Que signifie penser en philosophie ? - Le blog de paris-cafephilo Mardi 15 novembre 2 15 /11 /Nov 16:18 Paris Café philo du 13/11/2011 Penser, acte reflexif de l'homme vis à vis de sa conscience a commencé en Occident à se structurer durant la période helleniste avec la création de courants philosophiques. Penser, du latin pensare,peser, est la fonction qui forme des idées dans nos esprits. Tous les champs de la connaissance utilisent la pensée mais avec des moyens différents : par démonstration pour les mathématiques, par expérimentation pour la physique, par parabole pour la religion, par dialectique pour la philosophie Penser en Science, en Philosophie, en Religion ne se déroule donc pas de la même manière. Si penser est synonyme de distanciation, critique, analyse, doute, retour sur soi, en revanche, cela s'oppose à l'action, la croyance, l'habitude, l'évidence, l'essencialisme, au dogme, au groupe. Cela m'amène à poser la problèmatique suivante : Est-ce que je pense juste au sens rationnel ?
Expérience et origine des idées Idées=pas seulement forgées à partir de recomposition de sensations déjà expérimentées. Ceci=valable uniquement pour les modes de rerpésentation. Un concept peut être créé sans référent sensible (même s'il peut s'en être inspiré). Les représentations et donc l'expérience sont indispensables à l'apprentissage des concepts, mais ceux-ci peuvent ensuite devenir indépendants. Si chaque nouvelle idée est créée à partir d'idées connues ou de sensations, cela ne signifiera pas que l'enseignement de cette idée nécessite le transfert de ces sensations (ou d'autres équivalentes) : si à l'origine toutes les idées sont créées selon un référent connu, ceci ne considèreque leur genèse et pas leur nature. Si les idées sont "dérivées" des sensations : "dériver"= ? La pensée pourrait se développer indépendamment de l'expérience : souvent, opinion que la pensée procède par opérations sur des objets fournis exclusivement par l'expérience, dont elle manipule les attributs.
Philosophie Qu'est-ce que la philosophie? Il est assez facile d'en donner une définition générale, de dire qu'elle est la science des principes, la science des premières causes. Le malheur est que ces formules prêtent à des interprétations diverses et qu'elles n'apprennent rien à celui qui ne connaît pas par avance le sens dont il est possible de les remplir. En fait, la philosophie pendant des siècles s'est confondue avec la science elle-même. Les mots philosophe, philosophie (φιλόσοφος, φιλοσοφία) ne se trouvent ni dans Homère, ni dans Hésiode. Les premiers penseurs continuent l'oeuvre des vieux poètes qui expliquent le monde et son évolution par l'histoire des dieux. La philosophie, suivant Platon, est « l'acquisition de la science ». Ainsi, pour les Grecs, la philosophie n'est ni une science particulière, ni la somme, le total des connaissances acquises, elle est une synthèse. Sans changer d'objet, la philosophie prend un caractère nouveau. Qu'est-ce donc que la philosophie?
Origine des idées Les études scientifiques de la perception effectuées à partir du dix neuvième siècle justifient amplement la méfiance de Descartes vis-à-vis de la perception ; c’est cette méfiance qui l’a conduit à l’affirmation qu’il existe deux types d’idées : celles qui nous viennent des sens, idées obscures et confuses mais utiles pour faire face aux circonstances de la vie du corps (voir la sixième Méditation) et idées innées que Dieu a mis en nous pour connaître la réalité telle qu’elle est. Ce sont les idées innées, en particulier les idées d’étendue, de mouvement, les idées des êtres mathématiques qui permettent la connaissance vraie des lois de la nature c'est-à-dire qui justifient la physique scientifique naissante de Galilée (1564-1642), Képler (1571-1630), Copernic (1473-1543). Ajoutons qu’il y a chez Descartes également une autre conception de l’idée lorsqu’il s’interroge dans la 2ème Méditation : « Mais qu’est-ce donc que je suis ?
» Kant: L’éthique de la pensée Dans la Critique de la faculté de juger, Kant énonce trois maximes que tout homme doit respecter pour faire un bon usage de sa pensée : Penser par soi-même. Kant dit de cette maxime qu’elle est la maxime de la pensée sans préjugés, c’est-à-dire d’une raison qui n’est jamais passive. La raison cesse d’être passive lorsqu’elle conquiert l’autonomie. Car elle commence par être hétéronome. L’allégorie de la caverne ou la réflexion kantienne sur les Lumières montre pourquoi. Penser en se mettant à la place de tout autre. C’est la maxime de la pensée élargie. Qu’est-ce, en effet, qui nous sauve de l’arbitraire d’une mythologie personnelle, de la clôture de ce que Kant appelle « une singularité logique » ? Toujours penser en accord avec soi-même. C’est la maxime de la pensée conséquente. Textes. « Les maximes du sens commun sont les suivantes : 1. Kant, Critique de la faculté de juger, 1790, Vrin, p. 127.128. Partager :
« Sommes-nous les maîtres de nos pensées ? » | Essais divers et d'été Sommes-nous les maîtres de nos pensées ? Qu’entend-on par être le maître de ses pensées ? Qu’entend-on tout simplement par les pensées ? Il apparaît impossible que nous ne gérions pas nos pensées, puisqu’elles ont besoin de nous pour exister. Pour autant, sommes-nous toujours à l’origine des idées qui nous passent par la tête ? La notion de la maîtrise des pensées est des plus vagues. Le créateur doué d’inspiration peut se sentir désarmé face à celle-ci ; il peut se trouver impuissant face à ce phénomène qu’il ne maîtrise pas. Au-delà de l’exemple de l’inspiration, finalement très personnel par la forme sous laquelle elle se manifeste, il existe d’autres exemples où nos pensées n’apparaissent pas comme étant du fait de notre volonté, c’est-à-dire initiée par nous. De même, l’écriture est une sorte d’expression formelle de la pensée, à ceci près que l’écriture – a contrario de la parole – est réfléchie et non une expression du quasi ordre du réflexe.
philosophie Les mots du sujet Raison scientifique : pensée scientifique. Il est spécifié dans l'intitulé du sujet qu'il s'agit d'une raison c'est à dire d'une pensée rationnelle. Le sens du problème Le problème est de savoir s'il y a une place pour la philosophie dans une société qui pense que la science et la technique peuvent tout nous apporter. Présupposé de la question On présuppose l'existence d'une société qui accorde toute sa confiance à la science et la technique. Réponse spontanée Elle est négative. Introduction Autrefois la philosophie avait pour ambition de tout connaître et de nous apporter le bonheur comme en témoigne le projet des philosophes antiques. I La perspective positiviste. Avoir confiance en la raison scientifique et en la réussite technique, c'est considérer que la science peut tout connaître et que la science peut tout nous apporter, en particulier le bonheur. 1) L'idéal positiviste. 2) Y a-t-il une place pour la philosophie dans l'idéal positiviste ? Conclusion
La différence entre un concept et une idée ? Le concept, ce n’est pas l’idée. Le concept de fauteuil consiste à énoncer le fait de pouvoir s’asseoir, reposer le dos et les bras. Puis les idées, à partir de ce concept, sont multiples et infinies, parce qu’il existe une infinité de fauteuils croisant et combinant les matériaux, les formes, les couleurs, les tailles, les fonctionnalités ajoutées. Il faut revenir ici sur Gilles Deleuze (1925-1995), que j’ai eu la chance d’entendre s’exprimer. Platon fait de la philosophie une contemplation. L’idée naît de concepts chez le philosophe, comme chez le communiquant ou le designer. Le concept est donc une chose, mais encore faut-il qu’il nous fasse percevoir une sensation et que nous nous en sentions transformé. C’est du design, non ? Retrouvez des articles dans le même registre ici. Photo © dransfield and ross
Pensée et réalité : essai d'une réforme de la philosophie critique / par A. Spir ; trad. de l'allemand sur la 3e édition par A. Penjon... Accessiblité Une question ? Espace personnel Recherche avancée Aucun mot recherché, veuillez saisir un terme. Fermer Accueil Consultation Pensée et réalité : essai d'une réforme de la philosophie critique / ... Informations détaillées Notice complète Titre : Pensée et réalité : essai d'une réforme de la philosophie critique / par A. Auteur : Špir, Afrikan Aleksandrovič (1837-1890) Éditeur : au siège des facultés (Lille) Date d'édition : 1896 Contributeur : Penjon, Auguste (1843-1919). Type : monographie imprimée Langue : Français Format : 1 vol. Format : application/pdf Droits : domaine public Identifiant : ark:/12148/bpt6k69545q Source : Bibliothèque nationale de France, 8-Z-12168 (5) Relation : Description : Collection : Travaux et mémoires des facultés de Lille ; 5, 18 Provenance : bnf.fr Date de mise en ligne : 15/10/2007 Zoom Feuilleter en plein écran Affichage Table des matières Aller à la page de la table des matières XI Page (Vue 17 / 590) Téléchargement