Presse en ligne : les têtes passent au payant | Owni.fr Après une phase de gratuité, des sites d'information tentent de faire marche arrière. Si le mouvement est massif, il pourrait pousser les lecteurs à revenir sur leurs habitudes de consommation. Trois petits cailloux sur le chemin du modèle économique de la presse en ligne. « Comment prendre le virage numérique ? Le potentiel existe, puisque les marques de presse sont les plus consultées après les moteurs de recherche. Aux États-Unis, Murdoch a amorcé le tournant vers le Web payant. (Rire) Je n’ai pas les épaules d’un Murdoch ni sa surface financière. » Rien de très étonnant jusque-là : le site du Parisien est partiellement payant (seuls les articles d’ouverture de rubrique et de cahiers départementaux sont accessibles gratuitement) et si celui de L’Équipe est en accès libre, rien de ce qui est dans le journal ne se retrouve sur le site. Un air familier ? Et sur Rue89, Françoise Benhamou, professeur d’économie, spécialisée dans celle de la culture et des médias : « La gratuité ?
La différence entre (Web)documentaire et (Web)reportage Olivier Crou, notre blogueur En ce début d’année, le webdocumentaire est bien au coeur des préoccupations des grands médias, et l’offre s’enrichit chaque jour. Pour essayer de cerner la différence entre webdocumentaire et webreportage, il nous faut revenir au cinéma documentaire traditionnel. Dans les prochains articles, je tenterai d’analyser ce que peut le webdocumentaire par rapport au documentaire à la narration linéaire. Entre reportage et documentaire, une différence d’enjeu Dans le reportage, la problématique est posée avec des interrogations du genre : * comment ça marche ? L’ enjeu d’un reportage est donc d’expliquer un fonctionnement. Pour le documentaire, l’enjeu est davantage d’expliquer les mécanismes qui font qu’on en est arrivé là. * qu’est-ce qui fait que…? Le questionnement est plus complexe dans le cas d’un documentaire et devra également passer par des « chaînes de production » qui elles-mêmes sont faites de mini-reportages. * les intentions de l’auteur, le synopsis Notes
Quels modèles économiques pour les marchés de la photographie à S’il y a un marché qui a été complètement bouleversé par la révolution numérique, c’est bien celui de la photographie. Nouveaux acteurs, nouveaux modes de diffusion, nouveaux matériels, autant de changements qui ont transformé la profession des photographes et affecté leur revenu. Derrière le terme de révolution numérique se cachent cependant des réalités fort différentes. Le numérique, c’est d’abord une technique de production des images qui modifie le travail des photographes, leur offre de nouvelles possibilités de création et affecte leur position dans une filière de production en pleine restructuration. Tout se passe en effet comme s’il y avait un phénomène d’évaporation de la valeur des images. La diversité des marchés photographiques et des modèles économiques de valorisation des images Les images photographiques s’échangent sur des marchés très variés: la presse, l’édition, la communication, l’art… Chacun de ces marchés est lui-même segmenté en sous-marchés.
Social Media Today | The Brand Dashboard: A Window to Relevance Perhaps the most difficult aspects of Social Media to embrace are the changes in our behavior and overall philosophy it necessitates in order to earn relevance and ultimately prominence in consumer hearts, minds, and markets. Simply put, Social Media makes us vulnerable and officially ends an era of perceived control threaded by the illusion of invincibility. Everything we thought we knew and valued is now in dire need of reassessment. We are entering into a time when we are affected by voiced sentiment in the public spotlight and backchannels of the social Web. Businesses are now responsible for not only delivering beneficial products and services, but poignant, personalized, and aspirational experiences as well. In Social Media, We are All Brand Managers The process of evaluating, measuring, and defining brand stature was once relegated to a brand manager, expert, or team and shaped by a top-down process of activities designed to reinforce the message and personae. The Brand Dashboard
le cas de Rue89 Dans le cadre de son dossier « Gratuit vs. Payant : quel modèle économique pour la presse en ligne ? », Discordance a interviewé des professionnels de l’information en ligne sur leurs points de vue quant aux modèles économiques qui se profilent. Cette semaine, rencontre avec Laurent Mauriac, directeur général de Rue89, et ancien journaliste de Libération, tout comme ses confrères Pierre Haski et Pascal Riché. Vous avez créé Rue89 en mai 2007, alors que se profilaient les difficultés liées à la crise de la publicité. À l’époque, il y avait une crise de la presse qui était là depuis plusieurs années, mais pas encore de crise économique. Quelles sont vos différentes sources de revenus justement ? Vous avez levé 1 million d’euros en juin 2008 en annonçant l’équilibre pour fin 2009, aujourd’hui vous levez 740 000 euros en annonçant l’équilibre pour 2011. Juin 2008, c’était avant la crise. Est-ce une volonté pour vous de défendre le web gratuit ? Le payant me parait antinomique avec le web.
Piw!'s Vigie du Web Web sémantique : quand le Web devient données : Introduction Quand la donnée prend le dessus. C’est ainsi que pourrait être, très vulgairement, résumé le Web sémantique. Un vaste projet qui a éclaté aux yeux de tous suite à l‘intervention de Tim Berners-Lee, patron du W3C - et également père du Web -, le consortium en charge de définir les standards du Web. Dans un entretien réalisé par le Courrier Unesco en 2000, il est parvenu à transmettre sa vision d’un autre web. Non pas le web 2.0, qui aujourd’hui bouleverse les usages du Web en donnant la parole aux internautes, en rendant le web plus participatif, non pas le Web 3.0 dont les contours restent encore aujourd’hui à géométrie variable - on parle notamment d’Internet des objets. Mais, bien un principe qui doit doter le Web d’une part d’intelligence qui lui fait défaut aujourd’hui. “J’ai un double rêve pour le Web. Les activités liées au Web sémantique existent depuis 1998 au sein du W3C, et ont débouché depuis sur l’éclosion d’une série de technologies qui forment l’ossature de l’ensemble.
Le cas de Mediapart Dans le cadre de son dossier « Gratuit vs. Payant : quel modèle économique pour la presse en ligne ? », Discordance a interviewé des professionnels de l’information online sur leur points de vue quant aux modèles économiques qui se profilent. Cette semaine, nous avons rencontré Sophie Dufau, rédactrice en chef adjointe de Mediapart et chargée de cours au centre universitaire d’enseignement du journalisme (CUEJ). A chaque fois que l’on parle de supports d’informations, on évoque la fameuse « crise de l’information » et ses composantes (crises financière, crise de confiance, etc.). Avez-vous pu ressentir concrètement ces phénomènes ? Nous venons pratiquement tous de la presse écrite – je viens de Libération, d’autres sont issus du Monde, de la Tribune, etc. Dans le document « le projet Mediapart », vous évoquez l’objectif d’arriver au chiffre de 65 000 adhérents en mars 2011. Nous avons effectivement revu nos objectifs à la baisse. Pour l’instant, on « mange » du capital.
Breves de trottoirs- plateforme webdocumentaire Territoires de fictions Territoires de fictions est un projet multimédia de grande ampleur qui réunit aujourd'hui cinquante sept photographes issus de plusieurs générations et a pour ambition d'ouvrir la photographie à de nouveaux champs d'expression et de diffusion. Ce projet est né d'une idée de Wilfrid Estève en collaboration avec Polo Garat, Vincent Lacotte, Ulrich Lebeuf, Jérôme Navarre et Guillaume Rivière, membres du collectif Odessa, et de Sophie Brändström, Edouard Caupeil, Julien Goldstein, Olivier Mirguet et Olivier Roller. . Réalisation / Montage Carole Arcega, Sébastien Auger, Karine Binaux, Frédéric Bobiet, Théodore Bouret, Elsa Bourgain, Seïf Boutella, Eugène Calva, Carole Cheysson, Anne Collongues, Anne Delrieu, Gino Escabar, Augustin Gimel, Elika Hedayat, Ben Horvais, Liza Ignazi, Cédric Kerjan, Frédéric Labonde, Frédéric Lombard, Juliette Mabille, Moïra Marguin, Alice Moscoso, Frédéric D. Oberland, Thomas Petit Archambault, Séverine Philibert, Etienne Pons, Didier Richard, Mikael Salembier .
Je critique, tu critiques… Deuxième partie: les critiques selon Les critiques ont-ils une vie? Ceux et celles qui pratiquent ce genre journalistique souffrent-ils du syndrome de projection ou de vampirisme par rapport à leurs propres émotions? C’est à peu près le propos d’un extrait du roman «L’égoïste romantique» de Frédéric Beigbeder paru en 2005 et que j’ai lu dans un chalet en Abitibi alors que je venais de quitter cette partie de mon ancienne profession. Voici l’extrait en question: «L’avantage d’être critique (par rapport à être artiste), c’est qu’on peut se réfugier dans la réalité des autres. Le film d’un autre, l’émission d’un autre, le livre d’un autre, le disque d’un autre sont autant de fuites pour éviter de penser à soi. Pas besoin de vous dire que ce paragraphe a suscité chez moi quelques réflexions. Et si effectivement, les émotions musicales et poétiques que je consommais de façon excessive avaient fini, peu à peu, par prendre la place ou, pour être plus exacte, avaient la capacité de mettre en veilleuse mes émotions personnelles?
le cas du Monde.fr Dans le cadre de son dossier « Gratuit vs. Payant : quel modèle économique pour la presse en ligne ? », Discordance a interviewé des professionnels de l’information en ligne sur leurs points de vue quant aux modèles économiques qui se profilent. Le Monde a annoncé le 29 mars dernier que son site allait progressivement passer au tout-payant pour les articles du journal. Le Monde.fr est un site qui existe depuis 1995. Est-ce que la décision du Monde a été influencée par l’appel de Rupert Murdoch de 2009, qui veut mettre fin à la gratuité des sites d’information sur internet ? Pas du tout, on ne fait que continuer sur la voie initiée en 2002, avec le lancement d’un modèle mixte. Quelles sont les différentes sources de revenus du site ? En premier lieu, il y a la publicité. De combien d’abonnés avez-vous besoin pour atteindre la stabilité économique? Nous avons atteint l’équilibre financier en 2004 et nous sommes devenus rentables dès 2005. Ce n’est pas nous qui pouvons répondre.