JE NE VEUX PLUS - pétition pour la reconnaissance de la discrimination pour raison de précarité sociale Des enfants interdits de cantine parce que leurs parents sont chômeurs, une famille expulsée d'un musée parce qu'elle incommodait les visiteurs, des médecins qui n'accordent pas de rendez-vous à des malades parce qu'ils ont la CMU, des CV ignorés parce que le postulant vit dans un centre d'hébergement... Tous les jours au sein de nos syndicats, associations, nous alertons les pouvoirs publics sur ces situations qui montrent que les personnes en situation de pauvreté et de grande précarité subissent une double peine. C'est d'abord celle, évidente, de leur condition économique. Et c'est celle, plus insidieuse, mais qui doit être dénoncée, de la stigmatisation permanente qu'ils subissent et qui parfois conduit à de tels traitements discriminants, privant ces personnes de leurs droits. Le pire dans ces discriminations, c'est qu'elles sont souvent inconscientes. Signez et diffusez cette pétition.
Revue Informations sociales 2012/1, L’accompagnement social vers l’emploi Depuis quelques années, les politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion s’inscrivent dans des logiques d’« activation » qui visent à intégrer les personnes sur le marché du travail. Des mesures d’accompagnement social et professionnel, qui relèvent d’une forme de contractualisation articulant droits et devoirs, se sont développées afin de responsabiliser les bénéficiaires dans leur processus de réinsertion et de les sortir d’une situation d’assistanat. Ainsi, les pratiques professionnelles des « accompagnants » relevant d’institutions diverses, les travailleurs sociaux en particulier ont connu des changements du fait de l’essor de l’accompagnement personnalisé. Ce numéro interroge le développement des pratiques d’accompagnement au regard de l’objectif d’insertion sur le marché du travail. Point de repère Page 8 à 11 L'accompagnement : une mise en perspective Partie 1 - Les logiques des politiques publiques Page 14 à 21 Le droit à l'accompagnement : émergence d'un concept juridique
DALLET Séminaire Pouvoir d'agir Assisté par l’État, Le Point dénonce le « scandale » des assistés Toujours à la pointe du combat contre tous les scandales et toutes les injustices, Le Point s’attaque dans son édition du 24 octobre 2013 à l’ « assistanat », avec ce titre de Une : « Les assistés. Comment la France les fabrique. » Et d’énumérer comment, donc : « Peut-on vivre sans travailler ? Ces riches qui en profitent. Le grand délire des allocations. » Et Le Point, comment se fabrique-t-il, lui ? Il est vrai que l’indignation est toujours plus facile quand on est aveugle à ses propres turpitudes… Mais la tartufferie ne s’arrête pas là dans ce « dossier ». L’hebdomadaire de Pinault a toujours été un journal « d’opinion ». Franz Peultier
Qu’est-ce que la politique de la ville ? La politique de la ville vise à réduire les écarts de développement au sein des villes, à restaurer l’égalité républicaine dans les quartiers défavorisés et à améliorer les conditions de vie de leurs habitants. Aujourd’hui, 5,5 millions de personnes vivent dans les 1 500 quartiers les plus pauvres, ciblés par la géographie prioritaire. Pour répondre au cumul de difficultés qui touchent ces territoires, la politique de la ville mobilise l’ensemble des politiques de droit commun et des services publics, et dispose de moyens d’intervention spécifiques. À ce titre, le CGET coordonne l’action des ministères et assiste le ministre en charge de la politique de la ville dans l’élaboration des textes législatifs et réglementaires. Une politique interministérielle Pour répondre au cumul de difficultés qui touchent ces territoires, la politique de la ville recouvre une grande diversité d’interventions qui complètent les autres politiques publiques (éducation, logement, action sociale...).
urfist de nice Les pauvres n'ont pas la cote selon une étude du Crédoc Le regard des Français sur les pauvres se fait plus dur selon une enquête du Crédoc (Centre de recherche pour l’étude et l'observation des conditions de vie) portant sur un échantillon représentatif de 2 000 personnes de décembre 2013 à janvier 2014 publiée le 12 septembre 2014. 37 % des Français pensent que les personnes qui vivent dans la pauvreté n'ont pas fait d'effort pour s'en sortir alors qu’ils n’étaient quue 25% en 2009 au déclenchement de la crise... Il faut dire que la crise touche aujourd’hui de plus en plus de monde. Le pouvoir d’achat des classes moyennes a baissé Le niveau de vie médian a fléchi de 1 % en 2012 en euros constant et même 2 % pour les 20 % de population la plus modeste. Une tendance dangereuse qui pousse ceux qui « se maintiennent » difficilement à imaginer que si les autres n’y parviennent pas, c’est parce qu’ils ne « veulent pas ». 64 % pensent que, s'ils le voulaient, les chômeurs pourraient retrouver un emploi.