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Au-delà du brainstorming

Au-delà du brainstorming
Nous avons fréquemment mentionné Jonah Lehrer dans nos colonnes. Ce jeune neuroscientifique, blogueur et écrivain, a le don pour éclairer les sujets souvent complexes de la cognition de manière claire et originale. Dans un récent article pour le New-Yorker, il s’est penché sur le phénomène de l’intelligence collective, et notamment sa forme la plus ancienne et la plus commune, le « brainstorming ». Le brainstorming en question Le brainstorming, nous explique-t-il, est né peu après la fin de la Deuxième Guerre mondiale, à l’instigation d’Alex Osborn, publicitaire en vue de l’époque. Problème, explique Lehrer, cette technique est loin d’être aussi efficace qu’on veut bien le dire. Image : Vaut-il mieux brainstormer avec soi-même qu’avec les autres ? Les bienfaits de la critique Mais surtout, ce que Lehrer met en cause, c’est l’interdiction de toute critique. Les lois de la composition Lehrer a été chercher la réponse du côté de… Broadway ! Les lieux créatifs Ce n’est pas ce qui s’est passé.

Les monnaies virtuelles s'imposeront-elles dans l'année à venir ? "Virtual currency", tel est le nom de code qui agite les entreprises du web et celles disposant d'une vitrine en ligne. Rien de neuf, certes. Mais leur modèle continue à intéresser et pourrait se développer, sous condition de régulations. Le lancement des facebook credits en juillet 2010 avait fait repartir le débat autour de l'enjeu des monnaies virtuelles. Des freins à leur expansion En attendant, voici les freins à leur expansion : elles ne sont pas vraiment reliées à la vie réelle non connectée. Vers une régulation ? Autre chose : elles sont rarement compatibles entre elles. (*) Avec Ren Reynolds que l'on peut retrouver sur le blog terranova, Ellie Wheeler de Greycroft Partners, John Corpus PDG de Milyoni et Jeremy Nusser de Visa.

Quels sont les mots de la co-construction ? Bimby : peut-on lutter contre l’étalement urbain A l’occasion de la conférence Public Design Local initiée par la 27e Région qui se tenait à l’Imaginarium de Tourcoing les 19 et 20 septembre 2012, retour sur une très stimulante présentation, qui réinterroge en profondeur notre capacité à faire ville ensemble. On ne sait pas bien imaginer l’avenir de nos villes, comme s’il n’y avait pas d’alternative à l’extension sans fin de l’habitat pavillonnaire. La seule réponse qu’on lui oppose, l’habitat collectif, est loin de séduire la plupart des gens. Comme nous le confiait Jean Haëntjens, ceux qui vivent en maison individuelle ne rêvent pas forcément d’habitat collectif. Dans le domaine de la ville, on a l’habitude de dire que l’intérêt collectif rejoint rarement l’intérêt personnel. Pour nous expliquer en quoi consiste le projet, l’architecte nous emmène au Tremblay-sur-Mauldre (Google Maps) est une petite commune des Yvelines de 1000 habitants à 40 minutes de Paris (voir cette présentation (.pdf) ). Reste que tout est encore à faire.

La classe créative au secours des villes ? La « classe créative », salut des politiques urbaines ? Pour l’économiste régional Richard Florida, il existe dans nos sociétés une « classe créative » regroupant ceux qui, dans l’économie contemporaine, élaborent de nouvelles idées, technologies et contenus créatifs (Florida 2002). Cette classe recouvre une grande variété de métiers, puisqu’il cite entre autres les métiers de la haute technologie, du divertissement, du journalisme, de la finance, ou de l’artisanat d’art. Elle a connu un retentissement considérable. Dans le monde des techniciens des politiques urbaines et des élus locaux, l’attraction des « créatifs » est apparue comme la solution pour obtenir le développement des villes par des politiques peu onéreuses et fructueuses à court terme : il peut sembler plus facile d’attirer des personnes que des entreprises entières ou, plus coûteux encore, de susciter un développement endogène en favorisant l’enseignement et la recherche. Tester l’hypothèse Données : enquête Acre (2007)

Von Hippel : le paradigme de l’innovation par l’utilisateur A l’occasion de l’inauguration de l’Institut interdisciplinaire de l’innovation (« l’I3 », prononcez i-cube), le 14 juin 2012, un institut de recherche fondé par Mines Paris-Tech et Télécom Paris-Tech, qui associe 6 laboratoires et groupe de recherche sur l’innovation et la société numérique, les organisateurs de l’évènement avaient invité le célèbre spécialiste de l’innovation, Eric von Hippel, à faire une lecture de ses récents travaux. Une invitation inaugurale de bon augure qui souligne que l’étude de l’innovation doit se tourner vers l’étude des comportements des utilisateurs et pas seulement vers le seul fonctionnement des entreprises. « Nous sommes au milieu du plus grand changement de paradigme dans le management depuis des décennies », estime le célèbre professeur de management. « Nous passons du paradigme Schumpeterien d’une innovation centrée sur les producteurs à une innovation centrée sur les utilisateurs. Image : les paradigmes de l’innovateur et du producteur.

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