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Impostures intellectuelles

Impostures intellectuelles
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Impostures intellectuelles est un ouvrage d'Alan Sokal et Jean Bricmont publié en 1997[1]. L'ouvrage constitue une critique assez dure envers ce que les auteurs regroupent sous le nom de « philosophie postmoderne ». Il vise en particulier des penseurs qui utilisent les concepts ou le vocabulaire des mathématiques ou de la physique, relève des erreurs, dénonce des pensées vides de sens et commente des extraits de livres de Jacques Lacan, Julia Kristeva, Bruno Latour, Gilles Deleuze, Luce Irigaray, Jean Baudrillard, et Félix Guattari[1]. Une nouvelle édition, revue et augmentée, est sortie en 1999. Contexte[modifier | modifier le code] Au cours du XXe siècle, la sociologie des sciences et la philosophie des sciences ont vu se développer des courants relativisant radicalement la valeur des thèses admises en science en tant que vérités. L'objectif de l'ouvrage[modifier | modifier le code] Réactions[modifier | modifier le code]

Affaire Sokal Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Sokal. L'affaire Sokal a pour origine la publication d'un article qui s'avéra ensuite être un canular par le physicien Alan Sokal dans la revue Social Text. L'expression fait référence à toutes les controverses qui en résultèrent. Social Text est une revue d'études culturelles postmoderne, chef de file dans son domaine, publiée par l'Université Duke. L'article, intitulé « Transgresser les frontières : vers une herméneutique transformative de la gravitation quantique »[trad 2], est publié au milieu de 1996 dans le numéro intitulé « Science Wars » de Social Text sans avoir subi préalablement un processus d'examen par les pairs de l'auteur ni avoir été soumis à une quelconque critique externe. Article[modifier | modifier le code] Thèse[modifier | modifier le code] Erreurs[modifier | modifier le code] D'autres erreurs dans les notes de bas de page sont plus subtiles. Citations[modifier | modifier le code] Evans M.

Comment peut-on etre "positiviste"? [Jean Bricmont] Jean Bricmont Publié dans PSYCHANALYSE, QUE RESTE-T-IL DE NOS AMOURS ? éd. par Francis Martens, Revue de l'Université de Bruxelles, 2000, 2, Editions Complexes Je voudrais demander au lecteur d'envisager favorablement une doctrine qui peut, je le crains, paraître extrêmement paradoxale et subversive. La doctrine en question est la suivante : il n'est pas désirable de croire en une proposition lorsqu'il n'y a aucune raison de penser qu'elle est vraie. Bertrand Russell (1) La publicité d'un ouvrage récent annonce que celui-ci constitue la réponse de deux psychanalystes à la " propagande scientiste d'une idéologie néo-positiviste " à la Sokal et Bricmont (2). Les remarques qui suivent se situeront à un niveau purement épistémologique ou méthodologique. Je commencerai par expliquer les arguments sceptiques et empiristes qui se trouvent à la base de la démarche scientifique. Notons que Hume ne dit pas que cette façon de raisonner permet toujours d'arriver à des conclusions correctes.

Alan Sokal's writings on science, philosophy and culture "Transgressing the Boundaries: Toward a Transformative Hermeneutics of Quantum Gravity" This is the original "parody" article, published in Social Text #46/47, pp. 217-252 (spring/summer 1996). Available in four formats: HTML (one large file, 142 KB: easiest to download and print) HTML (many smaller files: perhaps easier to browse) Postscript (365 KB, 39 pages) PDF (436 KB, 39 pages) Also available in Croatian An annotated version of this article -- explaining some of the jokes and providing much additional bibliography -- appears as Chapter 1 of my book Beyond the Hoax. "A Physicist Experiments with Cultural Studies" This is the article in which I reveal the parody, published in Lingua Franca, May/June 1996, pp. 62-64. Also available in Croatian , Finnish, German and Romanian "Transgressing the Boundaries: An Afterword" Here I explain in more detail why I wrote the parody. Available in three formats: HTML (36 KB) Postscript (163 KB, 15 pages) PDF (208 KB, 15 pages) , Polish and Turkish

Science et religion: l'irreductible antagonisme. [Jean Bricmont] Jean Bricmont Si nous prenons en main un volume quelconque, de théologie ou de métaphysique scolastique, par exemple, demandons-nous : Contient-il des raisonnements abstraits sur la quantité ou le nombre ? Non. Contient-il des raisonnements expérimentaux sur des questions de fait et d'existence ? Non. Il semble que l'heure soit au dialogue, après des siècles de conflit et de séparation, entre science et foi, ou science et théologie. Pour le dire d'un mot, la racine de l'opposition entre science et religion porte essentiellement sur les méthodes que l'humanité doit suivre pour obtenir des connaissances fiables, quel que soit l'objet de ces connaissances. L'idée selon laquelle il existe une sorte de convergence entre science et religion est ancienne mais cette approche, après avoir été plus ou moins mise de côté pendant des années, connaît aujourd'hui un regain d'intérêt(7). La Bible dit : « tu ne permettras pas à une sorcière de vivre » ...

Scientia Salon | Ipsa Scientia Potestas Est Stoic Philosophy for Everyday Living Cicéron, Les Devoirs, Les Belles Lettres, 2014, « Classiques en poche », lu par Cyril Morana - oeil de minerve ISSN 2267-9243 Cicéron, Les Devoirs, Les Belles Lettres, 2014, nouvelle traduction de Stéphane Mercier, « Classiques en poche » Ce traité est intéressant à plus d’un titre dans la mesure où il est le dernier des écrits de Cicéron et parce qu’il résume l’ensemble des idées éthiques du philosophe peu de temps avant sa mort. Il est sans doute, avec les Tusculanes, son chef-d’œuvre philosophique. Moins régulièrement traduit que d’autres œuvres du philosophe romain, Les Devoirs n’avaient connu qu’une réédition récente en poche dans une traduction ancienne légèrement révisée. Cette philosophie, qui vaut pour les anciens Grecs et dans une certaine mesure pour quelques romains nostalgiques de la grandeur de la pensée contemplative grecque, doit être adaptée aux nouvelles conditions de vie qui sont celles de la Rome antique du Ier siècle : le monde change, les esprits se veulent moins férus de théorie et réclament du pratique. Cicéron veut en vérité traiter d’un sujet universel : l’homme. Cyril Morana

Les philosophes antiques à notre secours La France byzantine

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