Axiologie
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’axiologie (du grec : axia ou axios, valeur, qualité) peut définir, soit la science des valeurs morales, soit, en philosophie, à la fois une théorie des valeurs (axios) ou une branche de la philosophie s'intéressant au domaine des valeurs. Philosophie axiologique[modifier | modifier le code] C'est surtout dans l'Allemagne de la fin du XIXe que sont apparus des philosophes se revendiquant de l'axiologie (tels Heinrich Rickert ou Wilhelm Windelband). Pour certains, l’axiologie doit être considérée comme une recherche pour établir une hiérarchie entre les valeurs (comme chez le Nietzsche de la Généalogie de la morale ou dans les travaux de Max Scheler). Les deux étant par excellence deux domaines « axiologiques » (relevant du monde des valeurs), c'est-à-dire soumis à la nécessité d'être pris en charge en termes de valeur (à commencer par les plus générales : « bien », « mal », « beau », « laid », etc.). Voir aussi[modifier | modifier le code]
Ontologie (philosophie)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'ontologie est une branche de la philosophie concernant l'étude de l'être, de ses modalités et de ses propriétés. En philosophie, l'ontologie (de onto-, tiré du grec ὤν, ὄντος « étant », participe présent du verbe εἰμί « être ») est l'étude de l'être en tant qu'être (définition proposée par Aristote), c'est-à-dire l'étude des propriétés générales de tout ce qui est. La scolastique considéra cette étude comme une partie de la métaphysique, en tant qu'elle définit les transcendentiae, les déterminations communes à tous les êtres (ce qu'on appellera plus tard métaphysique générale, par opposition à la théologie, dite métaphysique spéciale). Le terme, bien que grec, ne fut créé qu'à l'époque moderne, sans doute introduit par Goclenius (1547-1628)[1] au XVIIe siècle, en imitant le terme plus ancien de théologie, avec lequel il entretient toutefois un rapport très voisin. Heidegger appelle ontique ce qui se restreint à l'étant au lieu de l'être.
Sémiologie
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le terme sémiologie a été créé par Émile Littré et pour lui, il se rapportait à la médecine[1]. Il a ensuite été repris et élargi par Ferdinand de Saussure, pour qui la sémiologie est « la science qui étudie la vie des signes au sein de la vie sociale[2] ». Le terme sémiotique, inventé par Charles Sanders Peirce quelques années auparavant, recouvre la même idée et est utilisé le plus fréquemment en dehors de France. Sémiologie en linguistique[modifier | modifier le code] La sémiologie (du grec ancien σημεῖον / sêmeîon (« signe ») et λογία / logía (« étude »)) apparaît être une discipline récente. On assiste alors à un regain d'intérêt pour l'étude des signes, et la sémiologie devient une nouvelle discipline dans les Sciences sociales avec des auteurs comme Greimas, Barthes, Jean Baudrillard, Mounin ou Umberto Eco. Aujourd'hui, de ces deux termes sémiologie / sémiotique, le second prédomine. Sémiologie médicale[modifier | modifier le code]
Related:
Related: