Jean-Claude Michéa Jean-Claude Michéa en 2008. Socialiste libertaire[2], il est connu pour ses positions engagées contre les courants dominants de la gauche qui, selon lui, a perdu tout esprit de lutte anticapitaliste pour laisser place à la « religion du progrès[3] ». Parcours[modifier | modifier le code] Fils d'Abel Michéa, résistant communiste pendant la Seconde Guerre mondiale, après des études secondaires au lycée Paul Valéry avec Alexandre Adler, Guy Konopnicki ou encore France Gall[4], il passe l'agrégation de philosophie en 1972. Engagé au Parti communiste français, il s'en écarte en 1976[5], dégoûté par le totalitarisme soviétique[6]. Il gagne en notoriété du fait de ses travaux consacrés à George Orwell qui font de lui « un auteur recherché »[5]. Idées[modifier | modifier le code] Participant depuis de nombreuses années à l'entraînement d'adolescents, il a publié un livre sur le football, tout à la fois éloge de ce sport populaire par excellence, et critique de l'industrie footballistique.
Emmanuel Todd Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Todd. Emmanuel Todd Emmanuel Todd, lors d'une conférence à Montpellier. Emmanuel Todd[1], né le à Saint-Germain-en-Laye, est un historien français, anthropologue, démographe, sociologue et essayiste. Formation[modifier | modifier le code] Emmanuel Guillaume Francis Robert Todd est le fils du journaliste Olivier Todd, le petit-fils de Paul Nizan[2],[3],[4] et le petit-neveu de Claude Lévi-Strauss. Influences[modifier | modifier le code] Élève d'Emmanuel Le Roy Ladurie, l'approche historique d'Emmanuel Todd, basée sur l'histoire de longue durée, est celle de l'École des Annales de Fernand Braudel. Travaux[modifier | modifier le code] Liens entre les systèmes familiaux et les idéologies[modifier | modifier le code] Dans une approche structuraliste, Emmanuel Todd montre que de nombreux phénomènes socio-politiques et économiques sont déterminés par : Le système français[modifier | modifier le code]
Entropia La Revue Patrick Viveret « Inventer la frugalité » » Source : Le Monde du 30.05.2013 Sobriété, frugalité, bien-vivre : ces mots sont au cœur de la critique des sociétés industrielles. Pour lutter contre un modèle jugé aliénant, de plus en plus de citoyens inventent de nouvelles manières de vivre ensemble – transports alternatifs, énergies douces, partage de savoirs. Philosophe et écrivain, créateur d’un cabinet de « conseil en imaginaire », Patrick Viveret a rédigé des rapports sur les politiques publiques et les indicateurs de richesse. « Décroissance », « simplicité volontaire », « sobriété heureuse »… Ces notions évoquent-elles la même posture ? Leur point commun est la critique du modèle dominant, c’est-à-dire d’une forme de croissance insoutenable sur les plans écologique, social et, ce qui est nouveau, financier, puisque le terrain même où le système se prétendait le plus fort – le capitalisme financier – est devenu son terrain de fragilité par excellence. Quels sont l’origine et les fondements théoriques de ce mouvement ? Pas du tout.
Yann Moulier-Boutang Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Boutang. Yann Moulier-Boutang, né le [1], est un économiste et essayiste français. Il est le fils de Pierre Boutang et le demi-frère de Pierre-André Boutang. Aperçu biographique[modifier | modifier le code] En 1974, Yann Moulier fonde la revue Camarades, qui succède à Matériaux pour l'intervention et développe les thèmes de l'autonomie ouvrière, concept adopté alors en Italie par des militants issus de l'opéraïsme. Yann Moulier-Boutang est un défenseur du revenu de base inconditionnel[2] qu'il justifie dans son livre L'abeille et l'économiste (2010) par le fait que les hommes créent tous de la valeur économique, à la manière des abeilles lors de la pollinisation[3]. Publications[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code] Portail de la politique
Boris Cyrulnik Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Boris Cyrulnik, le 1er novembre 2011 à Gênes (Italie), lors du Festival della Scienza. Boris Cyrulnik, né le 26 juillet 1937 à Bordeaux, est un psychiatre et psychanalyste français. Il est membre du comité d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD)[4]. Boris Cyrulnik est également un homme engagé pour la protection de la nature et des animaux. Il est un ami fidèle de Jane Goodall et membre de l'Institut Jane Goodall France (en)[5]. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse[modifier | modifier le code] Boris Cyrulnik est né dans une famille d'immigrés juifs d'Europe centrale et orientale (son père était russo-ukrainien et sa mère polonaise) arrivés en France dans les années 1930[6]. Formation et carrière[modifier | modifier le code] Boris Cyrulnik fait ses études secondaires au lycée Jacques-Decour à Paris, puis supérieures à la Faculté de médecine de Paris. Prises de position[modifier | modifier le code]
CLIMAT, DE KYOTO A COPENHAGUE 2/2 Les objectifs du Protocole de Kyoto Les conséquences du réchauffement étant planétaire, il a été décidé que la réponse ne pouvait qu’être … planétaire. Le monde a donc été divisé en deux zones : - les pays développés et les pays en transition d’une part ; - les pays en développement et les pays les moins avancés, c'est-à-dire les pays les plus pauvres, d’autre part. Les premiers ont l’obligation de réduire leurs émissions de CO2, avec pour les aider la création de permis d’émissions et la mise en place d’un mécanisme d’échange. Roland Weyl Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Roland Weyl est un docteur en droit et un avocat français depuis 1939. Biographie[modifier | modifier le code] Il a consacré une part importante de son activité professionnelle à la défense politique, notamment au service des militants politiques, syndicaux, anti-colonialistes. Il est premier vice-président de l'Association internationale des juristes démocrates (AIJD) dont il est membre depuis la fondation en 1946. Il est éditeur de la Revue de droit contemporain de 1954 à 1991. Il est membre du conseil national du Mouvement de la Paix français. Bibliographie[modifier | modifier le code] Une Robe pour un combat : souvenirs et réflexions d'un avocat engagé aux Éditions Messidor, 1989 Coauteur avec Monique Weyl de : Il a participé avec Monique Weyl à l'ouvrage collectif Le Livre noir du capitalisme avec une contribution "Quand bien même ne suffirait pas l’abolition du capitalisme". Lien externe[modifier | modifier le code]
Roland Weyl Dès qu’il y a un groupe social, quel qu’il soit, la question est posée du pouvoir. Qui a le pouvoir sur quoi ? Pouvoir de décision, pouvoir d’application des décisions (…) depuis toujours la question est posée, même si elle n’a pas été formalisée, elle existe, de savoir si l’être humain est sujet de pouvoir, au sens du sujet assujetti, ou s’il est sujet de droit au sens grammatical, c’est-à-dire, commandant le verbe, et donc acteur de pouvoir, titulaire de pouvoir. Ce qui peut aujourd’hui caractériser notre époque, et depuis un certain temps, dans les termes suivants : l’alternative est entre pouvoir sur les peuples et pouvoir des peuples. (...) Le laisser faire la politique à ceux qui savent, s’est traduit par une dérive délirante de professionnalisation de la politique et dans des conditions où, ce qui est aujourd’hui fondamental comme alternative, quand on parle de souveraineté populaire : oui, le peuple est souverain puisque c’est lui qui désigne ses représentants. »
Journal La Décroissance Florence Gauthier « Ce qui concerne tout le monde doit être approuvé par tous » Perspective historique concernant la mise en pratique de la notion de souveraineté populaire. Présentation * : « Démocratie », est certainement un des mots les plus employés par les responsables politiques. La Constitution française affirme le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple. Permettre l’expression des contradictions sociales et des aspirations populaires est donc la première des priorités actuelles. ★ Nouveau : accédez à ce document sans délai sur simple inscription ! Florence Gauthier Mp3 durée 32'19 Inscrivez-vous gratuitement sur Passerellesud média pour accéder à ce contenu. Il y a des erreurs dans les champs ci-dessous, veuillez vérifier votre envoi. De quoi parle-t-on ? Extrait : « L’histoire a partie liée avec la politique, à condition bien sûr, que l’histoire reste indépendante et s’appuie sur une méthode scientifique. J’évoquerai deux moments de cet accouchement difficile.
Nathalie Quintane Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Nathalie Quintane, née à Paris en 1964, est une femme de lettres et poétesse française. Repères biographiques[modifier | modifier le code] En 1993, Nathalie Quintane rencontre Stéphane Bérard et Christophe Tarkos à Marseille. Ils fondent RR, une revue (en fait, une feuille au format A3 photocopiée) qui parodie les textes et les mœurs de la poésie contemporaine et est distribuée essentiellement « en interne », aux principales figures de la poésie de l'époque. Elle publie alors dans d'autres revues de poésie (Action Poétique, Nioques, Doc(k)s, Java ou encore la Revue de littérature générale) et participe à de nombreuses lectures publiques, en France et à l'étranger. Évolution littéraire[modifier | modifier le code] Nathalie Quintane a également publié de nombreuses recensions et articles critiques. Œuvres[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code]
Parti des Objecteurs de croissance Vincent CHEYNET, 45 ans, journaliste et Florence LERAY, 40 ans, enseignante et journaliste. Pics du pétrole et du gaz cumulés Source : n°100 de la lettre d'information de l’Association for the Study of Peak Oil, 4-2009. Monsieur, Madame, Mademoiselle Nous avons dépassé ces dernières années le seuil maximum du pétrole pouvant être extrait sur la planète. Cette donnée est fondamentale car le pétrole est une ressource aux qualités irremplaçables sur laquelle repose toute notre civilisation. La croissance ne reviendra plus dans les pays riches Regardons la réalité en face, loin des illusions et des démagogues, c’est ce qui nous permettra de faire face aux bouleversements auxquels nous ne pourrons pas échapper. Transformons cette crise en opportunité pour remettre en cause la folle fuite en avant du consumérisme, du productivisme. Certes, la science et la technique sont très importantes et peuvent nous aider. Nous devons réduire mais surtout changer notre consommation et notre production.