Labs and co : vers une innovation ouverte, collaborative et sociale (1/2) Quelque soit leur nom, (LivingLab, Fab Lab, Hackerspace, Techshop, MediaLab, Electrolab …) nombreuses sont les récentes émergences de ces lieux d’un genre nouveau. Si des différences notables existent, un point commun principal réunit ces « ateliers » : l’innovation ouverte et sociale. Pour mieux appréhender cette nouvelle manière de concevoir, nous vous proposons de plonger au cœur des Fab Labs. Vous avez dit Fab Lab ? Un Fab Lab (abréviation de Fabrication Laboratory) est une plateforme ouverte de création et de prototypage d’objets physiques, « intelligents » ou non (selon la définition élaborée par la Fing). Les Fab Labs reposent souvent sur l’open source et s’opposent au copyright. Les Fab Labs conduisent à la démocratisation de la production et à sa relocalisation par le biais des outils numériques. Des lieux et des projets Les Fab Labs fonctionnent en réseau et représentent à certains égards des « fabriques de communautés ». Ils sont en effet indépendants, mais connectés.
Brainstorming Doesn’t Really Work In the late nineteen-forties, Alex Osborn, a partner in the advertising agency B.B.D.O., decided to write a book in which he shared his creative secrets. At the time, B.B.D.O. was widely regarded as the most innovative firm on Madison Avenue. Born in 1888, Osborn had spent much of his career in Buffalo, where he started out working in newspapers, and his life at B.B.D.O. began when he teamed up with another young adman he’d met volunteering for the United War Work Campaign. By the forties, he was one of the industry’s grand old men, ready to pass on the lessons he’d learned. His book “Your Creative Power” was published in 1948. “Your Creative Power” was filled with tricks and strategies, such as always carrying a notebook, to be ready when inspiration struck. The book outlined the essential rules of a successful brainstorming session. The underlying assumption of brainstorming is that if people are scared of saying the wrong thing, they’ll end up saying nothing at all.
Le “codév” décrypté : progresser en aidant les autres Autour de la table, cinq personnes prennent place pour leur séance mensuelle de codéveloppement (lire aussi l'encadré). Ce soir, c'est Martin le "client". Il va livrer à ses pairs, désignés comme "consultants" pour l'occasion, la problématique qu'il souhaite explorer. Jacqueline, coach, est "facilitatrice", garante du respect des règles et du déroulement de la séance. 1. 2. 3. 4. 5. 6. Développer son écoute Anh Thai, manager chez HSBC, voit deux avantages à la méthode : "Quand je suis arrivée dans le groupe de "codév", j'étais fragilisée par la restructuration de mon entreprise. Sortir de l'isolement En inter ou en intra-entreprise, le codéveloppement réunit toujours des pairs, hors rapport hiérarchique, afin d'instaurer la confiance indispensable aux échanges. Empathie et bienveillance. Les limites des formations théoriques pour les managers. Les risques d'implantation d'une nouvelle méthode sans garde-fou existent
Sérendipité : le Rôle du Hasard dans les Découvertes Derrière les intuitions de génie se cache parfois une malencontreuse erreur ou un oubli. Le hasard joue parfois un rôle important dans le processus de découverte. La sérendipité est le terme qui désigne la découverte fortuite de quelque chose que l‘on ne cherchait pas. Les exemples historiques de sérendipité sont nombreux : la pénicilline de Fleming, les premiers médicaments anti-cancéreux, le viagra. Claude Monneret, chercheur émérite à l’Institut Curie, retrace pour nous l’histoire du hasard dans la découverte de médicaments. Les aventures des trois princes de Serendip (Contes). Illustration de Stéphane Bussy extraite des carnets de serendipity d’Henri Kaufman. Les pérégrinations des trois fils de Serendip Le terme « sérendipité » vient du mot anglais « serendipity » apparu en 1754. La sérendipité désigne le talent de trouver ce que l’on ne cherche pas. Ce ne fut cependant pas le parti-pris d’Isaac Newton. Fabuleux hasard : comment sont découverts les médicaments ? Pour en savoir plus :
Sprintkit transforme vos communautés en équipes soudées et créatives. Le collectif n’est pas toujours la solution à tous les maux de l’entreprise Résumé : un des présupposés derrière beaucoup de projets d’entreprise est que le collectif et meilleur que la somme des individus. Un fait qu’on a vérifié à maintes reprises, suffisamment pour l’ériger en vérité absolue. Mais est-ce aussi simple que cela. Dans un système qui peine à articuler l’individu et le groupe, dans lequel les individus voient de moins en moins en quoi ils contribuent à quelque chose de global ni ce qu’est ce quelque chose, trois risques sont évidents. Il y a plus d’idée dans 10 têtes que dans une. Mais ces approches sont elles sans travers ? La mise en place des logiques sus-mentionnées et, le cas échéant, des outils qui vont avec, vise souvent à améliorer des dynamiques collectives par le biais d’interactions plus efficaces entre les ressources, entre celui qui a quelque chose à faire et ceux qui peuvent contribuer à ce qu’il le fasse mieux ou plus vite. • mais on peut tout autant reprocher le même type de comportement du coté de l’entreprise. Google+
DEMOS, enfant terrible de l'innovation sociale Billet publié par Stéphane Vincent dans la catégorie Tag : Innovation Retour sur l’intervention très riche de Catherine Fieschi, directrice du think-tank britannique DEMOS le 23 mai à la Cantine. Invitée par la 27e Région et la Fing, Catherine Fieschi, en toute simplicité et avec enthousiasme, a partagé 15 ans d’expérience dans l’innovation sociale et le secteur public avec un public constitué de représentants de Régions, d’étudiants en design, d’acteurs de l’innovation sociale et de chercheurs. Sans contourner ces questions, pour autant la discussion ne s’est réduite ni à un procès du libéralisme à l’anglo-saxonne, ni à une critique en règle des excès de l’assistanat : au fil de la discussion, chacun s’est retrouvé autour de l’urgence d’une plus grande co-production du service public avec les usagers, sous peine d’assister à un divorce difficilement réversible. DEMOS UK (1) : Glasgow 2020, un exercice d’imaginaire collectif
Collaboration / Coopération Un article de Wiki Paris Descartes. Des clés pour comprendre l'Université numérique « Plus qu’un travail de groupe, des stratégies pédagogiques variées sont développées pour apprendre ensemble. Elles s’appuient sur l’interdépendance positive, la fonction sociale et cognitive du dialogue, l’émergence de l’ autonomie . « La collaboration et le partage de connaissances facilitent l’ apprentissage , lequel est essentiellement considéré comme un processus social qui accorde une place prépondérante aux interactions sociales (e.g., Doise & Mugny, 1981 ; Vygotsky, 1985 ; Webb & Palincsar, 1996). Avec le Web 2.0 sont apparues les interfaces qui permettent aux internautes d'interagir à la fois avec le contenu des pages mais aussi entre eux : le web est devenu interactif, communautaire et collaboratif. Collaboration « Travailler ensemble » : élaboration en commun d’une solution négociée et consensuelle. Les caractéristiques spécifiques à la collaboration sont succinctement les suivants : Coopération
Technologies et coopération Internet ne nous rend pas seul, soulignions-nous dernièrement. Mais en quoi nous aide-t-il à coopérer entre nous ? Dans son nouveau livre, Ensemble : les plaisirs rituels et la politique de la coopération (Amazon, extraits), le sociologue Richard Sennett, enseignant à la l’école d’économie de Londres et à l’université de New York, s’est intéressé à la coopération. Après Craftman (L’artisan, traduit en français sous le titre Ce que sait la main : La culture de l’artisanat), qui s’intéressait à l’impulsion innée que nous avons à bien faire les choses, ce livre est le second d’une trilogie (baptisée homo faber) sur les compétences dont les humains ont besoin pour une coexistence heureuse (le suivant, annoncé, portera sur les villes). La valeur de la coopération réside dans l’informel Face à la crise, estime le sociologue, les règles formelles s’avèrent souvent insuffisantes. La coopération est-elle possible quand toutes nos relations sont devenues transactionnelles ? Hubert Guillaud