Accueil | Accueil L’activité du groupe Cognisciences porte sur l’étude des processus du développement, d’acquisition et d’apprentissage du nourrisson à l’enfant. Notre approche s’appuie sur les neurosciences et la clinique du normal au pathologique (langage oral, motricité fine et globale, langage écrit, attention, calcul) Les différents travaux menés portent sur : 1) Le développement cognitif de l’enfant de 6 mois à l’adolescence 2) Le langage oral : acquisition, retards et troubles spécifiques du développement du langage (dysphasies...). 3) Le langage écrit : la lecture, le décodage, la fluence et la compréhension, les difficultés, les troubles spécifiques (les types de dyslexies). 4) Les autres troubles d’apprentissage : les troubles d’acquisition de la coordination motrice (dyspraxies), les troubles du calcul (dyscalculies), les troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité : THADA... Trois axes directeurs orientent la majeur partie de nos activités :
Neurosciences et apprentissages Les neurosciences constituent l'une des branches de la recherche médicale qui intéresse le plus le grand public. Nous fondons d'énormes espoirs dans la recherche sur le fonctionnement du cerveau, qui bénéficie de financements importants. Mais il n'est pas plus raisonnable de fonder l'espoir d'une société idéale ayant vaincu la maladie et, pourquoi pas, la mort, sur les neurosciences que sur les technologies numériques. Mais peut-on vivre et avancer sans cet espoir ? Il ne faudrait pourtant pas confier toute sa destinée d'apprenant et, plus largement, d'être humain, à la puissance de l'esprit. Ces caractéristiques semblent aujourd'hui pouvoir se déployer dans un espace numérique moins normé que l'espace physique, qui devient le terrain de jeu sans limites de notre esprit. Illustration : Lightspring, Shutterstock.com Exige-t-on trop des neurosciences? 5 mai 2013 Quand on fait dire n'importe quoi aux neurosciences L'appel du ventre 6 mai 2013 Mémoire, plagiat et réseaux sociaux 7 mai 2013
Analyse cognitive des tâches impliquées dans les épreuves du wisc4 1La quatrième version de l’échelle d’intelligence de Wechsler pour enfants propose une rénovation en profondeur de l’outil sur le plan théorique en intégrant le modèle hiérarchique de l’intelligence de Cattell, Horn et Carroll et l’organisation des données chiffrées autour d’indices, organisation fondée sur l’analyse factorielle des subtests de l’épreuve. La disparition de la dichotomie échelle de performance/échelle verbale et l’introduction de nouvelles épreuves dans le WISC4 ont par conséquent éveillé l’intérêt des conseillers d’orientation psychologues, soucieux de comprendre l’évolution des concepts de l’intelligence et désireux de s’approprier la pratique de l’outil. Une forte demande de formation continue a émergé concernant la prise en main du test, l’appropriation des nouvelles théories de l’intelligence qui sous- tendent son utilisation et l’aide à l’interprétation clinique des résultats. 1. Réussites/échecs partiels ou non aux différentes épreuves. 2. 1. 231. 242.
Les TICE à l'université : ni une révolution, ni un désastre Après plus d'une décennie à mettre en place des technologies de l'information et de la communication dans les universités, qu'en est-il de la pédagogie universitaire ? S'est-elle améliorée ? Les changements technologiques ont-ils réellement apporté une valeur ajoutée à l'enseignement ou n'ont-ils aucun impact ? L'IFé (Institut français de l'éducation) s'est intéressé à la question en octobre 2012 dans un dossier publié en format PDF. Pas de révolution Il serait de bon ton de dire que la technologie a donné à la pédagogie universitaire une saveur supplémentaire. La plupart des investissements technologiques servent à mettre à niveau le parc informatique des universités. Sans compter que contrairement aux idées reçues, les étudiants ne voient pas automatiquement une valeur ajoutée dans l'innovation technologique. L'effet des TIC encore incertain Isolés dans notre bulle technologique, nous tenons pour une évidence que l'usage des TIC a un impact positif sur les apprentissages.
Cours sur les points de vue Le discours direct : •Définition : Le discours direct rapporte les paroles (ou les pensées) telles qu’elles ont été formulées par celui qui les a prononcées (ou pensées). •Caractéristiques : Le discours direct est inséré dans le récit. Un agneau se désaltérait Dans le courant d’une onde pure ; Un loup survient à jeun, qui cherchait aventure, Et que la faim en ces lieux attirait. « Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ? Dit cet animal plein de rage : Tu seras châtié de ta témérité. –Sire, répond l’agneau, que Votre Majesté Ne se mette pas en colère (…) » Le discours indirect : •Définition : Le discours indirect rapporte les paroles (ou les pensées) par le biais d’une subordination. Un agneau se désaltérait dans le courant d’une onde pure ; un loup survient à jeun, qui cherchait aventure, et que la faim en ces lieux attirait. Le discours indirect libre : Le discours narrativisé :
Apprentissage, motivation, émotion : comment apprenons-nous Le cerveau est l'objet le plus complexe de l'univers connu, et c'est de sa compréhension que dépendra l'avenir de nos technologies futures et singulièrement l'intelligence artificielle et la robotique. A l'Inria, Frédéric Alexandre dirige le projet Mnémosyne, chargé de développer des modèles computationnels de notre fonctionnement cérébral, dans le but de développer à terme des agents autonomes, robotiques ou logiciels, qui soient physiologiquement crédibles. Autrement dit, dont l'architecture sera analogue à celle du cerveau humain. Au cours d'une conférence à Bordeaux, lors d'un atelier organisé conjointement par l'expédition Bodyware de la Fing et l'Inria, Frédéric Alexandre nous a présenté quelques fondamentaux concernant les mécanismes de notre mental. Les sciences de l'esprit, sciences cognitives et neurosciences, ont fait des progrès ces dernières années et s'attaquent à des sujets de plus en plus difficiles, a-t-il expliqué en préambule. Comment garder l’information importante
Apprendre à apprendre - Comment maîtriser sa stratégie d'apprentissage Apprendre tout au long de la vie apparaît aujourd’hui à la fois comme un idéal et comme une nécessité. Oui, mais comment apprendre ? Pour tous ceux qui voient leur « employabilité » en danger, l’enjeu est crucial. Des points de repère et des méthodes peuvent les aider à retrouver plaisir et facilité à apprendre. Ce premier billet sera consacré aux profils de stratégies (ou « styles ») d’apprentissage. Les apprenants en difficulté n’ont pas le sentiment qu’ils peuvent décider de leur manière d’apprendre. Découvrir son profil d’apprenant Jean-François Michel, dans son livre « Les 7 profils d’apprentissage » (Eyrolles), propose une typologie dont l’on trouvera la description ici. On peut s’appuyer sur le profil de Felder et Soloman, issu du MBTI. Le test de Kolb, plus court et accessible, recouvre une partie des dimensions ciblées par l’index de Felder-Soloman. Formateur et futur formateur, comprendre les stratégies d’apprentissage des apprenants est une compétence clé du formateur. M.