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Start-up : faut-il (vraiment) lever des fonds ?

Start-up : faut-il (vraiment) lever des fonds ?

Les questions que les investisseurs vont vous poser Par Guilhem Bertholet Vous présentez votre projet à un ou des investisseurs potentiels, vous faites le meilleur pitch possible, et vous pensez avoir convaincu. En réalité, il reste encore une grande partie du chemin à parcourir, et vous devez encore assurer pendant quelques minutes cruciales, où vous serez vraiment jugé, sous le feu nourri des questions. Car, si vous avez tout le loisir de présenter comme vous voulez, et donc vous mettre sous votre meilleur jour, la phase de questions-réponses permet de voir comment vous réagissez lorsque l’on est un peu dur avec votre projet, et jusqu’où votre réflexion est allée. Et donc, au-delà des réponses en elles-mêmes, la façon dont vous répondez est tout aussi importante. Voici les principales questions auxquelles il faut vous attendre (j’ai enlevé les questions trop liées au marché ou au produit, pour lesquelles vous devrez chercher par vous-mêmes) : Comment allez-vous acquérir votre clientèle ?

"Il est possible de gagner de l'argent en vendant de l'informatique" Rentable depuis ses débuts, Materiel.net affiche 110 millions d'euros de chiffre d'affaires 2011, en hausse de 15% sur un an. Le fruit de la spécialisation du site, explique son fondateur. JDN. Comment parvenez-vous à enregistrer une croissance de 15% en 2011, en restant rentable, alors que le secteur du high-tech est morose et que les ventes de vos concurrents stagnent ou baissent ? Jean-Philippe Fleury. Nous opérons en effet sur un marché assez classique, celui des ordinateurs de bureau. Chez Materiel.net, la logistique, le marketing, la plate-forme... tout est géré en interne par nos 200 collaborateurs. On a pourtant souvent l'impression qu'il n'est pas possible de gagner de l'argent en vendant des produits informatiques... En maîtrisant la chaîne de A à Z, c'est possible : nous en sommes l'illustration. Notre principal concurrent est LDLC, mais nos concurrents regroupent en réalité tous les sites qui vendent des ordinateurs. Quels sont vos projets pour 2012 ?

[Exclu] Covoiturage.fr lève 7,5 millions d’euros Covoiturage.fr, le premier site de covoiturage en France et première communauté de consommation collaborative, vient de boucler un important tour de table de 7,5 M€ auprès d’Accel Partners et des fonds ISAI et Cabiedes & Partners. C’est la deuxième levée pour le site édité par Comuto SA, qui avait déjà réalisé une levée de 1,25 M€ en 2010. Covoiturage.fr, qui rassemble aujourd’hui 1,6M de membres, et permet à plus de 350 000 passagers de voyager chaque mois, va conforter son déploiement en Europe. Présent en Espagne ( avec Comuto.es) et en Grande-Bretagne ( avec Blablacar.com), Covoiturage va donc augmenter les 1,6 milliard de kilomètres partagés dans la communauté pour 8 millions de voyageurs transportés. Entretien exclusif avec Frederic Mazzella, fondateur de Covoiturage.fr, et Pierre Kosciusko-Morizet, co-fondateur de PriceMinister et du fonds Isaï.

"Casino reprend 49% du capital de Monshowroom" Le groupe Casino devrait rapidement devenir majoritaire au capital du site marchand de mode. La cofondatrice de Monshowroom explique les raisons de ce rapprochement. JDN. Casino annonce aujourd'hui être entré au capital de Monshowroom, que vous avez cofondé en 2006 avec Chloé Ramade. Séverine Grégoire. D'abord, nous allons bénéficier de leur expérience en e-commerce. Votre chiffre d'affaires en 2011 ? Notre chiffre d'affaires était de 2 millions d'euros sur l'exercice 2008, de 5 millions en 2009 et de 12,5 millions en 2010, première année de rentabilité pour Monshowroom. Après avoir regardé bon nombre de dossiers avant le nôtre, Casino prend donc position sur la vente en ligne de prêt-à-porter, une niche certes, en comparaison d'un site grand public comme Cdiscount, mais un créneau porteur en termes de croissance et de rentabilité. Que pouvez-vous nous dire de l'opération ? Casino est minoritaire au capital de Monshowroom avec possibilité à terme de devenir majoritaire.

Business Devils : les mauvaises pratiques qu’on peut rencontrer Allez, je m’y jette… voilà un article qui me travaille depuis pas mal de temps, et qu’il me semble très important de sortir, ne serait-ce que pour lancer un peu le débat. Plus on parle, et moins on met de langue de bois, mieux c’est, hein Les Business Angels ont depuis pas mal de temps plutôt bonne presse, et force est de reconnaître qu’ils ont un vrai bel impact sur la naissance et la croissance de tout un tas de jeunes boites, avec plusieurs centaines de projets financés chaque année (ce que j’estime à environ 1000 startups financées par an, dont une petite moitié par les réseaux de BA). De l’argent, de l’écoute, de l’expérience, du réseau, du temps, des conseils… contre quelques parts de l’entreprise en amorçage et parfois en prenant au passage une petite réduction fiscale… C’est le deal et il semble plutôt intéressant au vu du nombre toujours plus grands de candidats à la fameuse levée de fonds. [Je ne cite volontairement pas de noms ici, ce n'est pas l'objet. Pêché d’orgueil.

L'avenir des médias sociaux... J’ai découvert cette semaine sur Business Insider un billet intitulé « The Future Of Social Media Is… » où les auteurs ont demandé à 18 personnalités du Web de remplir les pointillés. Je vous propose donc une synthèse de ces différents avis, dont l’ensemble offre selon moi de bonnes pistes de réflexion sur le concept J’ai découvert cette semaine sur Business Insider un billet intitulé « The Future Of Social Media Is… » où les auteurs ont demandé à 18 personnalités du Web de remplir les pointillés. Et en commençant par le constat suivant : bien qu’il soit impossible de s’aventurer dans les innombrables simplifications (y compris graphiques ) et comparaisons Web 1.0 vs. J’ignorerai ici les déclinaisons 4.0 et 5.0, même si l’approche originale de Nicholas Carr mettant face à face cultures Googleplex d’une part, et Web sémanticienne de l’autre, les faisait converger dès 2007 en un scénario plutôt angoissant : Côté positif (?)

[Start-up de la semaine] Artilinki, réseau social international de l’art Créé en 2009, Artilinki est un réseau social pour les professionnels de l’art, les fans et les collectionneurs. Dans un esprit Wikipedia, la plateforme permet à chaque membre de créer son propre portfolio d’images, vidéos, pdf… Exclusivement ouvert aux domaines de l’art et de la créativité, Artilinki, disponible en 7 langues, présente aujourd’hui 15 000 oeuvres multimédias. Des arts de la scène aux métiers du web et de la communication, la start-up ouvre le champ des expressions artistiques, loin des plateformes thématiques pour seuls musiciens ou photographes. En mode Freemium, Artilinki revendique une dimension équitable avec des tarifs d’accès premium indéxés sur l’indice de développement de chaque pays. La communauté est amenée à se rencontrer régulièrement et localement à travers des « Meetups Artilinki » organisés dans une vingtaine de capitales du monde par la cinquantaine d’ambassadeurs locaux du réseau. Entretien avec Michael Fleury, Fondateur et CEO de Artilinki.

"Nous pouvons investir de 100 000 à 80 millions d'euros dans une start-up" Ayant quitté la Silicon Valley pour rejoindre le bureau britannique d'Accel Partners, Philippe Botteri revient sur la présence et la stratégie d'investissement du fonds en Europe. JDN. En quoi la mission du bureau britannique d'Accel Partners diffère de l'activité américaine ? Philippe Botteri. Accel Partners est un fonds international présent dans la Silicon Valley depuis 30 ans, mais nous sommes également présents à New-York, Londres, en Inde et en Chine. A Londres nous disposons de 530 millions de dollars dédiés aux investissements européens. Showroomprivé, Shopmium, Comuto... vos investissements en France semblent s'accélérer. La France est un gros marché du venture en Europe. Mais Paris participe à une dynamique remarquée dans toute l'Europe. Quels sont les secteurs privilégiés d'Accel pour 2012 ? Aujourd'hui nos thèmes d'investissement se concentrent autour du mobile, des applications mobiles, des nouveaux modèles de l'e-commerce comme Stylistpick, Birchbox ou Showroomprivé.

Petit point technique sur les levées de fonds Je rencontre pas mal d’entrepreneurs avec qui je dois passer quelques minutes à reprendre les explications « techniques » à la base pour ce qui concerne tout ce qui entoure une levée de fonds. Comme je le fais toujours avec plaisir et que je me dis qu’il doit y avoir pas mal de monde dans ce cas-là, voilà une idée de post toute trouvée, surtout qu’on rentre dans une période active pour les investissements de premier tour et que les seconds tours vont bon train actuellement (les VCs ont la main chaude, profitez-en !) Valorisation, termes employés... N’hésitez pas à compléter ou informer en commentaires ! Valorisation pré-money et post-money Cette histoire de pré/post-money est sûrement l’un des noeuds les plus fréquents, et pourtant pas grand chose de difficile ici. Plus mathématiquement, cela donne : ValeurPostMoney = ValeurPreMoney +MontantInvesti On peut aussi voir ça d’une autre manière, qui donne exactement le même résultat mais avec une manière de faire différente :

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