Pour ou contre le revenu de base inconditionnel ?
L’idée d’un revenu de base a été émise par Thomas More qui en a conçu une forme embryonnaire dans son Utopia en 1516 déjà. Des penseurs rationalistes, dont quelques pères fondateurs des Etats-Unis, ont creusé ce concept repris dans les années 1930 après la Grande Dépression. Le revenu de base occupe à nouveau les esprits depuis les années 1980. C’est effectivement en 1986, en Belgique et sur l’impulsion de l’économiste-philosophe Philippe Van Parjis, qu’a été fondée BIEN, acronyme de Basic Income European Network (aujourd’hui Basic Income Earth Network). En Suisse, la filiale de BIEN [1] s’est constituée en 2001 pour préparer le congrès européen à Genève. En Suisse, le débat va encore gagner en intensité puisque l’« Initiative Grundeinkommen » a annoncé le lancement, en 2012, d’une initiative populaire pour l’introduction d’un revenu de base. Une définition si simple et si radicale Une grande idée, une utopie… et donc une illusion ? Les arguments de l’opposition Petits et gros sous
Le grand bond en arrière
qu’il est bon d’entendre ce vieux Serge bavarder le capitalisme dans sa forme la plus agressive ; et merci aussi à toute l’équipe de relayer l’information sur ce qui se passe en ce moment en Tunisie. Il me tardait d’entendre parler de ces hommes postés en hauteur, équipés de fusil longue portée ; ces snipers qui tirent à balles rélles sur des civils. Notre gouvernement, lui, fait ce qu’il sait faire de mieux pour ce genre d’affaire : la sourde oreille. Nous avons élu des lâches j’ai honte et je me sens impuissant alors je déploie mon énergie dans ce que je connais un peu : l’informatique. Et ça marche : déjà pas mal de sites du gouvernement tunisien mis hors service et des tunisiens qui rapportent des vidéos, des images et des témoignages grâce à des techniques pour passer entre les mailles des filets du cyberespace du gouvernement tunisien Comme d’hab ; si chacun y met un peu de bonne volonté : ça bouge !!!
Fichier:Dette publique France 1978-2010.png - Wikipédia
Comment la pensée devint unique, par Susan George
Si les néolibéraux et la pensée unique semblent maîtres du terrain idéologique, il n’en fut pas toujours ainsi. Dans les années qui suivirent la seconde guerre mondiale, le néolibéralisme était partout ultra-minoritaire. Si, aux Etats-Unis, ses pères fondateurs disposaient de peu d’atouts au départ, ils avaient cependant assimilé un principe essentiel : les idées ont des conséquences. En 1948, Richard Weaver avait donné cette maxime pour titre à un livre qui allait connaître une longue carrière et un grand retentissement outre-Atlantique. Ce n’est pas par hasard si ce texte fut publié aux Presses universitaires de Chicago, car l’université de cette ville constituait le noyau dur du néolibéralisme naissant. Pour le néolibéral, la liberté individuelle ne résulte nullement de la démocratie politique ou des droits garantis par l’Etat : être libre, c’est, au contraire, être libre de l’ingérence de l’Etat. Taille de l’article complet : 2 353 mots. Vous êtes abonné(e) ? Accès sans abonnement
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