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Peut-on apprendre à (mieux) se concentrer ?

Peut-on apprendre à (mieux) se concentrer ?
Qu’y a t-il de plus satisfaisant dans la vie que d’être pleinement à ce qu’on fait ? Etre concentré est un petit état de grâce non ? Hélas la concentration est fragile : l’esprit s’envole si vite et ne nous obéit pas… C’est peut-être pour ça, et parce qu’on a tellement besoin de notre attention, en particulier à l’école, pour apprendre et comprendre que Jean-Philippe Lachaux, chercheur à l'Inserm en neurosciences cognitives et codirecteur de l'équipe Eduwell du Centre de recherche en neurosciences de Lyon, y a consacré plusieurs ouvrages, à destination des adultes et des plus jeunes… Et qu’il a mis sur pied le projet Atole (ATentif à l'écOLE), programme de découverte et d'apprentissage de l'attention en milieu scolaire. Connaître les mécanismes de l’attention et de la concentration peut aider les élèves et les étudiants mais aussi – et c’est important - les enseignants et les parents à mieux l’apprivoiser, nous en parlerons avec un professeur de SVT au collège à Paris, Anthony Ravel. Related:  PédagogieLES PILLIERS DE L'APPRENTISSAGE ET DE LA MOTIVATIONformation CPE

10 BIAIS DE CORRECTION … à connaitre absolument lorsqu’on est enseignant(e) ! – SCIENCES CO & PÉDAGO Il m’arrive souvent de me poser cette question lorsque je corrige des copies d’élèves : Suis-je vraiment juste, équitable et objectif dans ma correction ? En d’autres termes, ai-je véritablement un jugement neutre et sans a priori lorsque je passe de la copie de Morgane à celle d’Otman puis à celle de Nathan ? Et très régulièrement, j’ai le sentiment de ne pas réussir à être totalement impartial dans mon évaluation, ce qui m’oblige à revenir sur la copie précédente pour revalider (ou pas) ma notation. Si comme moi, vous vous êtes déjà posé ce genre de questions, alors je vous conseille la lecture de cet extraordinaire article de l’Université de Laval que vous trouverez ci-dessous ! les biais liés à l’étudiantles biais liés aux copies individuellesles biais liés au groupeles biais liés à l’enseignant Je vous renvoie donc vers ce tableau des biais de correction, puis vers l’infographie interactive. Source du tableau :

« On ne peut plus demander aux élèves de rester assis face à un professeur 7 heures par jour » Depuis 5 ans, l'Institution Notre-Dame Saint-Jean de Besançon* a entrepris un projet d’envergure visant à établir une pédagogie active et dynamique. Une démarche qui vient transformer progressivement la posture de l’enseignant. Les explications de Frédéric Stenger, chef d’établissement coordonnateur de l’Institution. Classe de demain : Vous avez initié un projet global d’innovation pédagogique. Quels ont été les déclencheurs ? Frédéric Stenger : Cette démarche est née d’un échange créé il y a 5 ans environ avec l’établissement québécois de Saint-Anne à Montréal. CDD : En quoi le changement de posture de l’enseignant est central ? FS : La notion même de pédagogue, ou de transmetteur, a complètement changé. CDD : Comment accompagnez-vous les enseignants dans cette démarche ? FS : Nous avons mis en place des actions de formation chapeautées par une équipe de conseillers techniques en pédagogie numérique (CTPN) et un directeur-adjoint en charge de l’innovation.

La neuroscience appliquée aux séquences d’apprentissage Le mot « apprentissage » revient fréquemment lorsqu’on parle d’éducation et d’enseignement. Mais comment apprend-t-on? Heureusement, les recherches sur le fonctionnement du cerveau progressent et mettent en lumière des facteurs qui favorisent (ou compliquent) l’apprentissage. Au cours d’un atelier présenté dans le cadre du Sommet du numérique en éducation, Marie-Andrée Croteau, directrice à l’innovation pédagogique au Collège Bourget, a présenté un condensé des 7 principes neuroéducatifs qui sont au cœur d’un ouvrage rédigé par Steve Masson, Activer ses neurones pour mieux apprendre et enseigner, paru en 2020. Celui-ci vise à démocratiser l’accès aux savoirs en neurosciences pour orienter les pratiques. Concrètement, les 7 principes neuroéducatifs permettent de faire le lien entre les neurosciences (qui permettent de comprendre le cerveau) et des stratégies concrètes (qui permettent d’aider à apprendre). 1- Activation des neurones reliés à l’apprentissage Pour s’inspirer : 6- Rétroaction

Le jeu de l'oral - Délégation académique au numérique éducatif Article co-écrit avec Olivier Achtouk, Inspecteur d’académie et Inspecteur pédagogique régional de lettres Créé durant l’été 2020, le jeu de l’oral est un jeu de cartes numérique gratuit, modulable, souple et créatif à destination des élèves, des enseignants et des formateurs. Il a été pensé pour accompagner ces différents acteurs dans la construction progressive des compétences et des connaissances nécessaires à la production d’un oral de maturité, comme le grand oral du baccalauréat ou encore la présentation du chef d’œuvre pour la voie professionnelle. 1- Des cartes à collectionner (cliquer ici pour dévoiler ou masquer le contenu) Organisé en 8 familles de cartes, ce jeu peut être utilisé à tous les niveaux pour pratiquer l’oral tout au long de la scolarité. Les cartes "corps", "respiration" et "voix" bâtissent les fondations d’un oral assuré et engagent un travail régulier. Les catégories "art oratoire" et "connaissance, culture" viendront nourrir et étoffer le discours.

Le suivi de l'acquisition des compétences Dans le cadre de la mise en œuvre du référentiel « Métiers de l’accueil », la didactique préconisée s’ancre dans la réalité professionnelle des métiers de l’accueil, dont une des caractéristiques principales est la prise en charge directe et simultanée de situations diverses, comprenant des degrés de complexité variables selon les demandes des clients ou usagers. Les professeurs / formateurs entrent donc dans la conception de leur séquence de formation à partir d’activités contextualisées, permettant de mobiliser les compétences visées par le référentiel. À travers ces situations d’apprentissage, les élèves ont à résoudre des questions au plus près du terrain professionnel et peuvent progressivement acquérir les compétences liées aux métiers de l’accueil. Comment s’assurer que les activités conduites en situation sont source d’apprentissage pour l’élève ? Quels supports pour garder la trace de l’acquisition des compétences ? 1 - Processus d’apprentissage et activités de l’élève

«J'y arriverai !» D'où vient le sentiment d'efficacité personnelle ? Rencontre avec Albert Bandura Hors-série N° 25 - Juillet-août 2020 Le psychologue Albert Bandura a développé une théorie qui permet de comprendre ce qui nous pousse à agir : le sentiment d’efficacité personnelle. Il en développait les mécanismes en 2004. Dans les années 1980, vous avez élaboré la notion de « sentiment d’efficacité personnelle ». Le sentiment d’efficacité personnelle désigne la croyance qu’a chacun d’être capable d’influencer son fonctionnement psychosocial et les événements qui affectent sa vie. Comment avez-vous développé ce concept ? Le sentiment d’efficacité personnel dérive d’un programme de recherche sur « l’expérience de maîtrise guidée ». Comment peut-on développer le sentiment d’efficacité personnelle ? De quatre façons. Le deuxième moyen de développer un bon sentiment d’efficacité personnelle est le modelage social. La persuasion sociale est une autre façon d’influencer le sentiment d’efficacité personnelle.

Influences de la perception et de la motivation dans l’usage d’outils numériques en classe ~ Par temps clair Les technologies numériques sont toujours pleines de promesses. Elles tablent sur leur caractère prétendument innovant et l’émerveillement qu’elles prescrivent. Elles se veulent attractives, ergonomiques, modernes, accessibles et dynamiques. Parfois, elles permettent une réelle différenciation des apprentissages, à d’autres moments elles servent de vecteurs à des pratiques pas toujours efficaces. Il faut reconnaitre que dans l’absolu, elles disposent potentiellement d’avantages dont ne peuvent disposer les approches plus anciennes et traditionnelles en matière de personnalisation et de rétroaction immédiate. Le sujet de cet article est d’explorer la double question de la perception et de la motivation liées à l’usage de ces outils numériques en classe. Voici une synthèse personnelle de ce qu’en disent Amadieu et Tricot (2014 & 2020). Perceptions des enseignants Leurs actions vont avoir une influence importante sur la perception de leurs élèves face aux outils numériques. Conclusions

Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. Les circuits cérébraux : des capacités disponibles dès l’origine Les circuits cérébraux qui sous-tendent les apprentissages ne sont d’ailleurs pas si variés. L’apprentissage de la lecture active une région spécifique, mais il mobilise et active aussi d’autres zones. Différentes zones du cerveau La zone de la lecture recycle un « algorithme » préexistant, celui de la reconnaissance des visages : au scanner, on voit nettement la même zone s’activer. 1. 2. 3. 4. Stanislas Dehaene 1.

Qu'est-ce que les neurosciences cognitives ? - Prim à bord Les progrès considérables accomplis ces dernières années grâce au développement des techniques d’imagerie cérébrale permettent d’apporter de nouvelles réponses sur le fonctionnement du cerveau. Ces avancées dans le domaine intéressent de fait l’éducation et questionnent les méthodologies d’apprentissage proposées aux élèves. De nombreux scientifiques partagent ainsi l’idée que l’enseignant devrait se saisir des éléments de connaissance sur le cerveau pour enseigner et adapter ses pratiques aux activités cognitives de l’élève. Sans chercher à couvrir ce vaste sujet dans un seul article, nous avons rassemblé plusieurs acteurs, chercheurs engagés dans cette problématique qui exposent en quoi les neurosciences cognitives peuvent apporter des éléments d’éclairage dans les pratiques pédagogiques ? Définitions Les sciences cognitives C’est une discipline à la jonction des neurosciences, de la psychologie, de la linguistique et de l’intelligence artificielle. Les neurosciences La Neuroéducation

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