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L'ère des robots-journalistes

L'ère des robots-journalistes
Des chercheurs américains créent, dans le secret de leurs laboratoires, des techniques journalistiques révolutionnaires. Articles ou journaux télévisés sont conçus par des ordinateurs. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Yves Eudes - Evanston (Illinois) Envoyé spécial A première vue, rien de surprenant. Un compte rendu de sport d'une confondante banalité : "Les efforts remarquables de Joe Mauer n'ont pas suffi à assurer la victoire des Minnesota Twins contre les Texas Rangers lundi dernier au stade d'Arlington. Les Rangers l'ont emporté sur un score de 8 à 5 (...) Depuis des décennies, dans le monde, des ouvriers découvrent un beau matin qu'ils vont être remplacés par un robot. Pour déclencher Stats Monkey, il suffit qu'un humain lui indique quel match il doit couvrir. Stats Monkey a été imaginé par les professeurs Larry Birnbaum et Kris Hammond, spécialistes d'intelligence artificielle. Une version commerciale de Stats Monkey sera bientôt accessible en ligne.

Exploration de données Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Vous lisez un « bon article ». L'utilisation industrielle ou opérationnelle de ce savoir dans le monde professionnel permet de résoudre des problèmes très divers, allant de la gestion de la relation client à la maintenance préventive, en passant par la détection de fraudes ou encore l'optimisation de sites web. C'est aussi le mode de travail du journalisme de données[1]. L'exploration de données[2] fait suite, dans l'escalade de l'exploitation des données de l'entreprise, à l'informatique décisionnelle. Histoire[modifier | modifier le code] Collecter les données, les analyser et les présenter au client. De 1919 à 1925, Ronald Fisher met au point l'analyse de la variance comme outil pour son projet d'inférence statistique médicale. L'arrivée progressive des micro-ordinateurs permet de généraliser facilement ces méthodes bayésiennes sans grever les coûts. Applications industrielles[modifier | modifier le code]

Intelligent Information Laboratory @ Northwestern University - Projects - Stats Monkey About Imagine that you could push a button, and magically create a story about a baseball game. That’s what the Stats Monkey system does. Given information commonly available online about many games—the box score and the play-by-play—the system automatically generates the text of a story about that game that captures the overall dynamic of the game and highlights the key plays and key players. The story includes an appropriate headline and a photo of the most important player in the game. The system is based on two underlying technologies. The applicability technology underlying the Stats Monkey system scopes across any sport or event in which the events produce significant quantitative data. Ultimately, the system can be extended to generate stories that include quotes from individuals or organizations involved in those stories (when those quotes are available online) as well as stories in different narrative styles for different audiences. Related Papers Press

Ferme de contenus (Content Farm) - Usine à contenu - Faible qualité - Editorial - Définition de Ferme de contenus Définition Type de site produisant un grand nombre d'articles souvent de faible qualité, avec pour objectif d'obtenir un fort trafic depuis les moteurs de recherche. Cette définition a été ajoutée et publiée sur notre site le 09-03-2011 Description Une ferme à contenu est un site qui publie un (très) grand nombre d'articles, sur des sujets précis ayant été préalablement identifiés comme des sujets recherchés par les internautes et donc susceptibles de générer du trafic (et donc des revenus). Pour aller au bout des choses et pousser l'optimisation aussi loin que possible, les éditeurs de ces sites doivent bâtir une système constitué de plusieurs "briques" : - un algorithme qui détecte les demandes des internautes et produit en sortie une multitude de sujets d'articles à écrire. Il ne faut pas confondre ferme à contenu et agrégateurs de contenus (qui republient des articles ou extraits déjà publiés ailleurs) ou sites communautaires et/ou à contenu généré par les utilisateurs (UGC). Auteur

Les Agents intelligents - Définition, Caractéristiques Agents de recherche d'informations Par le terme d'agents de recherche d'informations, nous qualifierons toute la gamme de logiciels intermédiaires entre les moteurs de recherche et les "agents intelligents", consacrés à la recherche d'informations. Leur intérêt réside dans leur capacité à remplir et à automatiser des tâches à la place de l'utilisateur. Ils suivent à la lettre la définition du terme agent : "entité agissant pour le compte de quelqu'un". Cette vague définition admise, les agents de recherche d'informations sont d'une grande diversité, remplissant rarement les même tâches. On peut les distinguer par les fonctions qu'ils remplissent, tout en gardant à l'esprit que nous allons vers des outils de plus en plus complets, intégrant ces diverses fonctionnalités dans un même produit. Les agents intelligents Un agent intelligent contient un ou plusieurs des éléments suivants : Caractéristiques des agents intelligents

« Makers », le roman qui prône la révolution par le bricolage | Rue89 Culture Extrait du film « Fight Club » (David Fincher, 1999) Il parle d’amour, de technologie et de démocratie : mais le dernier roman de Cory Doctorow, « Makers », parle surtout de marché. Son livre n’arrive pas de nulle part : une « crise » qui commence à durer, des progrès technologiques qui ne profitent pas vraiment au grand nombre, un recul de l’état de nos démocraties à tous les niveaux... De tous ceux qui peuvent brosser un tableau de ce qui risque de nous arriver demain, Cory Doctorow est pour l’instant l’un des plus crédibles. Doctorow, c’est un des piliers de Boing Boing, le blog le plus lu sur Terre, un mélange de bricolage high-tech, de récits des abus étatiques contre les libertés ou des excès des grandes sociétés, de licornes qui vomissent des arcs-en-ciel, de design, de choses bizarres ou drôles, et de politique. Un monde où les entreprises ne servent à rien La prochaine révolution : celle du bricolage Une logique du web 2.0, qui fâche les entreprises

L'avalanche du gratuit Donne, le consommateur te le rendra : de l’économie à l’ère d’Internet, telle semble être la nouvelle loi. Les success stories du numérique sont en effet fondées sur la gratuité pour l’usager : Facebook, Twitter, et surtout Google. La capitalisation boursière de ce dernier a récemment dépassé celle de Microsoft. Son logiciel libre Android équipe 75 % des smartphones vendus dans le monde, son moteur de recherche est devenu l’ami public n° 1 en offrant à la terre entière l’accès libre, légal ou non, à tout : musique, livres et vidéos. La gratuité financée par la pub, TF1 ou les radios privées le font depuis une paye. Et ce n’est qu’un début, prophétise Chris Anderson, dans son livre Free ! L’empire de la rareté contre-attaque D’autre part, l’empire de la rareté contre-attaque. « L’idéologie de la gratuité aura une durée de vie encore plus brève que celle du communisme », raille même Olivier Bomsel, directeur de la chaire ParisTech d’économie des médias et des marques. « Barbares du Net »

Demain, des usines dans nos salons, par Sabine Blanc Se réapproprier les moyens de production : Karl Marx en rêvait, un chercheur du Massachusetts Institute of Technology (MIT) l’a fait. En 1998, le physicien américain Neil Gershenfeld met en place un cours intitulé « Comment fabriquer (à peu près) n’importe quoi », comportant des séances sur la conception de prototypes pour aider les élèves à mener à bien leurs projets d’étude. Ils disposent pour cela de toute la panoplie des moyens de fabrication numérique, et en particulier des machines-outils assistées par ordinateur : imprimante 3D — c’est-à-dire une machine numérique qui, en appliquant des couches de plastique les unes sur les autres, transforme un fichier en un objet bien réel —, découpeuse laser capable de trancher le bois ou le fer, fraiseuse numérique, etc. Les étudiants adorent, au point de revenir pendant leur temps libre traîner leurs baskets dans le laboratoire pour y concrétiser leurs envies. Créer plutôt que consommer L’imprimante qui s’imprime elle-même M.

Imprime-moi une révolution (industrielle) Les marxistes doivent avoir le sourire. Ces dernières semaines, on a vu fleurir dans la presse des articles prédisant l’arrivée de la troisième révolution industrielle. Sous les projecteurs, une machine qui permettrait à tout un chacun de se réapproprier les moyens de production. Rien que ça. Et ceci serait rendu possible par... une imprimante ! Les personnes qui ne sont pas familières du mouvement Do it Yourself (DIY –Faites-le vous-même) doivent se gausser de telles affirmations. Les machines en question sont des imprimantes tridimensionnelles. Sauf qu’au lieu de sortir un dessin sur une feuille de papier, la machine va réaliser un objet en 3 dimensions en venant déposer des fines couches de matière les unes sur les autres. Ont ainsi été fabriqués des jouets, des engrenages ou encore des pièces de remplacement pour une machine à laver. Mais c’est la démocratisation récente de cette machine qui a suscité l’intérêt des technophiles. Une utopie de geeks? Impressionnant non? Emmanuel Daniel

Imprimer le réel à portée de main Les imprimantes 3D, c'est-à-dire des machines capables de fabriquer des objets, intéressent désormais de puissants investisseurs, comme l'un des fondateurs d'Amazon. La démocratisation de ces machines ne relève plus de l'utopie. Fin août, MakerBot Industries, un des principaux fabricants d’imprimante 3D grand public, a levé [en] 10 millions de dollars. Nous embauchons pour faire grossir notre équipe et démocratiser la fabrication et rendre l’impression 3D plus accessible à tout le monde ! Signe des temps : la société HP vient elle aussi d’annoncer [en] le lancement d’une imprimante/scan 3D… Les modèles pour l’industrie se sont répandus à partir du début des années 2000 et restent très chers, minimum 10.000 euros. Elles vous permettent de construire des objets physiques à partir d’un modèle virtuel, conçu grâce à un logiciel de conception assistée par ordinateur (CAO). Une technique à parfaire « C’est le principal inconvénient de cette technologie : elle prend du temps. Images Cc Flickr

Où va l’économie numérique ? (1/3) : Vers une innovation sans emplois Par Hubert Guillaud le 01/02/12 | 24 commentaires | 12,319 lectures | Impression Même s’il est toujours difficile à mesurer, l’impact d’internet sur l’économie a toujours été observé avec attention, notamment par les acteurs de la nouvelle économie eux-mêmes, toujours à la recherche de métriques pour valoriser leurs résultats face aux pesanteurs de l’ancienne économie. Selon une récente étude du Centre pour l’innovation, la technologie et la stratégie numériques de l’école de gestion Robert H. Smith de l’université du Maryland, Facebook aurait permis de créer entre 180 et 240 000 emplois indirects aux Etats-Unis grâce au développement de l’édition d’applications, rapporte L’Expansion. Selon une étude du cabinet Deloitte – commanditée par Facebook., sic – citée par Philippe Escande des Echos, l’écosystème de Facebook en aurait créé 232 000 en Europe (soit 22 000 emplois en France et 1,9 milliard de chiffres d’affaires). Innovation localisée ou innovation mondialisée ? Hubert Guillaud

★ Mieux que gratuit : le business model réinventé Voici une traduction d'un texte pointé par Karl intitulé Better than free et écrit par Kevin Kelly. Je trouve la réflexion très intéressante et arrivant à point nommé dans ma réflexion sur le financement des applications web libres. Je vous laisse lire et on en parle ensuite. L'Internet est une machine à copier. À son niveau le plus bas, il copie chaque action, chaque caractère, chaque pensée que nous faisons lorsque nous surfons dessus. Lorsque vous envoyez un message d'un bout à l'autre de l'internet, les protocoles de communication exigent la copie complète du message en de nombreux points. Notre réseau de communication numérique a été conçu de façon à ce que le flux de copies circule avec le moins de frictions possibles. Ce système de super-distribution est devenu le fondement de notre économie et de la richesse. J'ai une réponse. Lorsque les copies sont très nombreuses, elles perdent leur valeur. Soit, qu'est-ce qui ne peut être copié ? Huit génératrices meilleures que gratuit

La gratuité est-elle l’avenir de l’économie La gratuité est l’avenir de l’économie clame Chris Anderson (blog) qui prépare dans cet article pour la revue Wired, dont il est rédacteur en chef, son prochain livre intitulé Free. Chris Anderson rappelle tout d’abord que la gratuité s’inscrit dans un processus commercial classique, comme l’a exploré avec succès Gillette, en offrant ses rasoirs et en faisant payer ses lames. Mais avec l’internet, une nouvelle gratuité s’est développée, fondée sur des coûts de reproduction nuls du fait de la numérisation, et sous la pléthore de l’offre qui tire encore plus les prix vers le zéro absolu. Un peu comme si Gillette devait maintenant offrir le rasoir et la lame et percevoir son argent sur autre chose. « Il n’y a jamais eu un marché plus concurrentiel que l’internet, et chaque jour le coût marginal de l’information devient plus proche de rien du tout », explique le brillant éditorialiste. La gratuité est inexorable 6 grands modes de financement de la gratuité L’immédiateté.

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