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Tu seras fort mon fils

Tu seras fort mon fils
Préambule ; la sociologie aide à dessiner à grands traits une société ; ne pas vous reconnaître dans ce portrait ne veut pas dire qu'il n'existe pas. Constater quelque chose ne veut pas dire que je l'approuve. Très tôt, avant même leur naissance, garçons et filles sont conditionnés à leur futur rôle. Si l'agressivité et la compétitivité sont beaucoup encouragées chez les petits garçons, elles sont aussi durement réprimées. l'enfant se retrouve ainsi dans un système de double bind. Comme le souligne Daniel Welzer Lang; le garçon doit rentrer dans "la maison des hommes". j'ai ainsi souvenir d'une mère disant à son fils de 4 ans qui était tombé et pleurait "ne pleure pas t'es pas une fille". Christophe Dejours montre les rituels existant encore dans certains corps de métier pour "être un homme" : "Est un homme véritablement viril celui qui est insensible à la souffrance, ne refuse jamais une tâche par peur, et inflige lui-même la souffrance ou la douleur à autrui. Related:  Genre

NKM et Belkacem au Grand Journal : l'interview machiste d'Ariane Massenet Jeudi soir j'ai regardé pour la première fois depuis longtemps, le "Grand Journal" de Canal Plus. Michel Denisot recevait pour l'occasion les porte-paroles respectives de Nicolas Sarkozy et François Hollande, Nathalie Kosciusko-Morizet et Najat Vallaud-Belkacem. Le Grand Journal du 8 mars 2012 : deux femmes qui parlent au nom de deux hommes Journée de la femme oblige, dans sa chronique, "le grand oral", Ariane Massenet a souhaité interroger les deux invitées sur "la part de féminité" de François Hollande et Nicolas Sarkozy. Ce fut un drame. La "part de féminité", vue par Ariane Massenet Premières questions d'Ariane le tout ponctué de ses gloussement habituels : "Sont-ils galants ? Traduction puisqu'il s'agit de "part de féminité". "Est-ce qu’ils manifestent facilement leurs doutes ?" "Chose très pratique, précise Ariane, "ils vont chez le coiffeur régulièrement ?" Et Najat Belkacem de confirmer : "C’est pas compris dans la fiche de poste de porte-parole." "Ils ont un pêché mignon ? "Oui."

De le Valeurs Actuelles, et son (vieux) machisme bien puant De le Valeurs Actuelles, et son (vieux) machisme bien puant Je ne devrais pas être en train d'écrire cet article. Je devrais être en train d'être sur la rédaction de mon ô combien passionnant mémoire, et me plaindre sur twitter en faisant des citations. Mais bon, on n'est jamais à l'abri du cri du blaireau. Et en ce joli mois de mars 2013, c'est merveilleux, on a encore réussi à capter radio Londres. Alors le père Denis, il nous raconte quoi dans son billet d'humeur? Du vilain. Cimer les garçons, vous me faites chaud au cœur. Hihihi bonne blague #directAN Donc Nini, il commence son article en nous disant "La parité stricte homme-femme risque d’enclencher une guerre froide des sexes où nous laisserons des plumes." Déjà, quand tu commences comme ça, je me doute qu'on va pas être en paix toi et moi. Après, tu m'as un peu compliqué la tâche avec tes lignes suivantes : Inversez les cadeaux de Noël et adviendra enfin le règne de l’androgynat, à des détails anatomiques et biologiques près."

La construction du masculin, Entretien avec Daniel Welzer Lang Pour Daniel Welzer Lang, l’apprentissage de la virilité a longtemps été le produit d’une socia- lisation bien spécifique pour les garçons. Aujourd’hui, la domination masculine perd de sa force, et les nouveaux modèles masculins restent à définir. Sociologue, maître de conférences à l’université Toulouse-Le-Mirail auteur notamment de Nouvelles approches des hommes et du masculin, Presses universitaires du M i rail, 2000 ; Les hommes aussi changent. Que pensent les hommes des femmes ?, Payot, à paraître en février 2004 ; avec Gérard Ignasse, Genre et sexualité, L’Harmattan, 2003. Sciences Humaines : Vous êtes l’auteur de nombreuses recherches sur les rapports entre les sexes. Daniel Welzer Lang : Pour parodier Simone de Beauvoir, on pourrait dire en effet que « l’on ne nail pas homme, on le devient ». Les travaux du psychologue Christophe Dejours ont bien montré qu’un ouvrier du bâtiment ne peut pas dire qu’il a peur.

Reflexions queers - Ceci est un manifeste queer Tu seras violée ma fille 8 mars ; journée internationale des droits des femmes. Fleurissent les communiqués de presse débiles pour nous honorer, nous la femme, et les réflexions de type "trop débile cette journée, c'est tous les jours les droits de femmes" (sorties de la bouche de celles et ceux qui n'en parlent évidemment jamais). Quand on naît avec un vagin, très vite on t'explique comment les choses vont se passer. Si tu sors tard/avec ces mecs/en boite, il va t'arriver "quelque chose". (et tu l'auras un peu cherché puisqu'on t'avait prévenu). Ce quelque chose est assez simple ; un inconnu va violemment t'écarter les cuisses et te rentrer son pénis dans le vagin. C'est compliqué de faire comprendre ca. Dans l'espace public, un homme a beaucoup plus de risques d'être tué qu'une femme ; pourtant on ne va jamais lui souligner que s'il sort de chez lui, il risque de finir avec un couteau planté dans la plèvre. Le pire est que les femmes ont intériorisé cela.

La terreur du râteau On l’appelle crampe, veste, râteau, vent, stop, bûche, gamelle. Sa seule pensée pétrifie les hommes, eux sur lesquels est censés reposer tout devoir d’action en matière de séduction… Cet article se place dans un contexte bien spécifique, celui des relations de séduction hétérosexuelles au sein d’une société viriarcale, où le devoir d’initier une relation repose tout entier sur les larges épaules de l’homme. L’homme qui, du coup, se prend les râteaux. Et ça, l’homme, il déteste. Pire, ça le terrifie… Pourquoi? Vous connaissez cette histoire? Longtemps, je me suis demandée: pourquoi cette peur du râteau? Bien sur, on peut apprendre à gérer la peur du râteau. Et justement, ça représente beaucoup. C’est en essayant de comprendre cette peur du râteau que je discutais avec un ami, qui me disait que, tout aussi confiant que puisse être un homme, l’amour-propre prend toujours une sacrée claque. Le goût du râteau Le pouvoir féminin Ca implique également autre chose.

Education non genrée Dés sa naissance, on se comporte différemment selon le sexe de l'enfant. On attend d'un petit garçon qu'il soit vif, actif ; plus tard on le punira pour cette vivacité. Le nombre de garçons qu'on traite pour de l'hyperactivité aux USA est effrayant. En France on punit beaucoup plus les garçons que les filles à l'école. D'aucuns évoqueront la fameuse testostérone ; parlons plutôt d'une société qui exalte les comportements violents chez les garçons et s'empressent ensuite de les punir. A travers les deux derniers articles, nous nous sommes posés différentes questions. - comment apprendre à une jeune fille qu'il y a des dangers bien réels sans pour autant l'élever dans la peur ? Je commencerais par un préalable important. 1. Il me parait utile de comprendre qu'il y a des risques pour toutes et tous. La tenue des jeunes filles. Je pense par ailleurs que la pratique d'un art martial est très utile pour tout le monde, filles comme garçons.

Les hommes face à la peur de l’échec dans les relations de séduction Les lecteurs attentifs auront remarqué que je ne répondais que très brièvement à la question posée dans mon dernier article sur le sujet : pourquoi le râteau est-il si effrayant pour les hommes.J’ai un peu mis la charrue avant le tofu, en fait. Quel était finalement le sujet? Vous avez deux heures, calculatrices interdites. —– ***** °°°°° ____ blup °°° etc Donc le sujet, c’était la construction d’un genre (le féminin) à travers la validation par un autre genre (le masculin). Si j’ai insisté davantage là-dessus, c’est parce que ça explique pourquoi certaines femmes aiment mettre des râteaux. C’est à mon avis ce qui est dramatique, en fait, pour les hommes. Quand l’abnégation confine au narcissisme… Or, les femmes, finalement, s’accommodent globalement assez bien de ce besoin de validation de la part des hommes. Se plaire à soi-même, pour de nombreuses femmes, c’est n’avoir ni poil aux pattes ni bourrelets disgracieux, ni cellulite ni effet peau d’orange ou autres ridules. Bref.

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