Autobiographie DÉFINITION La Maison de Claudine Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Maison de Claudine est une œuvre écrite par Colette. Publié en 1922, ce livre raconte, par une suite de courtes scènes, la jeunesse de l'auteur à la campagne, dépeignant sa mère, son père et quelques-uns de ses animaux de compagnie. Ce roman est le récit autobiographique de l'enfance heureuse que vécut Colette. On peut regrouper les textes de La Maison de Claudine autour de certaines personnes. La mère, Sido : son amour maternel : « Où sont les enfants ?
Colette/Citations Portrait de Colette Sidonie Gabrielle Colette (Saint-Sauveur-en-Puisaye, Yonne, 28 janvier 1873 - Paris, 3 août 1954), dite Colette, est une romancière française, élue membre de l'Académie Goncourt en 1945. Critique musicale[modifier] Au concert, 1903[modifier] Réunions de toutes les critiques musicales écrites pour le journal Ruy Blas en 1903. Rassurez-vous, je ne vous parlerai, chaque semaine, que très peu de musique. Les premières phrases du premier articleAu concert (1903), Colette, éd. Avant le concerto, Mme Faliero-Dalcroze avait chanté de la musique italienne avec une voix fraîche et une robe rose. Au concert (1903), Colette, éd. La solide carrure d'Alexandre Georges plaît aux auditrices, non moins que sa Légende bretonne, chantée très finement par Mlle Suzanne Dumesnil, bien disante, et qui n'a pas cru devoir, Dieu merci, pour plus de couleur locale, s'empâter la diction avec de la galette de sarrazin (sic). Au concert (1903), Colette, éd. Au concert (1903), Colette, éd.
La Maison de Claudine/"Où sont les enfants ?" La maison était grande, coiffée d’un grenier haut. La pente raide de la rue obligeait les écuries et les remises, les poulaillers, la buanderie, la laiterie, à se blottir en contre-bas tout autour d’une cour fermée. Accoudée au mur du jardin, je pouvais gratter du doigt le toit du poulailler. Le Jardin-du-Haut commandait un Jardin-du-Bas, potager resserré et chaud, consacré à l’aubergine et au piment, où l’odeur du feuillage de la tomate se mêlait, en juillet, au parfum de l’abricot mûri sur espaliers. Dans le Jardin-du-Haut, deux sapins jumeaux, un noyer dont l’ombre intolérante tuait les fleurs, des roses, des gazons négligés, une tonnelle disloquée… Une forte grille de clôture, au fond, en bordure de la rue des Vignes, eût dû défendre les deux jardins ; mais je n’ai jamais connu cette grille que tordue, arrachée au ciment de son mur, emportée et brandie en l’air par les bras invincibles d’une glycine centenaire… Où ? « Hou… enfants… » Nulle part. « Où sont les enfants ? Deux reposent.
Sido (Colette) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Sido. Sido est une œuvre de Colette. Il s'agit d'une collection de souvenirs, évoquant la période de la préadolescence (8-12 ans). Dans ce recueil, la figure de la mère est capitale : de biologique elle devient mythique. « Sido devient peu à peu le personnage central de l'œuvre, au fur et à mesure que Colette vieillit. » Première édition sous le titre : Sido ou les points cardinaux en 1929. Réédition en 1930 de Sido, accompagné des textes : Le capitaine et Les sauvages. la mère (p. 5 en LdP)le père (p. 34),les frères et la demi-sœur (p. 59 et 78). Sido au centre de la rose des vents Être inspiré, p. 9, elle communique avec les forces cosmiques : « elle captait des avertissements éoliens... » p. 17 et déjà p. 12. La mère prend une dimension mythique : elle s'associe à Antée, p. 42, en reprenant vie chaque fois qu'elle touche la terre. Portail de la littérature
Colette Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Colette Portrait de Colette en 1932. Œuvres principales Signature Après Judith Gautier en 1910, Colette est la deuxième femme élue membre de l’Académie Goncourt en 1945. Biographie[modifier | modifier le code] Colette en 1896, par Jacques Humbert. Gabrielle est la dernière des quatre enfants (deux filles et deux garçons) de Sidonie Landoy, dite Sido, et du capitaine Jules-Joseph Colette, saint-cyrien, zouave qui a perdu une jambe lors de la bataille de Melegnano et devenu percepteur[2]. Willy, critique musical très influent et auteur de romans populaires, est un viveur parisien qui fait également travailler à son profit une équipe de collaborateurs dans son atelier parisien de la maison d’édition Gauthier-Villars au 55 quai des Grands-Augustins, au dernier étage duquel le couple s'installe. « Vu le commis voyageur Willy bardé de jeux de mots et d'à-peu-près à rendre jaloux le plus exubérant rat-de-table d'hôtes.
TEXTE COLETTE : SIDO - DE « CAR J’AIMAIS TANT L’AUBE… » À « …CETTE GORGÉE IMAGINAIRE », Car j'aimais tant l'aube, déjà, que ma mère me l'accordait en récompense. J'obtenais qu'elle m'éveillât à trois heures et demis, et je m'en allais, un panier vide à chaque bras, vers des terres maraîchères qui se réfugiaient dans le pli étroit de la rivière, vers les fraise, les cassis et les groseilles barbues. À trois heures et demie, tout dormait dans un bleu originel, humide et confus, et quand je descendais le chemin de sable, le brouillard retenu par son poids baignait d'abord mes jambes, puis mon petit torse bien fait, atteignait mes lèvres, mes oreilles et mes narines plus sensibles que tout le reste de mon corps... J'allais seule, ce pays mal pensant était sans dangers. C'est sur ce chemin, c'est à cette heure que je prenais conscience de mon prix, d'un état de grâce indicible et de ma connivence avec le premier souffle accouru, le premier oiseau, le soleil encore ovale, déformé par son éclosion... Je revenais à la cloche de la première messe.
Commentaire d'un extrait de Sido - Colette Introduction Ce texte est extrait de Sido, qui est une évocation de l'enfance de Colette, de sa famille. C'est un exemple de sa connivence avec la nature qui l'entourait. Ce récit évoque les promenades matinales qu'elle faisait étant enfant. Lecture du texte Annonce des axes d'étude I. 1. C'est un texte très poétique, et Colette se livre à une évocation lyrique de ses escapades. 2. Colette présente l'aube comme un monde à part, un monde fœtal, où rien n'a encore de forme : « humide et confus », « brouillard ». 3. La nature que décrit Colette apparaît au lecteur comme un véritable paradis, elle est pour elle une « récompense » qu'elle désire. II Le récit d'une expérience privilégiée Le pluriel du mot « étés » montre qu'il s'agit du souvenir d'un grand nombre de promenades : Colette veut restituer cette ambiance. 1. 2. Colette découvre son corps par son corps à travers la nature. 3. III. 1. Ce texte, comme le fait le reste de l'œuvre, montre une relation privilégiée entre Sido et sa fille.
La maison de Claudine Colette: analyse critique, extraits La Maison de Claudine de Colette, publié en 1922, bien après sa célèbre série dite des « Claudine » qui retraçait ses années d’apprentissage d’écolière puis de femme mariée avant de divorcer, ne constitue donc pas un prolongement de ses précédents romans à succès. Simple clin d’œil (probablement à but commercial), il se présente sous la forme d’un recueil de 35 chapitres indépendants les uns des autres, proches de micro-nouvelles. Des instantanés de vie, de souvenirs de son enfance, sa mère Sido, son père malicieux « Le capitaine Colette » mais aussi sa fille « Bel-Gazou », sa maison natale de Saint Sauveur et d’une galerie de personnages secondaires humains ou bestiaire pittoresque d’un passé riche et coloré aux mille senteurs qu’elle ressuscite sous nos yeux charmés une fois de plus par la plume voluptueuse de « Minet chéri ». Elle y aborde une myriade de thèmes de sa prédilection avec son art de l’anecdote et des détails émouvants, tendres et cocasses.
Colette – série de podcasts à écouter – France Culture Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux. Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois. Quand Colette lisait "La Maison de Claudine" En 1947, la Radiodiffusion Française (RDF) proposait des lectures par les auteurs eux-mêmes dans l'émission "Beau langage belles lectures" présentée par Henri-Charles Richard . Colette lisait des extraits de La Maison de Claudine et Trois, six, neuf dans lequel elle évoque avec humour ses déménagements. Mais à seize ans, revenant en Puisaye après une quinzaine de théâtres, de musées, de magasins, je rapporte, parmi des souvenirs de coquetterie, de gourmandise, mêlé à des regrets, à des espoirs, à des mépris aussi fougueux, aussi candides et dégingandés que moi-même, l’étonnement, l’aversion mélancolique de ce que je nommais les maisons sans bêtes. Présentation : Henri-Charles Richard Indexation web : Sandrine England, Documentation sonore de Radio FranceBeau langage belles lectures - Colette lit un extrait de "La Maison de Claudine" et de "Trois, six, neuf" 1ère diffusion : 1947 Paris Inter - Radiodiffusion Française (RDF)
Colette : Sido : Car j'aimais tant l'aube... (Commentaire composé) Extrait étudié : De "Car j"aimais tant l'aube..." à "... cette gorgée imaginaire". Texte étudié : Car j'aimais tant l'aube, déjà, que ma mère me l'accordait en récompense. À trois heures et demie, tout dormait dans un bleu originel, humide et confus, et quand je descendais le chemin de sable, le brouillard retenu par son poids baignait d'abord mes jambes, puis mon petit torse bien fait, atteignait mes lèvres, mes oreilles et mes narines plus sensibles que tout le reste de mon corps... Ma mère me laissait partir, après m'avoir nommée « Beauté, Joyau-tout-en-or » ; elle regardait courir et décroître sur la pente son oeuvre, - « chef-d'oeuvre », disait-elle. Je revenais à la cloche de la première messe. Colette, Sido Analyse : I) Un extrait autobiographique dont la narratrice est le centre A. On compte trente occurrences des marques de la première personne. B. Colette utilise l'imparfait qui est le temps du récit pour évoquer ses souvenirs d'enfance : "Car j'aimais tant l'aube". A. B. A.
La maison de Colette : une mémoire à sauver Il est toujours dans un coin du bureau, le petit banc d'enfant où elle s'asseyait pour espionner son papa. Les murs de la maison sont encore recouverts du papier peint qu'elle décrivait "gris de perle à bleuets" ou de la peinture qu'elle avait vue "brun-miel". Et dans la chambre des parents, trône encore la chocolatière où, "la nuit, une grosse araignée buvait jusqu'à satiété avant de reprendre sa place au centre de son gréement de soie". C'est dans cette maison bourgeoise du village de Saint-Sauveur-en-Puisaye, dans l'Yonne, que Sidonie-Gabrielle Colette est née, le 28 janvier 1873. Une telle maison ne pouvait pas disparaître. Des années de travaux, et 1,5 million d'euros, sont nécessaires pour la reconstituer telle qu'elle était entre 1873 et 1891 et, en 2016, le public est admis dans ce paradis ressuscité. Mais la toute petite structure, propriété d'une association sans but lucratif qui ne bénéficie d'aucune subvention, dépend quasi exclusivement des entrées payantes.