Non, M. Dragui, l’euro n’est pas irréversible… juil 23 [Décryptage] “La préservation de l’euro fait partie de notre mandat. [...] L’euro est irréversible.” [Mario Draghi, Le Monde, 21 juillet 2012] “L’objectif principal du Système européen de banques centrales, ci-après dénommé «SEBC», est de maintenir la stabilité des prix. Sans préjudice de l’objectif de stabilité des prix, le SEBC apporte son soutien aux politiques économiques générales dans l’Union, en vue de contribuer à la réalisation des objectifs de l’Union, tels que définis à l’article 3 du traité sur l’Union européenne.” Non, M. Les citoyens de l’UE ont voté pour que votre mandat soit concentré sur la stabilité des prix (cela aurait pu être plus large, mais en tous cas, en l’état actuel des textes, c’est ainsi). Je reviens d’ailleurs sur un point qui m’a fait sursauter lors du débat Sarkozy Hollande le 2 mai 2012 : “Je n’ai rien obtenu de l’Allemagne ? Décrytptons enfin les propos de M. L’interview dans le Monde : “Non, l’euro n’est pas en danger” Non. Grâce à la BCE ? Le sommet a été un succès.
Comment la BCE se transforme en machine à fabriquer des bulles financières La Commission Européenne nous annonce pour 2012 un ralentissement de -0,3% de l’activité en zone euro. Vous me direz que ce n’est pas catastrophique. Certes, mais cela reste bien trop peu. Notre endettement croît plus vite que notre capacité à générer de la richesse. Nos pays étouffent sous la dette et s’empêtrent dans des politiques d'austérité récessives. La bonne idée que voilà. Heureusement, « les grands de ce monde » ont la solution, eux : injecter de l’argent fraîchement imprimé dans le système pour rassurer tout le monde et relancer la machine ; en attendant que les politiques « fassent leur boulot »… La Fed a dégainé la première en injectant pour 2 320 milliards de dollars de cash (15% du PIB) et en abaissant son taux directeur de 0,25% depuis... 2008. Elle a fait des émules… Toutes les banques centrales de la planète s’y mettent. La politique monétaire ultra-expansionniste britannique emboite le pas à celle de la Fed.
Actuaire Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un actuaire est un professionnel spécialiste de l'application du calcul des probabilités et de la statistique aux questions d'assurances, de finance et de prévoyance sociale. À ce titre, il analyse l'impact financier du risque et estime les flux futurs qui y sont associés. L'actuaire utilise des techniques mathématiques et statistiques pour décrire et modéliser de façon prédictive certains évènements futurs tels que par exemple la durée de la vie humaine, la fréquence des sinistres et l'ampleur des pertes pécuniaires associées. Récemment la portée du domaine actuariel s'est étendue pour inclure les conseils d'investissement, et même la gestion d'actifs. Association Actuarielle InternationaleAssociation Marocaine des Actuaires MarocAssociation Suisse des Actuaires en SuisseCasualty Actuarial Society, Society of Actuaries et American Academy of Actuaries aux États-UnisDen Danske Aktuarforening au DanemarkDeutsche Aktuarvereinigung e.
L'Argentine ment au monde entier L’Argentine ment-elle sur le niveau de son inflation? The Economist en est persuadé et le fait savoir dans un article titré «Don’t lie to me, Argentina». L’hebdomadaire britannique est catégorique: «Depuis 2007, l’Argentine publie des chiffres que presque personne ne croit.» Lors de cette période, si l’on en croit les autorités argentines, l’inflation se serait située entre 5% et 11% alors que des économistes indépendants, des bureaux de statistiques situés dans les provinces argentines estiment que ces chiffres devraient être doublés. La tradition argentine au niveau de l’hyperinflation est, hélas, bien connue et les autorités politiques font tout pour ne plus entendre parler de cette désastreuse réputation. Le Fonds monétaire international a réagi face à ces méthodes et a remarqué que l’Argentine manquait à son devoir de fournir des statistiques fiables et a demandé que des progrès soient faire dans ce domaine à brève échéance. publicité Devenez fan sur , suivez-nous sur
Le Blog d'Olivier Berruyer sur les crises actuelles Travail et capital: la fausse égalité fiscale - Un passant japonais devant un mur d'écrans indiquant les cours de bourse. REUTERS/Toru Hanai - Il y a au moins un point sur lequel les deux principaux candidats à l’élection présidentielle sont d’accord: il faut rapprocher la fiscalité pesant sur le capital de celle du travail. Les divergences idéologiques entre droite et gauche faisaient qu’on n’aurait jamais pensé que le candidat du PS et celui de l’UMP tiendraient un jour des propos similaires. Fiscalité de l’épargne: hausse constante Si Nicolas Sarkozy feint aujourd’hui de s’étonner de la virulence des propos tenus par François Hollande sur son principal ennemi, la finance, lui-même s’était laissé aller à Toulon, en 2008, à quelques attaques assez sévères contre le «capitalisme financier qui avait imposé sa logique à toute l’économie et avait contribué à la pervertir». publicité Mais les événements n’ont pas évolué comme prévu et la taxation de l’épargne, loin de reculer, est constamment revue à la hausse. Les épargnants?
Interview Anglo, la banque zombie qui coûte cher à tous les Irlandais L’Irlande n’a pas fini de payer le prix de la bulle immobilière qui l’a frappée de plein fouet en 2008. Les banques du pays, coupables et victimes de cette crise, ont du être renflouées à de multiples reprises par le gouvernement irlandais et constituent aujourd’hui une lourde charge pour le budget gouvernemental, et donc pour les contribuables. Au total près de 47 milliards d’euros ont été débloqués pour recapitaliser et nationaliser les banques de l’île. Parfois en vain. Ainsi, malgré les milliards injectés, l’une des banques les plus imprudentes pendant la crise, Anglo Irish Bank, est finalement en train d’être démantelée, après ses pertes abyssales de 17 milliards d’euros en 2011. La seule chose qui permette de donner le nom de banque à Anglo, c'est sa licence de banque. Pourtant, cette banque continue de coûter très cher. Et, pas question de tergiverser. La goutte d'eau de trop ? Qui va toucher ces versements ? Effacer la dette analyse Constantin Grudgiev, économiste de Dublin.
Europe: la récréation est finie Depuis la fin décembre, nous avons connu une accalmie relative sur le front des dettes souveraines européennes. Cela nous a permis de souffler, et pour certain(e)s d’entre nous, de croire que nous avions peut-être trouvé une solution à ce problème qui perturbe l’Eurozone et l’Europe depuis décembre 2009. Cette trêve d’un trimestre sur fond d’optimisme boursier est maintenant à bout de souffle. Depuis le «sauvetage » de la Grèce, le rendement des obligations grecques à dix ans a baissé de 36 à 20%. Cette semaine nous rappelle à la réalité. Ce qui me préoccupe le plus, c’est que l’impact positif de l’accord européen sur l’Italie et l’Espagne est maintenant effacé. Dans ce contexte, les difficultes économiques de l’Espagne (chômage, récession et bien d’autres) ont secoué les marchés de capitaux et cette semaine, les obligations espagnoles à 10 ans ont même atteint un rendmeent de 6%. L'Italie commence a dévisser.
Ces bombes à retardement budgétaires dont les candidats ne parlent pas Pour rééquilibrer ses comptes publics d’ici à 2016, la France doit officiellement trouver 115 milliards d'euros. Le gouvernement a présenté sa copie « zéro déficit » à Bruxelles il y a deux semaines. Le candidat Hollande a de son côté prévenu que le « zéro déficit » pour 2016 ne serait pas tenable, et que 2017 serait retenu. 2016, 2017… c’est bien loin. Tout ce que les candidats à la présidentielle ne veulent pas vous dire... L’arithmétique élémentaire établit que la croissance doit dépasser les déficits au sens de Maastricht pour que la dette arrête de gonfler. Les récentes études sur la dette publique indiquent que lorsque celle-ci atteint 90 % du PIB la croissance s’étouffe. La facilité consiste à enjoliver les chiffres et à expliquer que demain tout ira mieux. Les quatre mensonges que nous allons payer très cher dès 2012 Pour redresser des comptes, on peut augmenter les recettes et / ou diminuer les dépenses. Premier mensonge : une croissance fantasmagorique
Les psychopathes règnent sur Wall Street La crise financière vous paraît complètement folle? C’est aussi l’avis de Clive R. Boddy, professeur à l’université de Nottingham. Dans un article intitulé «The Corporate Psychopaths Theory of the Global Financial Crisis» publié dans le Journal of Business Ethics, il défend l’hypothèse qu’un grand nombre des hauts responsables financiers seraient atteints de psychopathie. Clive R. Jusqu’au XXe siècle, les entreprises étaient restées plutôt figées, à l'abris des changements. En effet, d’après Clive R. Si Clive R. publicité Devenez fan sur , suivez-nous sur L'endettement de la France et le libéralisme stratégies planétaires FRANCEL'endettement, bombe à retardement pour imposer le libéralisme Evolution de la dette publique de la France sous les gouvernements successifs de 1981 à 2010En bleu les gouvernements de droite (dominés par l'UMP, ex-RPR), et en rose les gouvernements de gauche (dominés par le Parti Socialiste)
Banques : les folles rémunérations des dirigeants de BPCE Note utilisateur: Détails Catégorie parente: Actualités France Catégorie : Liberté, Égalité, Fraternité... Créé le 5 janvier 2012 Publié le 5 janvier 2012 Écrit par Chalouette Affichages : 1771 Ne manquez pas la vidéo en informations complémentaires, c'est du haut VOL, ; ), verdict le 3 mars, merci à Chalouette pour son inspiration matinale.... Affaire Pérol: l'édito vidéo de Mediapart par Mediapart Les dirigeants du groupe Banque populaire-Caisses d’épargne (BPCE) ne connaissent pas la crise. Si l’on croit les documents publiés par le Syndicat unifié-Unsa BPCE dans le dernier numéro du « Trait d’union » [1], les rémunérations des patrons de Caisses d’épargne se sont envolées. « Nous constatons que depuis plus de 10 ans, les seuls qui ont profité d’une forte hausse de leur rémunération sont nos dirigeants. L’Ecureuil digne du CAC 40 Démonstration à l’appui, le syndicat publie un tableau quasi complet des salaires des présidents de directoire de Caisse d’épargne. Source : politis.fr via Chalouette
Face à la crise, direction l’Australie Record du nombre de danseurs de sirtaki à Melbourne, Australie, le 18 juillet 2004. Pour les jeunes des Etats européens frappés par la crise, l’Australie, en plein boom économique, est une terre d'opportunités. Cela vaut plus particulièrement pour une nouvelle génération de diplômés grecs, qui rejoignent ainsi leur principale communauté nationale expatriée. Depuis des mois, un flot ininterrompu de jeunes gens des deux sexes, à peine débarqués de l’avion en provenance de la Grèce, vient taper à la porte d’un imposant édifice sur Lonsdale Street, en plein centre de Melbourne. Ces scènes ne sont pas sans rappeler la gigantesque ruée vers l’or du tournant du XXe siècle, quand des hommes et des femmes étaient partis pour les Antipodes en quête d’une vie meilleure. “Ce sont tous des diplômés d’universités, des ingénieurs, des architectes, des mécaniciens, des enseignants, des banquiers qui sont prêts à tout pour travailler, commente Bill Papastergiades, président et avocat de la communauté.