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GRAND FORMAT. "Je refuse d'avancer dans ma vie sans enfant" : elles ont fait le choix d'une PMA "en solo"
En ce samedi pluvieux, Hélène, elle, s'impatiente de trouver le bon logement. Accompagnée de sa sœur, cette femme souriante de 34 ans visite un appartement proche des bords de Marne, dans l'est francilien. Déjà 30 demandes de visites lui ont été refusées ou sont restées sans réponse. Cette francilienne célibataire, de longs cheveux blonds et lisses, est dans son cinquième mois de grossesse. Dans son vaste salon, cette grande voyageuse, plusieurs années habitante des Outre-mer, ouvre un carnet rouge très personnel qui relate son parcours. Avant de ce lancer dans cette "aventure", Hélène a dû prendre contact avec une clinique copenhaguoise, réaliser une batterie d'examens médicaux évaluant sa fertilité. Hélène, préférant confier à la clinique le soin de trouver son donneur, lui soumet plusieurs critères physiques. Tout est prêt pour un premier voyage. Très vite, la native de Guérande (Loire-Atlantique) se recentre sur son choix. La troisième, pourtant, sera la bonne.
Une femme stérile donne naissance à un enfant issu d’un ovocyte congelé. Une première !
Une femme, devenue stérile suite à un traitement contre le cancer du sein, a pu donner naissance à son premier enfant grâce à un ovocyte congelé il y a plusieurs années. C'est la première fois que ce protocole abouti ! Celui-ci, mené dans un hôpital français, est décrit dans Annals of Onoclogy. Malgré le cancer du sein qui l'a rendue stérile, une femme française de 34 ans a pu donner naissance à son premier enfant. Elle a suivi un protocole de maturation in vitro de ses ovocytes, suivi d'une vitrification de ces derniers, appelé IVM pour « in vitro maturation ». À l'annonce de son carcinome canalaire invasif au sein gauche, la patiente de 29 ans, qui n'avait jamais été enceinte, passe un test de fertilité. Au jour 22 de son cycle, les médecins prélèvent 7 ovocytes immatures. Pour conserver les précieuses cellules, les médecins ont utilisé la méthode de la vitrification. Cinq ans plus tard, la patiente a vaincu son cancer mais souffre de troubles de la procréation depuis un an.
Un embryon humain fonctionnel reproduit en laboratoire
Le travail conjoint de deux équipes de chercheurs a démontré qu'il était possible de créer des structures embryonnaires humaines au début de leur développement en utilisant des cellules en culture. Une prouesse totalement inédite jusqu'alors ! Cela vous intéressera aussi [EN VIDÉO] On sait enfin comment nage un spermatozoïde ! La fécondation de l'ovule par le spermatozoïde marque le début de l'embryogenèse humaine, l'ensemble du processus de développement qui transforme le zygote en fœtus. Deux équipes, l'une affiliée à l'École de médecine du Sud-ouest de l'Université du Texas menée par Jun Wu, un spécialiste de l'embryogenèse, et l'autre affiliée à l'université Monash en Australie, sont parvenues à créer des embryons humains au stade blastocyste à partir de cellules cultivées en laboratoire. Un embryon humain de cinq jours créé in vitro Juste après la fécondation, le zygote se transforme au fil des divisions cellulaires. Un modèle d'étude prometteur Les expériences ne s'arrêtent pas ici.
La PMA pour toutes entre en vigueur : "L'impression de sortir de la clandestinité", se réjouit Élodie
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a confirmé mercredi que les décrets d'application de la PMA pour toutes étaient signés ce jour. Un soulagement pour celles qui souhaitent réaliser des actes de fécondation in vitro et d'insémination artificielle en France, désormais remboursés par la Sécurité sociale. La fin d'une longue attente. Des années que les Françaises célibataires et/ou lesbiennes se rendaient à l'étranger pour réaliser une procréation médicalement assistée. Deux mois après la promulgation de la loi de bioéthique, les décrets autorisant l’application et fixant les conditions, grâce auxquels les médecins peuvent lancer les procédures de procréation médicalement assistée (PMA) pour les femmes seules et les couples de femmes, sont parus au Journal officiel et signés ce mercredi, a confirmé mercredi matin sur France Inter le ministre de la Santé, Olivier Véran. Après des premiers rendez-vous en Espagne, Élodie recourt à une PMA en France "Sortir de la clandestinité"
INFOGRAPHIES. Statut juridique, délais, conditions... On a dressé un état des lieux de l'accès à l'IVG en Europe
Le texte sera-t-il adopté avant la fin du quinquennat ? Le gouvernement s'est engagé, lundi 6 décembre, à inscrire à l'ordre du jour du Sénat la proposition de loi "visant à renforcer le droit à l'avortement" en France. Le texte prévoit notamment de prolonger de deux semaines le délai légal pour l'interruption volontaire de grossesse (IVG). Pour la députée Albane Gaillot, corapporteuse de la loi, cette évolution permettrait à la France d'être "enfin dans la moyenne européenne" en matière d'accès à l'avortement. Quelle est exactement la situation chez nos voisins ? Quels pays autorisent l'IVG et sous quelles conditions ? Six pays n'ont pas légalisé l'IVG Sur les 49 Etats et territoires européens étudiés par franceinfo, 43 ont légalisé l'interruption volontaire de grossesse. A ce jour, six territoires n'ont pas légalisé l'interruption volontaire de grossesse. Le délai légal pour une IVG est en moyenne de douze semaines En pratique, il existe de nombreux freins à l'accès à l'IVG
L'allongement du délai de l'IVG à 14 semaines adopté par le Parlement
«Votez pour les mettre dehors» : aux États-Unis, la colère des pro-droit à l'avortement
Aviva Fried, édité par Laura Laplaud 07h50, le 27 juin 2022 La décision de la Cour suprême de révoquer l’arrêt Roe v. Wade continue de bouleverser les Américains. Dans le Missouri, où l’avortement est désormais interdit, la mobilisation ne faiblit pas et elle se fait plus politique, avec désormais en ligne de mire les élections de mi-mandat, au mois de novembre prochain. Après la révocation du droit à l'avortement aux États-Unis la semaine dernière, l'État du Missouri vient de l'interdire sur son territoire. "Votez pour les mettre dehors", tel est le cri de ralliement de centaines de personnes rassemblées dans la petite ville de Columbia, dans le Missouri. L'émotion est toujours là, mais les pro-choix réclament de l'action. Pour les candidats déjà en campagne, l'avortement est un thème essentiel.
Le Sénat vote l’inscription dans la Constitution de la « liberté » de recourir à l’IVG
Le Sénat à majorité de droite s’est prononcé mercredi 1er février, par 166 voix contre 152, pour inscrire dans la Constitution la « liberté de la femme » de recourir à l’IVG, une formulation qui abandonne la notion de droit chère à la gauche. Même si le chemin est encore très long avant une possible adoption définitive par le Parlement – qui devrait être en plus suivie d’un référendum –, le groupe socialiste s’est immédiatement félicité d’une « avancée majeure pour le droit des femmes », tandis que la sénatrice écologiste Mélanie Vogel saluait sur Twitter « une victoire historique ». « Historique », a aussi réagi sur Twitter la cheffe de file du groupe La France insoumise (LFI) à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot. Les sénateurs examinaient, dans le cadre d’une niche parlementaire réservée au groupe socialiste, une proposition de loi constitutionnelle LFI votée en novembre en première lecture par l’Assemblée nationale, avec le soutien de la majorité présidentielle. Newsletter S’inscrire