JE NE VEUX PLUS - pétition pour la reconnaissance de la discrimination pour raison de précarité sociale Des enfants interdits de cantine parce que leurs parents sont chômeurs, une famille expulsée d'un musée parce qu'elle incommodait les visiteurs, des médecins qui n'accordent pas de rendez-vous à des malades parce qu'ils ont la CMU, des CV ignorés parce que le postulant vit dans un centre d'hébergement... Tous les jours au sein de nos syndicats, associations, nous alertons les pouvoirs publics sur ces situations qui montrent que les personnes en situation de pauvreté et de grande précarité subissent une double peine. C'est d'abord celle, évidente, de leur condition économique. Et c'est celle, plus insidieuse, mais qui doit être dénoncée, de la stigmatisation permanente qu'ils subissent et qui parfois conduit à de tels traitements discriminants, privant ces personnes de leurs droits. Le pire dans ces discriminations, c'est qu'elles sont souvent inconscientes. Signez et diffusez cette pétition.
Observatoire de la Pauvreté et de l'Exclusion Sociale Le non recours aux droits plus important que la fraude sociale On a beaucoup entendu le candidat Nicolas Sarkozy mettre l’accent sur la fraude sociale et élever la lutte contre la fraude au rang de garantie nécessaire de la pérénnité d’un modèle social bien attaqué. Mais on a entendu aucun candidat mettre en avant un fait qui mérite pourtant attention : le non recours à des droits par ceux qui pourraient en bénéficier représente des volumes financiers nettement plus importants que ceux de la fraude par les bénéficiaires de droits sociaux D’abord parce que la fraude sociale est très majoritairement, comme nous l’avions mis en évidence lors de la parution d’un rapport parlementaire ( voir La fraude sociale est d’abord celles des patrons, mais le contrôle concerne plus les assurés sociaux) une fraude de certains employeurs, et une fraude de certains professionnels de santé. Un article d’Acteurs Publics du 20 avril, “L’envers de la fraude sociale” nous donne quelques éléments de réflexion.
Assisté par l’État, Le Point dénonce le « scandale » des assistés Toujours à la pointe du combat contre tous les scandales et toutes les injustices, Le Point s’attaque dans son édition du 24 octobre 2013 à l’ « assistanat », avec ce titre de Une : « Les assistés. Comment la France les fabrique. » Et d’énumérer comment, donc : « Peut-on vivre sans travailler ? Ces riches qui en profitent. Le grand délire des allocations. » Et Le Point, comment se fabrique-t-il, lui ? Il est vrai que l’indignation est toujours plus facile quand on est aveugle à ses propres turpitudes… Mais la tartufferie ne s’arrête pas là dans ce « dossier ». L’hebdomadaire de Pinault a toujours été un journal « d’opinion ». Franz Peultier
Observatoire des inégalités Coase: Are Economists Becoming Irrelevant? Followers of this blog and the “economics of outsourcing” series know how much I admire Ronald Coase and the contributions he has made to economic thought regarding transaction costs, total costs, getting the math right and the emergence of modern outsource contracting. His groundbreaking work, stretching back to the 1930s, shed light on a new concept, transaction cost economics: he said it’s not enough to include only production and transportation costs as the main costs of doing business; businesses need to also consider the cost of entering into and executing contracts. This boils down to a math problem, and the lesson was that we should think about the total cost and not just the price/budget of the contract or the work that is outsourced. His work is an essential part of the foundation of Vested’s collaborative and shared value approach to business relationships. Coase is a giant, a Nobel laureate, a person we must listen to and he’s also a marvel: he turned 102 on Dec. 29!
Les pauvres n'ont pas la cote selon une étude du Crédoc Le regard des Français sur les pauvres se fait plus dur selon une enquête du Crédoc (Centre de recherche pour l’étude et l'observation des conditions de vie) portant sur un échantillon représentatif de 2 000 personnes de décembre 2013 à janvier 2014 publiée le 12 septembre 2014. 37 % des Français pensent que les personnes qui vivent dans la pauvreté n'ont pas fait d'effort pour s'en sortir alors qu’ils n’étaient quue 25% en 2009 au déclenchement de la crise... Il faut dire que la crise touche aujourd’hui de plus en plus de monde. Le pouvoir d’achat des classes moyennes a baissé Le niveau de vie médian a fléchi de 1 % en 2012 en euros constant et même 2 % pour les 20 % de population la plus modeste. Une tendance dangereuse qui pousse ceux qui « se maintiennent » difficilement à imaginer que si les autres n’y parviennent pas, c’est parce qu’ils ne « veulent pas ». 64 % pensent que, s'ils le voulaient, les chômeurs pourraient retrouver un emploi.
Inégalités et discriminations