it happened in Argentina after the 2001 crisis). Mobility as a driver of change Mobility does not end with cars.
une police de caractère | animal social Pour contribuer à redéfinir l'identité de leur ville, un designer et un consultant de Chattanooga ont lancé Chatype : bien mieux qu'Arial ou Times new roman, il s'agit d'une police de caractère créée spécialement pour leur ville, Chattanooga. La police ("font type" en anglais) Chatype permettra d'ajouter une touche d'identité et de créativité à cette ville située au bord du Tennessee, dans le vieux South des Etats-Unis. Comme un parfum du meilleur des deux mondes Si l'idée de Chatype est née d'une rencontre entre un designer et un consultant dans un coffee shop de la ville, elle va se concrétiser grâce à l'internet "social" : en l'occurrence, grâce au site Kickstarter. Les promoteurs de Chatype ont lancé un appel à financement à hauteur de 10.000 dollars sur ce site de "crowdfunding" (financement par les internautes). Le 17 février, plus de 140 soutiens s'étaient déjà engagés à apporter plus de 7000 dollars. Chatype: A Typeface for Chattanooga!
Le gratuivorisme, pour une société sans argent, gagne l'Argentine Le gratuivorisme, pour une société sans argent, gagne l'Argentine BUENOS AIRES (Argentine) - La recherche d'une société sans consumérisme et sans argent, un mode de vie alternatif né aux Etats-Unis où il est appelé freeganisme, autrement dit gratuivorisme, gagne de nouveaux adeptes parmi les jeunes en Argentine. J'essaye de vivre sans argent, dit à l'AFP Ariel Rodriguez Bosio, 34 ans, qui se veut gratuivore ou freegano. J'essaye d'encourager une nouvelle société et de ne plus soutenir cette vieille société injuste, ajoute-t-il. Ariel, l'allure sportive et le regard perçant, fondateur de l'ONG Arco Iris universal (Arc-en-ciel universel), a renoncé au téléphone portable et à la télévision, porte des vêtements sans marque et préfère le citron au déodorant. Le gratuivorisme consiste à consommer ce qui est gratuit en créant des réseaux d'entraide afin de dénoncer le gaspillage alimentaire et la pollution générés par les déchets dans la société occidentale.
Le droit, un frein à l’émergence de “l’économie de la connaissance” ? | le Blog de Yann BERGHEAUD En 2007, dans son réexamen du marché unique, la Commission a souligné la nécessité de favoriser la libre circulation de la connaissance et de l’innovation – la « cinquième liberté » – au sein du marché intérieur. La libre circulation de la connaissance et de l’innovation se situe donc au même rang que la sacro-sainte libre circulation des marchandises et des services. Il s’agit donc de permettre la création d’une véritable économie de la connaissance désignant ici une activité économique fondée sur des ressources intellectuelles. Comme le souligne le livre vert de l’Union Européenne consacré au « droit d’auteur dans l’économie de la connaissance« . Parallèlement, au niveau fonctionnel, le système LMD mettant en place une grille de lecture unique des diplômes nationaux fut instauré. Tout semble donc être en bon ordre de marche pour l’émergence de l’économie de la connaissance, il ne manque plus que des productions et des services.
Partager plus pour consommer moins ! Si des services mercantiles comme Communauto ou même Bixi — où les gens peuvent «emprunter» un moyen de transport plutôt que d’acheter le véhicule en question — prennent leur envol, les adeptes de consommation collaborative, eux, opteront plutôt pour une location de vélo ou de voiture entre individus. D’autres iront jusqu’à faire du troc d’objets, de la cuisine collaborative (achats groupés d’aliments pour réduire les coûts — et le gaspillage), de l’artisanat et autres moyens. Une question de sous Bien que l’idée d’une communauté axée sur le partage et la collaboration soit très louable, les gens, lorsqu’interrogés, admettent volontiers qu’il s’agit d’abord et avant tout d’une question de coût: il y a des économies à faire. Le fait que ce mouvement soit surnommé «économie de partage» ne signifie pas toutefois que les biens ou services soient gratuits. La puissance des réseaux sociaux Mais il ne s’agit pas seulement de confiance. Mode passagère ou mode de vie? Exemples de sites collaboratifs
La classe créative au secours des villes ? La « classe créative », salut des politiques urbaines ? Pour l’économiste régional Richard Florida, il existe dans nos sociétés une « classe créative » regroupant ceux qui, dans l’économie contemporaine, élaborent de nouvelles idées, technologies et contenus créatifs (Florida 2002). Cette classe recouvre une grande variété de métiers, puisqu’il cite entre autres les métiers de la haute technologie, du divertissement, du journalisme, de la finance, ou de l’artisanat d’art. À la notion de classe créative, Florida associe une théorie du développement économique des villes qui fait de l’attraction de membres de la classe créative une clé de la création d’activités nouvelles. Elle a connu un retentissement considérable. Tester l’hypothèse Nous avons participé à un programme européen destiné à tester les thèses de Florida sur 13 villes européennes, dont 11 sont prises en considération ici [3]. Tableau 1 - Constitution de l’échantillon (11 villes) Données : enquête Acre (2007)
Alimentation : qui empoche quoi quand on passe à la caisse Votre steak est emballé, pesé et bien rangé sur l’étal. D’un geste nonchalant, vous le placez dans votre chariot et continuez votre balade entre les rayons. Vous en oublieriez presque que votre pièce de viande n’est pas venue là à pattes. Si elle est ici, c’est grâce au travail d’(au moins) un agriculteur, un industriel, un intermédiaire, un cariste et bien d’autres encore. Autant de gens dont vous ne verrez jamais la trombine mais que vous allez, indirectement, payer en passant à la caisse. Qui touchera le plus ? L’Observatoire français des prix et des marges vient d’établir un indice – appelé « l’euro alimentaire du consommateur » permettant de répondre à vos questions sur votre steak et autres achats. La répartition se fait comme suit : Conclusion ? L’agriculteur dindon de la farce ? Quand vous achetez de la nourriture, vous payez donc d’abord sa commercialisation, son emballage, sa publicité, les importations nécessaires à sa fabrication... et enfin le producteur lui-même.