Pour que vive le domaine public numérique Il n'y a pas qu'Hadopi dans la vie. Pour Calimaq, l'équipe de François Hollande devra aussi repenser la question du domaine public dans son ensemble. Quelques pistes ici, inspirées d'une initiative européenne, "Communia". Alors que le gouvernement annonce le lancement d’une grande concertation sur le numérique et les droits d’auteur avant l’été, il paraît urgent d’élargir la perspective et de prendre du recul, afin que le débat ne tourne pas exclusivement autour de la question de la réponse au piratage et du financement de la création, comme on peut craindre que ce soit le cas. Hadopi, en définitive, n’est que l’arbre qui masque la forêt d’une réforme plus générale de la propriété intellectuelle, qui devrait être pensée comme profonde et globale, si l’on veut que se produise un véritable changement. Dans cette optique, le réseau européen Communia a publié ces dernières semaines le rapport final de ses travaux, qui présente une série de propositions particulièrement stimulantes.
Richard Stallman : « Avec Hadopi, la France n'est pas un pays libre » L’informaticien et activiste Richard Stallman est le père du logiciel libre. Ses combats : le respect de la vie privée et les libertés informatiques. Entretien. L’utilisation des données personnelles de ses abonnés par Facebook, le long combat contre la loi Hadopi, le rôle des réseaux sociaux lors de révolutions arabes... Ce combat, l’informaticien et activiste Richard Stallman l’a commencé il y a trente ans, en inventant les logiciels libres : libres d’être copiés, examinés, distribués et modifiés. A 58 ans, l’Américain incarne le visage alternatif, libertaire et anarchiste de l’informatique. Que pensez-vous de la loi Hadopi ? La loi Hadopi relève de la guerre contre le partage. Ils ont modifié l’Hadopi pour introduire un faux procès, qui ne peut rien faire sauf vérifier qu’il y a une accusation. « Voter pour celui qui supprimera Hadopi » S’il fallait donner un conseil au (futur) président de la République en matière de libertés numériques ? Concrètement, ça peut faire quoi ?
10 outils en ligne ou à télécharger pour utiliser les licences Creative Commons Les 6 licences Creative Commons ont fêté leur 10 ans en décembre 2012. « Creative Commons propose gratuitement six licences qui permettent aux titulaires de droits d’auteur de mettre leurs oeuvres à disposition du public à des conditions prédéfinies. Les licences Creative Commons viennent en complément du droit applicable, elles ne se substituent pas au droit d’auteur. » Voici 10 outils gratuits en ligne ou à télécharger pour utiliser les licences Creative Commons, les mettre en avant sur des publications et aussi valoriser le contenu diffusé sous Creative Commons. Creative Commons Choose Pour choisir une licence Creative Commons, l’outil Creative Commons Choose permet de sélectionner l’une des 6 licences pour du contenu à partir d’un questionnaire. Creative Commons Search Creative Commons Search, c’est le méta-moteur de recherche par excellence de fichiers en Creative Commons au sein de 13 plates-formes. CC Free PDF Converter ImageCodr CC Publisher Microsoft Office Add-in Creative Commons
Market Your Band With Video Slideshows, Infographics And Gifs While it's sometimes smart to put together a sophisticated visual product to build your musical identity, at other times you want to get something out there quickly and have a little fun in the process. Animoto music video creator offers a surprisingly high quality way to create videos out of slides and clips. Or you can take the infographic route with Visual.ly and make a statement that might just go viral. Failing that, getting quick and dirty with some fun animated gifs using That's So True's gif storyteller is always a good way to let people know that you don't take yourself too seriously. Music Video Slideshows Animoto iPhone App Let's say you want a quick and dirty way to make a music video without learning how to sync music to images and all that other annoying technical mumbo jumbo. Though the free version only allows for 30-second videos, you can pay $5 a month to create "unlimited feature-length" videos and download them to your computer. Meaningful Infographics More:
Le droit de copier des élèves L'enseignement à l'heure du numérique, c'est pas gagné. Et les lacunes ne portent pas seulement sur le nombre (dérisoire) d'ordinateurs dans les écoles. En théorie, les évolutions légales de ces dernières années permettent aux écoliers et aux profs du XXI° siècle de recycler toutes les connaissances sur supports numériques sans risquer d'enfreindre la législation sur le droit d'auteur. Mais dans la pratique... Enseigner et étudier implique en effet souvent de reproduire et diffuser des textes, des images, des vidéos, de la musique. C’est le cas traditionnellement pour les enseignants qui ont besoin d’utiliser des oeuvres pour illustrer leurs cours, mais aussi de plus en plus pour les élèves, qui sont invités à créer eux-mêmes des supports pédagogiques, pour développer l’interactivité et stimuler leur implication. État d’urgence Le second point est particulièrement intéressant, en premier lieu par sa formulation, qui met l’accent sur l’urgence, mais aussi sur le fond. Exception Casse-tête
“L’auteur aurait intérêt à être piraté” Thomas Cadène est un auteur de bédé atypique. Passionné par Internet, il y a créé Les autres gens. Du modèle économique de l'édition en ligne en passant par les droits d'auteur, le statut de la création en France ou Twitter et Hadopi, entretien à bâtons rompus. Les autres gens ©Aseyn Thomas Cadène est l’auteur d’une bande-dessinée dont le modèle a pu surprendre. Rencontre avec cet acharné de travail, qui, quand il fait ses pauses, s’engage dans de grands débats sur Twitter. “C’est Internet qui a fait de moi un auteur professionnel.” Comment tout ça a commencé ? C’est Internet qui a fait de moi un auteur professionnel. Les autres gens ©Florent Grouazel Quand on n’a rien, aujourd’hui, on a toujours un peu… Internet. Bref, je suis autodidacte donc je suis arrivé un peu sur la pointe des pieds et j’ai naturellement commencé sur un forum, le Café Salé, probablement autour de 2005. En somme, le contexte numérique m’est très familier mais je ne suis pas du tout un geek. Les autres gens ©Sacha Goerg
Distractions et narration interactive #1 — Interactivité & Transmedia 4. Digressions, pop-up et bonus: l’importance du timing Il est courant de se voir proposer au cours du visionnage d’une oeuvre interactive des bonus, des compléments d’infos, des digressions, bref des choses à cliquer qui nous laissent faire des choix. Dans le cas où ces choix prennent la forme d’encarts, de pastilles, de pop-up, d’icônes bondissantes se superposant à l’image, la distraction est immédiate puisque notre cerveau est inévitablement attiré par le mouvement. Dans bien des cas, cette distraction est négative. En incitant à cliquer sur un « bonus » en plein milieu de la narration, on demande à l’internaute de faire l’effort intellectuel que le concepteur n’a pas pris la peine de faire. L’utilisateur ne doit pas percevoir le visionnage de ces bonus comme un service ou un hommage qu’il rend à la qualité du travail de l’auteur (j’exagère, mais à peine) mais bien comme une véritable récompense. Un exemple intéressant se trouve dans la fiction interactive 6 millions de morts.
On Creating The New Record Label Guest post by Tyler Hayes, founder of Liisten.com, an independent music discovery site. Maybe you disagree that the way record labels operate is broken, or maybe you're signed to one and can't share your true feelings. Either way, here are some ideas, dreams, and wishes for what something new might look like. I've thought for some time that the "new record label" should be similar in function to venture capital, or, more simply, a loan. The band or artist borrows a minimal amount ($5-$10k) to record an album and then revenue is split between band and label until loan is paid back*. A band was always a business, but now the members are the only employees carrying out all the work, from producing the content to marketing it and then managing the returns. It's great that there are crowd funded bands, if enough people think a band should make an album then, by all means, they should. * If a band borrowed $10k and sold their album for $5, they would only need to sell 2000 copies to be even.