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Twitter : gadget électoral ou outil de démocratie numérique

Twitter : gadget électoral ou outil de démocratie numérique
Gilles Babinet, président du Conseil National du Numérique, lors d’une intervention à Sciences Po, relatait avec amusement les questions de certains hommes politiques qui se tournaient vers lui : « ah oui, c’est bien Twitter, disaient-ils. Il faut que je m’y mette ! Auriez-vous un bon bouquin à me conseiller ? » Rires dans la salle. Pourtant le phénomène Twitter n’a pas échappé aux politiques. Sur le site de micro-blogging, on dénombre la présence d’une vingtaine de ministres, soit les deux tiers du gouvernement, et quelques 200 personnalités politiques. Cet obscur univers du hashtag Si certains tardent à s’y mettre, c’est qu’il existe entre les politiques et Twitter une bonne dose de méfiance. On pourra objecter à cette méfiance que les hommes et femmes politiques ne sont pas des digital natives et qu’il s’agit-là avant tout d’un problème générationnel. Vers une communication plus interactive Autrement dit, leur communication demeure très verticale sur un outil horizontal.

Les médias contribuent-ils au débat démocratique ?  - Médias et démocratie Découverte des institutions <p class="video_texte"> L'utilisation de javascript est obligatoire sur cette page pour voir l'animation.</p> Quelques dates clés 26 août 1789 : L’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen proclame : "La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi". 29 juillet 1881 : En France, loi sur la liberté de la presse. 18 novembre 1936 : Suicide de Roger Salengro, maire de Lille, ministre de l’Intérieur du Front populaire, victimeVictimePersonne qui subit personnellement et directement un préjudice physique, moral ou matériel, du fait d’une infraction pénale. d’attaques de L’Action française et de Gringoire sur son action pendant la Première Guerre mondiale et ses origines juives. 29 juillet 1982 : Loi sur la communication audiovisuelle posant le principe de la liberté de l’audiovisuel.

Dimanche, le tout Twitter sera tout ouïe Dimanche 22 avril vers 18 h 30. Dans les rédactions, les premiers sondages de sortie des urnes tombent, les services Politique s’activent pour être prêts à 20 heures tapantes, heure fatidique et cathodique de la publication des résultats provisoires du premier tour de l’élection présidentielle. Pendant ce temps, sur Facebook, sur Twitter et dans les bars, tout le monde est au courant et se ressert en bière et cacahuètes, tandis que les derniers votants se pressent aux urnes dans les grandes villes. Comme en 2007, Internet va donc venir perturber le paisible déroulement des soirées électorales prévu par la loi du 19 juillet 1977 révisée en 2002. Sauf qu’il y a cinq ans, seuls les sites de quelques médias européens francophones avaient utilisé le Web pour publier les premiers chiffres dès 17 h 30. «Fantaisiste». Eh bien ce fondement démocratique va sérieusement valdinguer dimanche. «Pragmatiques». Génération.

Les réseaux sociaux au secours de la démocratie Les réseaux sociaux au secours de la démocratie Et ca date du 14 fév 2011 Facebook, Twitter, Google et cie n’ont jamais autant servi l’humanité que ces dernières semaines. Les révolutions tunisiennes et égyptiennes en sont les exemples les plus criants. Facebook, Twitter et Google au cœur de la révolution égyptienne Depuis juin déjà, la révolte grondait. La révolution tunisienne précipite un peu plus la chute du régime autocratique de Moubarak qui coupe début 2011 tous les accès à Internet. Les réseaux sociaux plus forts que les bombes ? Si je me risque aujourd’hui, chers internautes, à m’aventurer sur le terrain miné qu’est la politique internationale, c’est qu’un vent de liberté semble souffler sur les terres du monde arabe. NosDéputés.fr : Observatoire citoyen de l'activité parlementaire

[visu] En 2012, Internet n’existe pas Visualiser en un coup d’œil les propositions des candidats sur le numérique. C'est ce que OWNI vous propose en ce week-end électoral. L'occasion de faire le bilan de cette campagne pas très net. Cette fois, c’était la bonne. En fait, on a rien vu. Côté com’, on a mené la danse. L’intérêt médiatique s’est révélé si conséquent qu’il s’est même attardé sur la communication portant… sur la communication elle-même. Ainsi fond fond fond Au final, du bruit sur du bruit. Dans une analyse datée de ce jour, le think tank Renaissance Numérique estime qu’Internet “ne représente que 5% des contenus [...] mentionnant les candidats à la présidentielle” en ligne, ajoutant “qu’il n’est quasiment abordé que pour parler de culture ou de réseaux sociaux (80% des contenus relatifs au numérique).” Loin d’être en tête des fameuses “préoccupations des Français”, Internet, ou le numérique, n’est pas un investissement rentable dans une campagne électorale. Zone à risques Illustrations CC Loguy

Les réseaux sociaux acteurs de la démocratie ? Emna El Hammi Blogueuse tunisienne Les réseaux sociaux, nécessaires mais pas suffisants Les réseaux sociaux ont contribué aux mobilisations qui ont donné le jour au printemps arabe, dans la mesure où ils ont permis de rapprocher des personnes, d’échanger des informations en temps réel et de faire circuler des mots d’ordre. De là à les considérer comme des acteurs démocratiques (majeurs) il y a un pas que l’on ne saurait franchir que si l’on réduit la démocratie à son versant «négatif» (la protestation, la dénonciation). Dès qu’il s’agit de produire de la pensée, d’organiser les gens et d’élaborer des programmes, leurs limites deviennent patentes. Même pris comme outils de «communication» (de dé-communication plutôt), ils demeurent marqués du signe de la minorité. Malek Khadhraoui blogueur tunisien «Le régime Ben Ali a œuvré pour transformer le peuple tunisien en une masse d’individus déconnectés, sans possibilité d’échanges et de débats. Ahmed Herzenni Sociologue marocain

Politest, le test pour se positionner politiquement La ligne de temps dans la campagne web 2012 | Citoyen Numerique En février dernier, l’arrivée dans la web campagne de la page Facebook de Nicolas Sarkozy avait suscité quelques remous. Rappel des faits… 22 septembre 2011 : présentation par Mark Zuckerberg des nouveautés de Facebook, dont la TimeLine en est la principale brique.15 décembre 2011 : la TimeLine (= présentation des événements autour d’une ligne de temps) est mise à disposition des utilisateurs.10 février 2012 : lancement de la page personnelle de Nicolas Sarkozy en mode TimeLine. Si vous suivez la chronologie, il n’y a aucune raison de faire des vagues sur cette TimeLine. Excepté que le travail autour de cette représentation en journal a été minutieusement réalisé, et pousse certains à croire que Nicolas Sarkozy ait pu bénéficier de l’aide de Facebook avant l’ouverture au grand public. Ainsi, Frédéric Martel sur l’Express [1] rappelle que d’après le code source des photos de cette TimeLine, certaines ont été manipulées dès le 13 octobre 2011, soit un mois avant l’ouverture au public.

Démocratie et réseaux sociaux : l'Etat suédois ouvre son compte Twitter à ses citoyens Lundi 19 décembre Réseaux sociaux - 19 décembre 2011 :: 18:22 :: Par Eric Le fameux modèle ultra-démocratique suédois qui fait tant fantasmer les gouvernements des pays latins trouve aussi son prolongement dans les réseaux sociaux. Dans le cadre d’un projet de prise de parole par les citoyens, la Suède vient de lancer Curators of Sweden, le premier compte Twitter officiel d’un état animé par ses citoyens. A l’origine du projet, le Swedish Institute et VisitSweden, deux organismes dont l’objet est d’assurer la promotion de la Suède dans le monde. Chaque semaine un nouveau participant s’approprie le compte Twitter @sweden et prend la parole officiellement et librement au nom de ses congénères. en postant des courts messages sur son beau pays, sa vie, son oeuvre. Le profil Twitter de la Suède compte aujourd’hui seulement 12.615 followers mais si le buzz prend le nombre pourrait bien augmenter très rapidement.

Nouvelles formes de participation démocratique : Cinq expériences 2.0 Les réseaux sociaux, médias en ligne, blogs redonnent-ils du pouvoir aux citoyens ? Le Forum mondial de la démocratie, cette semaine à Strasbourg, examine des initiatives à l'oeuvre sur tous les continents. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Anne-Sophie Novel (journaliste ) Du 23 au 27 novembre, à Strasbourg, les participants au Forum mondial pour la démocratie examineront des initiatives de démocratie participative à l'oeuvre sur tous les continents. En voici quelques exemples. > Lire aussi l'entretien : "Internet renforce le pouvoir de la société civile" Depuis trois ans, les initiatives françaises de démocratie 2.0 se multiplient, avec pour objectif de stimuler la participation citoyenne aux instances démocratiques, qu'elles soient locales ou nationales. Sur Parlement-et-citoyens.fr, la co-élaboration des propositions de lois portées par les parlementaires est à l'honneur. Ciblant plus particulièrement les questions d'immigration, PBP mêle l'analyse quantitative aux éléments qualitatifs.

E-réputation: les candidats à l'élection présidentielle 2012 vus par Google Suggest Découvrez les candidats à l'élection présidentielle de 2012 tels qu'ils apparaissent dans les suggestions des moteurs de recherche - c'est-à-dire tels qu'ils sont perçus par les internautes français. Les notes méthodologiques se trouvent en bas de page. Sarkozy La première dame Carla Bruni est omniprésente dans les suggestions de recherche associées à Nicolas Sarkozy. François Hollande Chez François Hollande, l'épisode de l'enfarinage semble avoir fortement marqué les internautes, puisque ce terme est celui qui est le plus fréquemment associé au candidat, et de loin. Marine Le Pen Marine le Pen semble surtout être vue à travers ses relations avec les médias; ainsi, le clash qui l'a opposée à Anne-Sophie Lapix est en tête des suggestions de recherche associées à la candidate, tout comme le conflit latent l'opposant à Laurent Ruquier. Bayrou Mélenchon Chez Jean-Luc Mélenchon comme François Bayrou, le Petit Journal (de Canal+) est fortement associé à son nom. Eva Joly Méthodologie

Les réseaux sociaux, comme leviers des mobilisations et des révolutions Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Maxime de Blasi, lecteur Depuis six mois, émergent des mouvements initiés à partir des réseaux sociaux : le "printemps arabe" en a été le révélateur. Plus près de nous, la mobilisation d'Espagnols sur les places des villes ainsi que celle des Italiens afin qu'ils participent aux référendums populaires, l'illustre également. L'exemple égyptien a, le premier, révélé l'impact très réel des réseaux virtuels. En effet, à l'origine les émeutes tunisiennes et égyptiennes étaient parties de revendications malheureusement "classiques" – chômage, prix du pain, inégalités – et nul n'aurait pu imaginer qu'elles ne fussent maîtrisées par les pouvoirs en place, comme le montre la tergiversation des diplomaties occidentales. Force est donc de constater qu'il s'est produit une sorte d'"effet levier" des réseaux sociaux, permettant de "soulever les masses". D'où provient donc cet effet levier ?

MUR DE LA PRESSE- des principaux journaux en ligne

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