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Stade du miroir

Stade du miroir
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le stade du miroir chez Henri Wallon[modifier | modifier le code] René Zazzo mettra en évidence les quatre grandes étapes de cette description : Reconnaissance de l'image de l'autre ;L'enfant prend son image pour un autre enfant : « C'est ainsi que, dans sa 61e semaine, [l'enfant] touche, frappe, lèche son image dans le miroir, joue avec elle comme avec un comparse »[2] ;Malaise devant son reflet : L'enfant « s'en détourne [du miroir] obstinément. Le stade du miroir pour Jacques Lacan[modifier | modifier le code] La conscience du Je[modifier | modifier le code] Le Moi est sous-tendu entre deux signifiants, et le Je est l'ensemble des Moi Le terme « stade du miroir » a été réutilisé par Jacques Lacan à Marienbad en 1936 lors du congrès psychanalytique international de l’API. Ainsi, pour Lacan, ce stade est le formateur de la fonction sujet, le « je », de l'enfant âgé de 6 à 18 mois. Le rôle de l'Autre[modifier | modifier le code]

1 : La psychologie du Moi (1 ère partie) Il est à noter que si les tenants de la psychologie du Moi ont vu se répandre leurs théories aux Etats-Unis, c’est cependant en Europe, tout de suite avant la guerre, que ce mouvement débuta. L’émigration aux Etats-Unis d'un certain nombre d’analystes européens a amené l'implantation de cette doctrine sur le nouveau continent. Ses initiateurs ont été Heinz Hartmann, Rudolf Loewenstein et Ernst Kris, auxquels il convient d'ajouter David Rapaport et le psychanalyste britannique Willy Hoffer. Le groupe britannique d'Anna Freud a été, dans son ensemble, influencé par la psychologie du Moi. La psychologie du Moi donne une place toute particulière aux mécanismes de défense et, d'une façon plus globale, à la résistance. En fait, l'évolution de la pathologie, le nombre des patients atteints de troubles de caractère, aboutissent à faire d'une analyse qui exclurait l'interprétation des résistances une technique relevant de la magie ! {*style:<b> Le problème de la maturation </b>*}

2 : L'origine des mécanismes de défense (2 ème partie) {*style:<b> L'origine des mécanismes de défense </b>*} Il y a de nombreux points concernant l'origine des mécanismes de défense que nous ne sommes pas encore parvenus à comprendre. Il semble raisonnable de présumer que ces mécanismes ne prennent pas naissance comme des défenses, au sens où nous employons ce terme, une fois que le Moi a évolué comme système définissable. Le problème est de retrouver les liens (connexions) génétiques entre ces fonctions primordiales et les mécanismes de défense du Moi. Nous penserons aussi à la manière dont le Moi peut utiliser, comme défense, des caractéristiques des processus primaires, comme dans le déplacement. Par exemple, je pense au fait que ceux-ci, alors qu'à la longue ils garantissent à l'enfant des formes de gratification plus fortement différenciées et plus sûres, ont souvent aussi un aspect nettement inhibitoire dans la mesure où la décharge de l'énergie instinctuelle est en jeu. Puis-je suggérer un autre exemple?

4 : Les intérêts du Moi (4 ème partie) {*style:<b> Les intérêts du Moi </b>*} Une étude systématique des fonctions du Moi devrait les décrire suivant leurs buts et suivant les moyens qu'elles emploient pour les atteindre; du point de vue de l'énergie, suivant la proximité ou l'éloignement par rapport aux pulsions des énergies avec lesquelles elles opèrent; et aussi suivant le degré de structuration et d'indépendance qu'elles ont atteint. Ici, je veux dire quelques mots seulement d'un groupe spécial de tendances du Moi, discuté par Freud en tant qu' « égoïsme ». A ce moment-là, Freud identifiait les tendances à l'autoconservation avec les « pulsions du Moi », et il appelait «intérêts » les investissements qui en étaient issus, par opposition à la libido des pulsions sexuelles. Parmi les facteurs de motivation, ils apportent une couche qui leur est propre. D'autre part, de nombreux domaines de la science sociale ne peuvent pratiquement pas être approchés par l'analyse tant que l'on néglige cette zone de motivation.

Ego-psychology Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'Ego-psychology ou la psychologie du moi est un concept qui a été introduit pour la première fois par Heinz Hartmann en 1937, dans un exposé à la Société psychanalytique de Vienne. Ce concept fait l'objet d'un important conflit au sein des psychanalystes. Selon ses partisans[modifier | modifier le code] On trouve une traduction de l'ouvrage de Heinz Hartmann sous le titre La psychologie du Moi et le problème de l'adaptation. En dehors de Hartmann, Ernst Kris et Rudolph Loewenstein sont connus pour avoir contribué à l'édification de l'ego-psychology. Selon ses adversaires[modifier | modifier le code] En France, dès les années 1950 de nombreux psychanalystes se sont opposés à l'ego-psychology. Un point de vue différent a été développé par Carl Gustav Jung dès les années 1910 : pour lui le moi doit tenir ensemble les nécessités des deux mondes, interne (du sujet) et externe (dont la société n'est qu'un élément).

PSYCHOLOGIE DU MOI Expression qui définit une théorie générale de la personnalité, édifiée à partir des données de la psychanalyse, par un groupe de psychanalystes d'origine viennoise émigrés aux États-Unis, notamment Heinz Hartmann (1894-1970), Ernst Kris (1900-1957), Rudolf Loewenstein. Cette théorie prend appui sur la distinction qui, proposée par Freud au début des années 1920 pour rendre compte des conflits intrapsychiques, oppose au ça, système inconscient des exigences pulsionnelles, et au surmoi, système des exigences normatives également inconscientes, le moi, système de choix et de rejet par lequel le sujet se reconnaît comme une individualité cohérente et autonome, ayant pour double tâche de s'adapter aux exigences de la réalité extérieure et de maîtriser les conflits internes. La « psychologie du moi » (ou Ego Psychology) tend à généraliser cette distinction. Daniel WIDLÖCHER

Self-psychology Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Self. La self-psychology ou psychologie du soi étudie les troubles mentaux selon le paradigme métapsychologique. Histoire[modifier | modifier le code] La self-psychology est à la croisée des chemins. L'Angleterre et l'Amérique connurent d'abord l'ego-psychology, ou psychologie du moi, branche de la psychanalyse s'intéressant à la conscience, et attentive à toutes les fonctions du moi que Sigmund Freud décrivit dans sa seconde topique. Heinz Hartmann commence à utiliser le terme de self (c'est-à-dire "soi") afin de le différencier de l'instance moïque, et désignant alors la personne propre. Donald Winnicott, psychanalyste anglais du Middle Group, faisant donc largement usage de la théorie de la relation d'objet, reprendra le terme de self, appelant ainsi une capacité apparaissant après la formation du moi ; il distingua un vrai self d'un faux. La self-psychology n'eut guère de succès dans les pays latins.

Sur l’autonomie du Moi Sur l’autonomie du Moi. Ici il faut être attentif. Avec cette notion d'une sphère du moi libre de conflit, on est au cœur de ce qui a été reproché à Heinz Hartmann,. On a feint d’entendre que Hartmann défendait par là l’idée que le moi puisse se mettre à l’abri dans quelque territoire fermé (et drainé de ses flux, pour reprendre l’image du Zuiderzee). Hartmann est pourtant assez clair. Il croit s’être ainsi prémuni contre toute mésinterprétation. L'objectif de Heinz Hartmann n'est pas de faire échapper à la compétence psychanalytique toute une partie de l'appareil psychique, la sphère du moi libre de conflits, mais au contraire d’intégrer les apports divers des psychologues du développement dans la réflexion des psychanalystes. Terminons-en maintenant avec l'explicitation de ce que Hartmann entend par moi autonome, puisque c'est bien sur ce point que s'est développée la polémique à son encontre.

Le "moi" maillon d'une chaine de destruction Âme en psychologie analytique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le concept d'âme dans l'œuvre de Jung[modifier | modifier le code] Genèse du concept chez Jung[modifier | modifier le code] Cinq ouvrages principaux traitent du concept de l'âme en psychologie analytique dont : Problèmes de l'âme moderne, L'Âme et la vie, L'homme et ses symboles et Dialectique du moi et de l'inconscient ainsi que Les Énergies de l'âme. L'âme objet de la psychologie analytique[modifier | modifier le code] Selon Friedha Fordham « Jung a choisi les termes psyché et psychique pour parler de l'esprit et de l'activité mentale, car si esprit et mental sont principalement associés à la conscience, psyché et psychique couvrent à la fois la conscience et l'inconscient »[1]. La psychologie analytique envisage plusieurs voies possibles pour accéder à la psyché et qu'elle nomme les manifestations psychiques. Structure de la psyché[modifier | modifier le code] Références et sources[modifier | modifier le code] Autres ouvrages de C.

L'ego, cancer du moi Tant de choses ont été dites autour de l’ego et du moi, par les philosophes, les psychologues, les spiritualistes, les métaphysiciens, qu’il vaut finalement mieux s’en tenir à la simple linguistique. La psychanalyse ne distingue guère les deux notions. La métapsychanalyse, quant à elle, met en cause des processus psychiques et métapsychiques que les autres approches ne prennent pas en compte. Nous tenterons donc de donner une définition de ces instances qui tienne compte à la fois du langage - donc du sens commun, de la psychanalyse, et des spécificités de la métapsychanalyse. On dit par exemple : c’est « moi » qui parle, c’est « moi » qui fais, c'est « moi » qui souffre, etc. Nous appellerons donc « moi » l’instance psychique qui s’exprime en disant « je », ou « moi je ». La notion d’ego évoque en revanche celles d’égoïsme et d’égocentrisme. En d’autres termes, le moi assure l’harmonie, alors que l’ego entraîne la souffrance.

Au-delà du moi, la liberté ? - Bouddhisme et Psychanalyse (27 nov.) Colloque Au-delà du moi, la liberté ? aura lieu à l’Institut de Psychologie Henri Piéron (Université Paris V, Boulogne-Billancourt) le samedi 27 novembre 2010. Frais de participation 15 euros. Evénement Le 27 novembre 2010, Paris attend un heureux évènement : la rencontre de sommités du monde psychanalytique et du monde bouddhiste. Argument De nos jours, les discours sur le sujet et sa nécessaire sauvegarde face à un monde devenu technique et déshumanisant sont monnaie courante. Les inventeurs de la psychanalyse au XXe siècle, de Freud à Lacan en passant par Jung, ont tous tenté une sortie hors de la conception étroite de la subjectivité. La méditation en propose l’épreuve, il n’y a rien de tel chez l’homme qu’un moi, qu’une âme existant réellement. Psychanalyses, philosophies d’Orient et d’Occident, quel dénominateur commun, dans leur entente de l’homme au-delà du moi, qui en préserve une vérité libre de tout enfermement ? Intervenants Nicolas d’Inca

Les dessous archaïques de la crise identitaire « Les dessous archaïques de la crise identitaire, par Véronique Hervouët, psychanalyste » Parler de la crise identitaire c’est tout d’abord la situer dans son contexte de crise généralisée : crise économique, crise de l’éducation, crise de l’enseignement, crise des institutions… On peut se douter que ces crises ne sont pas seulement concomitantes. Elles résultent et participent d’un effondrement systémique de la civilisation occidentale. Mon propos consiste à repérer la lame de fond qui l’anime. Dans le contexte de relativisme politique et culturel que nous traversons, nous pouvons constater que nombre de mots et concepts ne fonctionnent plus comme vecteurs de sens au service de la pensée mais comme des agents de communication au service de « l’air du temps ». Ainsi en est-il du mot « identité », utilisé confusément pour parler de soi et des autres, à divers titres d’appartenance communautaire, notamment sexuelle, ethnique, religieuse, régionale. — Des archaïsmes inamovibles

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