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#Lift12 : Notre surcharge informationnelle en perspective

#Lift12 : Notre surcharge informationnelle en perspective
Une passionnante lecture de Xavier de la Porte nous a récemment présenté Anaïs Saint-Jude (@anaisaintjude), fondatrice et responsable du programme BiblioTech de la bibliothèque de Stanford. Elle était sur la scène de Lift 2012 pour mettre en perspective la question de la surcharge informationnelle, l’un des maux qu’on attribue aux nouvelles technologies. Mais est-ce si sûr ? Anaïs Saint-Jude, dans sa présentation intitulée de Gutenberg à Zuckerberg, a commencé par faire référence à L’homme sans qualité de l’écrivain autrichien Robert Musil. Cet épais roman qui se déroule en 1913, au crépuscule de l’empire austro-hongrois, montre comment l’individu passe sa vie dans ses propres sensations, pensées, perceptions. Dans l’un des chapitres du livre, le général Stumm visite l’ancienne bibliothèque impériale d’Autriche et est confronté à un ordre dont l’infinité dépasse ses capacités d’entendement. Image : Anaïs Saint-Jude sur la scène de Lift, photographiée par Ivo Näpflin pour LiftConference.

Réseaux sociaux (3/3) : ces algorithmes qui nous gouvernent Les 12 et 13 décembre 2011 se tenait à Lyon un colloque universitaire sur les réseaux sociaux organisé par l’Institut rhône-alpin des systèmes complexes. Suite et fin de notre compte rendu… Les algorithmes peuvent-ils se tromper ? Tarleton Gillespie professeur à l’université Cornell devait conclure ces deux jours, mais il n’a pu être présent. La réflexion de Tarleton Gillespie prend son origine dans les contestations émises à l’encontre de Twitter, accusé de censurer sa liste de Tendances. Bien sûr, la vigueur et la persistance de la charge de la censure n’est pas surprenante, estime Tarleton Gillespie. Les tendances de Twitter ne sont qu’un de ces outils parmi les plus visibles. Il est essentiel de dépecer les algorithmes, estime Tarleton Gillespie. L’algorithme est sans cesse manipulé. Comment les algorithmes transforment-ils notre mode de gouvernement ? Image : Thomas Berns photographié par Pierre Merklé. Hubert Guillaud

#lift12 : Peut-on tuer son identité numérique sur les sites sociaux Par Hubert Guillaud le 29/02/12 | 4 commentaires | 3,658 lectures | Impression A l’heure où la technologie façonne notre identité projetée, quelle maîtrise en avons-nous vraiment ? C’est la question que nous adressait brillamment Gordan Savicic sur la scène de la 7e édition de Lift 2012. “Facebook est une manifestation physique et moderne de l’architecture centralisée du Panopticon“, estime l’artiste numérique Gordan Savicic (@frescogamba). Image : Gordan Savicic sur la scène de Lift, photographié par Ivo Näpflin pour LiftConference. Que se passe-t-il pourtant quand on essaye de supprimer cette identité ? Tuer son identité numérique pour en reprendre possession Cela a donné l’idée à Gordan Savicic de créer une machine pour se suicider plus facilement : la web 2.0 suicide machine (vidéo), un service qui vous efface de nombreux réseaux sociaux à votre place en répondant au processus à votre place. web 2.0 suicide machine promotion from moddr_ on Vimeo. Hubert Guillaud

La CI en 7 leçons. E05. La culture de l’information repense les aspects de la formation liés à l’information.: Suite de la série hiémale sur la culture de l’information. Pour rappel, l’épisode 1 est ici, le second est là , le troisième ici et le précédent est là. Une des principales difficultés réside dans le fait de savoir de quelle information, il s’agit au sein de la culture de l’information. A priori, l’adjonction des deux termes parait presque antithétique avec une culture inscrite dans la durée et une information souvent perçue comme éphémère. Il convient donc de clarifier la notion d’information en la regardant dans une perspective historique plus large et différente de celle qui assimile l’information à des simples flux ou à de brèves nouvelles issues des médias. [1] Gilbert SIMONDON. [2] Bernard SIEGLER. [3] Jérôme BRUNER. … car la culture donne forme à l’esprit: De la révolution cognitive à la psychologie culturelle. [4] Philippe MEIRIEU.

#lift12 : La fin de la maison On se souvient de la remarquable intervention de la chercheuse Stefana Broadbent à Lift France 2010et de son tout aussi remarquable livre, L’intimité au travail (voir notre interview). Après nous avoir parlé de nos espaces de travail, la chercheuse, responsable du laboratoire d’anthropologie numérique de l’University College de Londres revenait sur la scène de cette 7e édition de Lift pour évoquer ce que les technologies changent dans le coeur même de nos foyers : la maison. L’anthropologue Stefana Broadbent commence sa présentation par une image. Celle de trois petites filles, pieds nus, assises côte à côte sur un canapé, chacune l’attention rivée à son ordinateur portable. « Quand on montre cette image, beaucoup de gens la trouvent triste et à la fois représentative de notre époque ? Pourquoi ? Pour Stefana Broadbent, l’attention est éminemment une question sociale. L’environnement coercitif pour contrôler l’attention est aussi domestique L’intégration de la sociabilité dans l’habitat

The Birth of a Data Driven Civil Society? Jake Porway, founder of Data Without Borders, keynoting at Code for America's Big Data for the Public Good event last night said that we're at watershed moment - that the shift to a data driven society is accelerating. Soon it will be common to make life and public decisions using the vast amount of data that is being generated by our information driven lives and society. The data, technology, and skills needed to do this are becoming increasingly accessible which will enable even struggling communities to use data to make intelligent decisions for the common good. But, we're not their yet, and hence the need for Data Without Borders. Porway noted that useful data, social need, and the skills needed to use data for good often live in different communities or organizations. Therefore, easily solvable social problems are left unsolved. That may be a long way off, but hackathons are part of a new pattern that's clearly set and the incentives to participate are surprisingly strong.

#Lift12 : Développement, redéveloppement L’innovation africaine est-elle une opportunité pour l’Afrique ou pour l’innovation ? Retour sur deux présentations de la conférence Lift qui se tenait à Genève du 22 au 24 février 2012. En 2005, The Economist publiait un numéro consacré à la réalité de la fracture numérique en Afrique où il expliquait comment ce continent allait être transformé par le développement du téléphone mobile. « La réalité a dépassé ce qu’on imaginait dans cet article », explique le « philanthropreneur » Steve Song (@stevesong), associé de la Shuttleworth Foundation et président de Village Telco, une entreprise Sud-Africaine qui développe un kit de télécommunication open source. Image : Steve Song sur la scène de Lift 2012, photographié par Ivo Näpflin pour Lift Conference. Forces et faiblesses de l’accès mobile en Afrique Si l’usage des téléphones mobiles s’est répandu, il demeure coûteux d’utiliser un téléphone mobile en Afrique subsaharienne. En 1999, IBM lançait leur super ordinateur. Hubert Guillaud

Creadata - Un peu de donnée, un peu de créativité #Lift12 : Quand les crises secouent les médias sociaux Par Hubert Guillaud le 02/03/12 | 2 commentaires | 1,776 lectures | Impression Comment les médias sociaux changent-ils nos rapports aux crises humanitaires, politiques ou sociales qui secouent nos sociétés ? C’est la question à laquelle ont tenté de répondre Farida Vis et Kevin Anderson sur la scène de Lift 2012. Farida Vis (@flygirltwo) est spécialiste des médias sociaux à l’université de Leicester. En partenariat avec l’équipe du Guardian et son projet “Comprendre les émeutes”, elle a examiné et analysé (avec d’autres chercheurs) quelques 2,6 millions de tweets collectés durant les émeutes qui ont secoué l’Angleterre durant l’été 2011. Image : Farida Vis sur la scène de Lift, photographiée par Ivo Näpflin pour LiftConference. Ce que Twitter révèle des émeutes britanniques L’histoire des émeutes de l’été 2011 au Royaume-Uni a commencé le 4 août à Tottenham, quand un homme a été abattu par la police, explique Farida Vis dans sa présentation. Les médias sociaux et les crises Hubert Guillaud

Big data for Smart cities – How do we go from Open Data to Big Data for Smart cities Note: This is a long blog. You can download pdf version here Big Data for Smart cities: How do we go from Open Data to Big Data for Smart cities .. (pdf) I have been involved in working with Smart cities through the World Smart Capital program and last month, we announced the Big Data for Smart Cities conference. In many cases, Smart cities are linked to the idea of ‘data’. In a nutshell, for cities – there are two ways to capture the value from data: a) At a grassroots level i.e. by empowering citizens and hackers to create Long Tail apps (here we use the word ‘apps’ loosely) where a specific dataset or a collection of datasets are used to solve a specific problem. b) The second avenue is through analytics. In this article, leading up to the Big Data for Smart cities conference – I will elaborate on the value proposition for Big Data and Smart cities (i.e. the latter case) and also see how these ideas fit together In this article, I take the following approach: - Size of datasets

#Lift12 : Quel mobile pour quel avenir A quoi ressemble l’avenir du mobile ? Les conférenciers de la 7e édition Lift nous proposaient deux réponses diamétralement opposées. Nous on a choisit ! Comment combiner l’innovation sociale et technologique, quand l’innovation est désormais entre les personnes ? Image : Fabian Hemmert sur la scène de Lift 2012, photographié par Ivo Näpflin pour Lift Conference. Vers des mobiles qui font attention à nous L’évolution technologique ne cesse de nous poser des questions sur comment on vit ensemble. Peut-on sortir des zones de confort de l’innovation ? Dans le cadre de son travail avec les laboratoires de Deutsche Telekom, Fabian Hemmert s’est intéressé à d’autres choses qu’à l’aspect visuel du téléphone. Son collègue Tom Bieling (@tombieling), également designer au Design Research Lab et membre du collectif Designbilities a montré une interface plus « bruyante que les mots ». Quand nos mobiles automatiseront nos vies Notre avenir est aux robots. Hubert Guillaud

#Lift12 : Au-delà de la finance Que se passe-t-il quand le monde de la finance rencontre celui de l’innovation ? C’était l’enjeu de cette session proposée par la conférence Lift : essayer de nous amener à saisir l’avenir de la finance, via le regard d’un prospectiviste, celui d’une spécialiste des monnaies distribuées et celui d’un spécialiste de l’innovation financière. Pour le prospectiviste de la monnaie, David Birch (@dgwbirch), de la société de consulting financier Hyperion, organisateur du Digital Money Forum qui a lieu chaque année à Londres, toutes les technologies capables de révolutionner les services financiers sont déjà parmi nous. Il nous faut juste observer les signaux faibles. Image : David Birch sur la scène de Lift, photographié par Ivo Näpflin pour LiftConference. Quel scénario pour notre avenir monétaire ? David Birch s’est appuyé sur les scénarios établis par Long Finance, le « centre financier du futur », qui a récemment publié un rapport sur l’avenir des services financiers à l’horizon 2050 (.pdf).

réflexion intéressante sur la surcharge informationnelle ou infobésité, pas spécifique au web by suzie Apr 19

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