background preloader

As Clemmie Wonders

As Clemmie Wonders
“Non mais qu'ils ne respectent pas les femmes chez eux, c'est leur problème, mais ici, on est en France” “ Je suis pas raciste, mais j'en ai marre de me faire draguer dans la rue! ” “ C'est dans leur culture, ils n'ont pas le même rapport à la séduction”. Ces déclarations n'ont pas particulièrement été tenues par des membres du FN ou même des personnes se disant (se pensant) racistes. Parce que, comme en parlait récemment un article de rue89, c'est un fait : pour beaucoup de personnes, y compris les victimes de harcèlement de rue, les agresseurs de rue ne sont que des mecs de banlieue, de cité, de quartiers populaires. Non, elle me révolte, en fait. Parce qu'en ne parlant que d'un type très spécifique de harcèlement, mes copines Blanches et/ou bourgeoises invisibilisent totalement un autre type de harcèlement que, pourtant, les femmes racisées vivent aussi fréquemment et avec autant de violence. J'habite dans un quartier très bourgeois qui est aussi le quartier des putes de la ville. Related:  feminism

Points de vue sur le sexisme Sommaire : - L’ancrage du sexisme (Non Fides) - Le cas des chasses aux sorcières, deux siècles de sexocide (Non Fides) - La Grèce antique, une civilisation misogyne (Non Fides) - L’anarchisme et la question sexuelle (Emma Goldman) - Chaque fille, chaque garçon (APF) - Contre le publisexisme (Collectifs antipub & antipatriarcat) - Colères de femmes (Nancy Antisexist) - Resistance is fertile (Crimethinc) L’ancrage du sexisme (Non Fides) Le sexisme, c’est l’action de discriminer et de poser sur les genres des distinctions morales ou axiologiques (qui établissent une hiérarchie entre les valeurs d’un point de vue éthique et/ou esthétique). Prenons par exemple le cas du développement de la craniométrie au XIXe siècle. C’est sous le drapeau de la science que l’on impose aux hommes comme aux femmes, un modèle de comportement en nous faisant croire qu’il s’agit de « natures » différentes. Abattons les rôles genrés ! Le cas des « chasses aux sorcières », deux siècles de sexocide (Non Fides)

prenez ce couteau Brigitte Lahaie, le devoir conjugal et les gènes Chroniques Créé le mercredi 8 juillet 2015 12:51 Écrit par Arnaud Bihel Dans le magazine Causeur, l'experte en sexualité livre sa vision d'un monde où les gènes expliquent les pulsions sexuelles masculines et l'attrait des femmes pour les hommes riches. La canicule faisant une pause, Les Nouvelles NEWS ont choisi de s'infliger un nouveau calvaire en lisant le dossier du magazine Causeur consacré à la « terreur féministe » (l'occasion pour le magazine Causette de rappeler qu'il ne partage avec le mensuel "conservato-polémico-provocateur "qu'une quasi-homonymie). On y trouve ainsi un entretien avec l'ancienne actrice X, aujourd'hui animatrice vedette sur RMC, Brigitte Lahaie. L'interview reprend les arguments du dossier, qui ressemblent à ceux entendus ces dernières années contre les politiques d'égalité femmes/hommes, de Zemmour à la 'manif pour tous' : on court à l'indifférenciation, à la mort de la virilité. Brigitte Lahaie n'est pas seulement experte en sexualité.

BALLAST Clémentine Autain : « Rendre au féminisme son tranchant » Entretien inédit pour le site de Ballast « L'homme le plus opprimé peut opprimer un être, qui est sa femme ; la femme est la prolétaire du prolétaire même », écrivit un jour Flora Tristan, féministe, socialiste et militante internationaliste née en 1803. La phrase est plus que célèbre. Loin des espaces militants, on aurait parfois tendance à l'oublier : la tradition féministe compte bien des courants et des tendances — qui, comme tous les mouvements philosophiques et politiques, peuvent volontiers s'opposer (Nicole Van Enis préfère dès lors parler « des » féminismes). Dans votre dernier livre, vous revenez sur une idée qu'on a déjà croisée dans vos écrits, celle de l'articulation, du ET. C'est proche de la position de Nancy Fraser, lorsqu'elle veut mener plusieurs fronts à la fois, non ? Oui ! Vous avez fait savoir dans Ne me libérez pas, je m'en charge que vous êtes « abreuvée de marxisme ». J'appartiens à la famille du féminisme matérialiste. Oui. Ce n'est pas sûr... « Nos » valeurs ?

Sous les jupes des filles | littlebluboxx: silentauroriamthereal: ... Les courants de pensée féministe : résumé « Les courants de pensée féministe », Louise Toupin, Version revue du texte Qu'est-ce que le féminisme? Trousse d'information sur le féminisme québécois des 25 dernières années, 1997. Louise TOUPIN Chargée de cours en études féministes Résumé TABLE DES MATIÈRES Introduction - au commencement étaient trois grandes tendances - une question préalable : qu'est-ce que le féminisme ? Le mouvement des femmes, impulsé par le féminisme, est l'un des grands mouvements sociaux de ce siècle. Le texte Les courants de pensée féministe de Louise Toupin, qui constitue une version revue et augmentée du texte paru sous le même titre dans la "Trousse d'information sur le féminisme québécois des 25 dernières années" Qu'est-ce que le féminisme ? Ce texte décrit les traditions du féminisme libéral, du féminisme marxiste et du féminisme radical au double plan de leur analyse des causes de la subordination des femmes et de leurs stratégies de changement. Au commencement étaient trois grandes tendances

A chacune son féminisme Elisabeth Badinter est une féministe qui excite et énerve les autres. Pas un de ses opus qui ne fasse polémique. Déjà dans Fausse route, publié en 2003 chez Odile Jacob elle reprochait au féminisme d’avoir inventé la victimisation de la femme, provoquant aussitôt un tollé. Elle récidive avec le Conflit, paru le mois dernier chez Flammarion, et qui analyse les nouvelles normes tissées autour de la figure de la «bonne mère». Son livre, qui caracole en tête des ventes, a aussitôt entraîné une controverse. Alors, c’est quoi le féminisme, en 2010 ? L’utérus, la mère de toutes les fractures Première division, le rapport à la maternité. Pour la philosophe Sylviane Agacinski également, la plus irréductible des différences entre les hommes et les femmes demeure la possibilité d’enfanter. Janine Mossuz-Lavau, qui estime que «nous allons vers une indifférenciation des genres, c’est-à-dire des sexes sociaux», pense que les différencialistes sont en perte de vitesse.

Encore féministes ! texte paru dans Alternatives non-violentes, n°155, « La domination masculine », 2e trim. 2010 Le féminisme, une révolution non-violente Entretien avec Florence MONTREYNAUD Féministe, historienne, auteure de nombreux ouvrages, dont : Dictionnaire des citations, Paris, Nathan, 1989 ; Le XXe Siècle des femmes, Paris, Nathan, 2001; Amours à vendre. Les dessous de la prostitution, Paris, Glénat, 1993 ; Bienvenue dans la meute, Paris, La Découverte, 2001 ; Appeler une chatte. Mots et plaisirs du sexe, Paris, coll. ANV : Vous êtes historienne et aussi féministe active. ANV : Où s'enracine le féminisme, comment s'est-il développé au XXe siècle ? F.M. : Depuis plus d'un siècle et demi, le féminisme s'affirme comme une résistance constructive au machisme, une révolution non-violente et usant d'humour. Le mot « féminisme » dans son sens actuel date de la fin du XIXe siècle, mais le mouvement collectif avait été lancé dès 1848 en France et aux États-Unis. F.M. : Avec une lenteur phénoménale !

ZONES La série brosse en particulier un tableau saisissant de la condition des femmes. Betty Draper, la mère au foyer, élevée dans le souci exclusif de son apparence et de sa beauté, qui a tout pour être heureuse selon les critères de son milieu, mais qui crève de solitude et d’ennui ; Peggy Olson, la jeune rédactrice volontaire – seule femme à occuper ce poste –, aux prises avec le dragon ultra-catholique qui lui sert de mère, furieuse à la fois de subir les mains baladeuses de ses collègues et d’être jugée trop menaçante pour correspondre à leur idéal amoureux ; Joan Holloway, la plantureuse secrétaire rousse, qui tente de faire une force de son statut d’objet sexuel, sans que cela la mette à l’abri de la frustration et de la déception : toutes, si différentes soient-elles, se débattent dans les limites que leur assigne la société américaine de cette époque. Et, pourtant, on peut se demander si ce n’est pas cela, précisément, qui est en train de changer dans les mentalités.

Et si les rôles des hommes et des femmes étaient inversés dans la pub ? La réclame tombe parfois, trop souvent, dans des travers sexistes. Les femmes sont soumises et un peu bêtes, les hommes virils et dominateurs. Trois étudiants de l'université canadienne de Saskatchewan, Sarah Zelinski, Kayla Hatzel et Dylan Lambi-Raine, se sont mis en tête pour un cours sur le genre d'inverser les stéréotypes des publicités dans une vidéo mise en ligne sur YouTube (et déjà vue plus de 800 000 fois depuis début avril). En introduction, ils compilent une sélection de campagnes anciennes et récentes où les femmes ne sont que des objets dédiés au plaisir des hommes. (Parodie d’une pub Burberry, extraite de la vidéo. Ils jugent également que les «hommes sont aussi victimes des clichés». Cette doublette domination valorisée des hommes et femmes soumises a pour effet selon eux de contribuer à encourager les violences sexuelles et domestiques. (Parodie d’une pub Calvin Klein, extraite de la vidéo. (Parodie d’une pub Lee, extraite de la vidéo.

Ces études à la con qui nous prennent pour des connes Les dangers du neurosexisme à travers le portrait-robot de «Gwendoline», LA femme telle qu'elle est décrite par des pseudo-études scientifiques. Mi-janvier, le psychologue évolutionnaire, Jesse Bering, a écrit un article pour Slate.com, où il présentait quatre manières dont les femmes avaient évolué pour se protéger des viols lorsqu’elles ovulaient. Son article a déclenché de violentes critiques, au sein de Slate et sur des sites scientifiques notamment. Nous publions en même temps le premier article de Bering, une des réponses de Double X, la réponse aux réponses de Bering, ainsi qu’un article de Peggy Sastre sur le problème des féministes avec la psychologie évolutionnaire et enfin un article de Titiou Lecoq qui porte plus généralement sur les études scientifiques et «la femme». Les études pseudo-scientifiques à la con mettent en général en place un protocole pas intelligent et en tirent des conclusions débiles. Le portrait-robot de Gwendoline Qu’est-ce qui ressort de tout ça? Et donc:

Survivre à l'absence de galanterie (ça va plutôt bien) Sur l'échelle Rotschild de la galanterie qui va de 10 : mec qui s'aplatit devant toi pour que tu évites de salir tes chaussures, à 0 : mec qui n'est pas galant, mon Danois personnel est à -10. C'est un stade jamais vu ailleurs qu'en Scandinavie, où l'éducation a été tellement débarrassée de préjugés qu'il ne viendrait à l'esprit de personne de tenir une porte. Ni pour une femme, ni pour une personne âgée, ni pour un chaton à poils longs. C’est Darwin appliqué. Si tu es trop faible pour ouvrir une porte alors il est temps de t’immoler dans un bateau viking. Si vous pensez qu'à Paris on ne laisse pas descendre avant de monter dans le métro, tentez Copenhague (aux heures de pointe, il est judicieux de se munir de planches cloutées). Mon mec ne me tient pas la porte (niveau 0) mais il me la claque régulièrement dans la gueule (sans faire exprès) (niveau -10). Or donc : ça va. Peut-on poser les choses clairement ? Allez, laissons tomber la galanterie, et recommençons à être juste gentils.

Attention Rebellious Jezebels - A woman's born to weep and fret Mansplaining! Such a great word. I expect most of you are already familiar with the term, but because every time I think that someone proves me wrong, and because I think it's fantastic, I elaborate. Mansplaining isn't just the act of explaining while male, of course; many men manage to explain things every day without in the least insulting their listeners. Mansplaining is when a dude tells you, a woman, how to do something you already know how to do, or how you are wrong about something you are actually right about, or miscellaneous and inaccurate "facts" about something you know a hell of a lot more about than he does. Bonus points if he is explaining how you are wrong about something being sexist! Think about the men you know. That dude is a mansplainer. Sadly, many of these dudes are our bosses or supervisors or other authority figures to whom we cannot give much crap. You are doing him a favour.

Related: