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Comment les contenus générés par les utilisateurs menacent-ils le capitalisme

Comment les contenus générés par les utilisateurs menacent-ils le capitalisme
La lecture de la semaine prolonge le texte d’il y a 15 jours, qui tentait de comprendre pourquoi Facebook était valorisé à 100 milliards de dollars. On se souvient que la réponse était que la valeur : c’est nous, les utilisateurs ! Le texte d’aujourd’hui est un entretien donné à Al-Jazeera par Michel Bauwens (Wikipédia, @mbauwens), le fondateur de la Peer-to-peer Fundation, qui cherche à analyser les effets à long terme de contenus générés par les utilisateurs sur le capitalisme. « Ce qui est important, explique Bauwens, c’est que Facebook n’est pas un phénomène isolé, mais participe à une tendance plus lourde de notre société : une croissance exponentielle de la valeur d’usage produite par le public. Il est important de comprendre que c’est là un énorme problème pour un système capitaliste, mais aussi pour le travail tel que nous le concevons traditionnellement. Image : Typography Power par Charis Tsevis. D’où une série de questions qu’il pose : Xavier de la Porte

The $100bn Facebook question: Will capitalism survive 'value abundance'? Chiang Mai, Thailand - Does Facebook exploit its users? And where is the $100bn in the company's estimated value coming from? This is not a new debate. It resurfaces regularly in the blogosphere and academic circles, ever since Tiziana Terranova coined the term "Free Labour" to indicate a new form of capitalist exploitation of unpaid labour - firstly referring to the viewers of classic broadcast media, and now to the new generation of social media participants on sites such as Facebook. The argument can be summarised very succinctly by the catch phrase: "If it's free, then you are the product being sold." This term was recently relaunched in an article by University of Essex academics Christopher Land and Steffen Böhm, entitled "They are exploiting us! This line of argument is misleading, however, because it conflates two types of value creation that were already recognised as distinct by 18th century political economists. Engineering scarcity But this is no longer happening.

Le prix d’une image | Derrière la caméra Compte-rendu de mon intervention à la table ronde organisée par André Gunthert, Sylvain Maresca et Dominique Sagot au colloque “Travail et création artistique en régime numérique”. Je suis arrivé le premier dans l'amphi de l'Ecole Superieur d'Art d'Avignon J’ai commencé ma carrière de photographe professionnel en 1971. Je travaille en studio et en extérieur essentiellement pour de grandes entreprises. En direct, lorsqu’elles ont un service dédié à la communication et à la publicité, et/ou au travers d’agences de publicité ou de studios de créations dont elles sont les clients finaux. Le cercle économique vertueux: Le prix d’une photo, hier comme aujourd’hui, c’est avant tout l’idée que le client s’en fait. Les entreprises: Les entreprises avaient découvert l’importance de la communication et de la publicité, et leurs budgets étaient en progression constante. La concurrence: Les frais techniques: Le coût du développement des films était très élevé. Les droits d’auteur: Les photothèques

Microsoft vous permettra de parler japonais sans effort Vidéo : Microsoft vous permettra de parler japonais sans effort Voilà qui devrait faciliter encore la mondialisation, tout en respectant les langues de chacun. Microsoft travaille sur une solution qui permet de traduire vocalement ce que dit une personne, en utilisant sa propre voix plutôt que celle d'une synthèse vocale traditionnelle. Il arrive encore que la technologie nous épate. Frank Soong, responsable de la recherche vocale chez Microsoft, a présenté un logiciel qui permet non seulement de traduire ce que dit quelqu’un et de le synthétiser vocalement, mais qui utilise en plus la propre voix de la personne pour restituer la traduction. Pour ce faire, des algorithmes découpent la synthèse vocale en de très nombreux morceaux de 5 millisecondes chacun, et les fait correspondre au modèle type d’une voix dans la langue cible. Pour le moment, la solution de Microsoft est déjà capable de traduire entre 26 langues.

L'économie de la multitude ParisTech Review – Dans L’Âge de la multitude (Armand Colin, mai 2012), vous affirmez que la révolution numérique a déjà eu lieu, mais que la numérisation du monde économique et social continue, avec la diffusion de nouveaux modèles économiques et industriels. Les plateformes, véritables infrastructures du monde de demain, sont parfois aussi puissantes que les Etats, mais elles sont elles-mêmes tributaires de leurs échanges avec la multitude, qui est au centre du jeu. Qu’appelez-vous « la multitude » ? Henri Verdier – Nous avons repris ce concept à une tradition philosophique ouverte par Antonio Negri et Michael Hardt, reprise et développée en France par Yann Moulier-Boutang. Nicolas Colin – Ce concept qui décrit parfaitement le nouveau monde social a un autre avantage : il nous permet de pallier les difficultés de traduction de ce que les Américains désignent par « People ». On pourrait parler d’un nouvel ordre industriel, voire d’un changement de civilisation.

#Lift12 : Concevoir des machines empathiques Le designer britannique Ben Bashford (@bashford) commence sa présentation (.pdf) sur la scène de Lift en nous présentant quelqu’un qui vit dans sa maison, mais avec qui il s’entend extrêmement mal. C’est son boîtier de télévision par câble. « Ca ne marche jamais ! » Son fonctionnement est trop compliqué, ça ne fait jamais ce qu’on veut, s’emporte le designer. Pourtant, si l’on en croit Byron Reeves et Clifford Nass, dans leur ouvrage The Media Equation, nos interactions avec les ordinateurs, les télévisions et les nouveaux médias devraient être aussi sociales et naturelles que celles que nous avons avec d’autres êtres humains. Image : Ben Bashfort sur la scène de Lift, photographié par Ivo Näpflin pour LiftConference. Tous ces produits sont des produits physiques avec des services web. Confrontés à ces produits, on ne se demande pas ce qu’ils font, mais comment ils le font. Mais il y a d’autres manières de créer de l’anthropomorphisme que par la représentation. Hubert Guillaud

Watching Open Source Destroy Capitalism | The Blog of J.D. Moyer Theft, or post-capitalism? About twenty years ago one of my college housemates, Jerry, had an idea. “What if you could send music over the internet?” This was the age of 2400 baud modems that made crazy high pitched noised while they tried to connect to the internet. My 20 megabyte external hard drive for my MacPlus computer had set my parents back about five hundred bucks. So I forgive myself for my lack of vision at the time. Jerry persisted. Jerry didn’t go on to invent Napster, but he was absolutely right. Jerry saw it coming early on, but I actually lived through it. Selling music digitally turned out to be more profitable, because production costs were so low. Recently, we’ve seen streaming services (like Spotify and Pandora) and sharing services (like SoundCloud) cut into digital download sales the same way digital downloads cut into vinyl and CD sales. Strangely, Loöq Records is more profitable than ever. Open Source and Capitalism are Incompatible Systems Pretty much.

L’économie du Partage face au modèle économique dominant Il faut parfois savoir revenir aux fondamentaux. Particulièrement dans les périodes de crises structurelles comme celles que nous traversons aujourd’hui et qui remettent directement en cause les bases mêmes de nos économies. Nous ne pourrons pas comprendre ce que signifie économie du partage si l’on ne se demande pas d’abord ce que le mot « économie » veut vraiment dire. Je m’en tiendrai à la définition de Wikipédia qui me paraît être assez juste et inspirante : L’économie est l’activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l’échange et la consommation de biens et de services. Si l’on s’intéresse aux modifications structurelles que l’on doit apporter à nos économies, il faut se poser des questions telles que : Comment produit-t-on ? Je me suis demandé si nous pouvions comparer point par point le modèle économique dominant issu des théories classiques avec l’économie du Partage, modèle émergeant et prometteur mais qui doit encore prouver sa validité.

“La Co-Révolution est en marche… et elle est globale” Anne-Sophie Novel et Stéphane Riot, auteurs de Vive la Co-Révolution ! et membres de OuiShare sont en tournée sur les routes de France pour transmettre le virus du collaboratif. Nous les avons interrogé pour savoir si la « révolution collaborative » est effectivement en marche… Quel était l’objectif du livre ? Anne-Sophie Novel : Il s’agissait de faire le point entre de nombreuses observations effectuées depuis 2009 : en tant que blogueuse et ecolo-geek, je sens les interdépendances avec les écosystèmes vivants et numériques qui m’entourent. Partout je vois les dynamiques collaboratives se mettent en oeuvre. Partout je vois les dynamiques collaboratives se mettent en oeuvre. Qu’est ce que le « co » ? Anne-Sophie : C’est tout cela à la fois ! Certains sont plus au fait de cette tendance, plus concernés, mais ceux qui le sont moins restent également prédisposés à ces nouvelles logiques. Pourquoi la Co-« Révolution » ? Alors… let’s co ! Crédit illustration: xtof

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