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Au pays de Candy

Au pays de Candy
Candy : c'est le nom de code de l'opération organisée depuis la France et consistant à aider le régime de Kadhafi à espionner tous ses citoyens sur Internet. Ici, le pays de Candy, c'est à la fois la Libye et la France, nos grands discours et nos réalités, pas toujours glorieuses. Retour sur cette relation trouble avec un livre d'enquête qui lève le voile sur ces systèmes de surveillance surpuissants. OWNI Editions publie aujourd’hui Au pays de Candy, enquête sur les marchands d’armes de surveillance numérique. Un document consacré en particulier au système Eagle, conçu par une entreprise française, Amesys, à la demande du régime libyen de Mouammar Kadhafi. “Au pays de Candy” (118 pages, 4,49 euros) est disponible au format “epub” sur Immatériel, la FNAC (Kobo) et l’IbookStore d’Apple, Amazon (Kindle), ainsi que sur OWNI Shop (au format .pdf, sans marqueur ni DRM). De nos jours, Amesys affirme que ce “produit” a été conçu pour “chasser le pédophile, le terroriste, le narcotrafiquant“.

OPEN DATA, OPEN CONTENT, OPEN GOV - Présidentielles 2/2 La société civile du numérique s'organise pour solliciter les partis politiques dans le cadre des campagnes présidentielles et législatives. Après avoir interrogé les représentants des candidats à la présidentielle sur les thèmes du Logiciel Libre, Silicon Sentier accueille Regards Citoyens, OpenStreetMap France et Wikimedia France et les équipes de campagne des différents partis afin qu'ils s'expriment sur la question de la libération des contenus et des données publiques. Représentants des candidats : Europe Ecologie Les Verts : Frédéric Neau Front de Gauche : Stéphane Bortzmeyer Modem : Jean-François Martins Chargé des questions numériques pour Corinne Lepage : Pierrick Prévert Porte-parole de Nicolas Dupont-Aignan pour les libertés et l'économie numérique : Jean-Baptiste Raphanaud Parti Socialiste : Représentant de François Hollande : Jean Louis Missika Union pour un Mouvement Populaire : Franck Riester Représentants de la société civile : Partenaires médias :

OPEN DATA, OPEN CONTENT, OPEN GOV - Présidentielles 1/2 La société civile du numérique s'organise pour solliciter les partis politiques dans le cadre des campagnes présidentielles et législatives. Après avoir interrogé les représentants des candidats à la présidentielle sur les thèmes du Logiciel Libre, Silicon Sentier accueille Regards Citoyens, OpenStreetMap France et Wikimedia France et les équipes de campagne des différents partis afin qu'ils s'expriment sur la question de la libération des contenus et des données publiques. Représentants des candidats : Europe Ecologie Les Verts : Frédéric Neau Front de Gauche : Stéphane Bortzmeyer Modem : Jean-François Martins Chargé des questions numériques pour Corinne Lepage : Pierrick Prévert Porte-parole de Nicolas Dupont-Aignan pour les libertés et l'économie numérique : Jean-Baptiste Raphanaud Parti Socialiste : Représentant de François Hollande : Jean Louis Missika Union pour un Mouvement Populaire : Franck Riester Représentants de la société civile : Partenaires médias :

La neutralité cachée d’Internet Alors que le gendarme des réseaux, l'Arcep, présente ses travaux en conférence de presse ce vendredi matin, OWNI dresse un bilan critique du chantier de la neutralité d'Internet et des réseaux. Un sujet stratégique pour l'avenir du numérique. Pour l'heure, les multiples compromis du moment portent en germe les compromissions de demain. La neutralité des réseaux : “La moitié du travail du régulateur sur les deux années à venir”. Selon le patron de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) Jean-Ludovic Silicani, le sujet est le gros morceau qui occupera le gendarme des télécoms à l’avenir. Et qui le tourmente déjà. L’autorité devait initialement rendre un rapport sur le sujet “au Parlement et au Gouvernement début 2012″. Pas facile d’y voir clair, mais l’Arcep nous l’assure : la neutralité sera au menu de sa conférence de presse de ce matin. Juge et partie Premier volet du chantier neutralité : la “qualité de service de l’accès à Internet”.

Les data en forme Cette semaine, point de veille habituelle. Notre équipe de journalistes de données vous présente deux évènements dont OWNI est partenaire. Chacun de ces projets est porté par de petites équipes avec énergie et volonté. Ils ont pour objectif de mettre le citoyen au cœur de la chose politique. Précieux dans la séquence présidentielle-législatives qui se profile. HACK THE ELECTIONS! Le principe du hackathon est simplissime : se faire rencontrer des gens de bonne volonté, possédant divers talents complémentaires – et quelques heures de sommeil en trop – autour d’un défi. L’inscription au hackathon est gratuite dans la limite des places disponibles. Et comme on est sympas chez les data, on n’hésite pas à vous partager le programme : Samedi 9h30 Accueil des participants autour d’un petit déjeuner 10h00 Présentation de Voxe.org, de son API et des objectifs du week-end 10h30 Briefing -L’Open Data et ses enjeux, par Data Publica -Le Data Journalism, un nouveau paradigme?

Viva la resolution Un Front de Gauche révolutionnaire sur les cultures numériques. Enfin en théorie. Bien moins en pratique. Ce n’est pourtant pas faute de s’appliquer. Un peu plus tôt dans la campagne, son homologue socialiste Fleur Pellerin avait subi le feu des critiques en instaurant une initiative similaire, appelant les internautes à enrichir les idées du camp Hollande sur Internet, via une adresse mail. Choix de civilisation Au-delà des aspects formels, ce qui différencie le Front de Gauche numérique de son alter ego hollandiste est une pratique consommée du terrain. Une éternité à l’échelle des partis politiques, poids lourds comme Petit Poucet, qui peinent à se saisir d’Internet ailleurs qu’à la marge. “Internet n’est pas un truc de geeks, il renvoie à un vrai choix de civilisation”, martèle Jérôme Relinger, “c’est une question politique qui a des conséquences politiques.” Application Et sur l’Open-Data : “Toutes les données émanant d’une entité publique doivent être mises sous format copyleft“.

Drones d’hacktivistes Les drones sont partout. À l'origine utilisés par les militaires, ces engins sont détournés de leur usage, en particulier par des activistes de tous poils : hacktivistes, défenseurs de la nature ou des droits de l'homme, artistes et même journalistes. Surveiller les surveillants, en détournant leurs dernières marottes techniques : après les caméras de vidéosurveillance, les drones sont à leur tour mis au service de l’activisme, voire de l’hacktivisme. On pourrait également qualifier ces détournements d’artivisme, cette façon d’utiliser l’expression artistique pour porter un message politique. Il semblerait que le premier projet de ce type remonte à 2004, du moins selon l’artiviste autrichien Konrad Becker qui s’en est occupé dans le cadre du projet Netbase. Eyes in the sky, democracy in the street. “Des yeux dans le ciel, la démocratie dans la rue”. Il a été déployé en public en mai 2004 à Vienne. Hacker les communications Buzz vidéo de Pologne Occupy les airs : vers le “dronestream”

WikiLeaks – Anonymous et associés Les dernières fuites orchestrées par WikiLeaks laissent augurer une évolution dans l'histoire de l'organisation. Les cinq millions d'e-mails de l'entreprise de renseignement privée Startfor ont été obtenus par un groupe d'Anonymous puis confiés à WikiLeaks. Une coopération de nature à donner des sueurs froides aux responsables de la sécurité informatique. Les dernières publications de WikiLeaks, plus de cinq millions d’e-mails dérobés sur les serveurs de l’entreprise de renseignement privé Stratfor, marquent un nouveau départ pour l’organisation d’activistes de la transparence. WikiLeaks est resté bouche cousue sur la manière dont cette énorme quantité de documents a été obtenue. Un indice, néanmoins : des hackers agissant sous la bannière des Anonymous ont revendiqué l’infiltration des serveurs de Stratfor en décembre 2011. Insomnies Sur Twitter, des comptes liés aux Anonymous ont publié des déclarations confirmant le don de ces e-mails à WikiLeaks : Rats for donavon. Blocage financier

Hollande entreprend la culture Le flou de l'après Hadopi, c'est du passé. Dans une tribune qui paraît dans Le Monde, le candidat socialiste affirme sa proximité avec les grands entrepreneurs culturels. Et enterre toute possibilité de licence globale. Surtout, selon nos informations, cette tribune reprend des recommandations des différents lobbys de la culture. The battle for copyright (La bataille du copyright) par Christopher Dombres (cc) François Hollande veut rassurer les auteurs. La gauche a toujours soutenu la création artistique et les créateurs. Problème mineur Si le candidat socialiste rappelle ces “principes essentiels”, c’est pour, indique-t-il, “aborder la question de la loi Hadopi qui fait débat.” La gauche soutient le droit des auteurs, tant moral que patrimonial, aujourd’hui comme hier. L’apéritif terminé, François Hollande rentre dans le dur. Et entame la partie indigeste : Hadopi. nous ne considérons pas le piratage comme un problème mineur. Visiblement, le mot “usagers” posait problème.

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