background preloader

1984 (roman)

1984 (roman)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Il décrit une Grande-Bretagne trente ans après une guerre nucléaire entre l'Est et l'Ouest censée avoir eu lieu dans les années 1950 et où s'est instauré un régime de type totalitaire fortement inspiré à la fois du stalinisme et de certains éléments du nazisme[réf. nécessaire]. La liberté d'expression n’existe plus. Toutes les pensées sont minutieusement surveillées, et d’immenses affiches sont placardées dans les rues, indiquant à tous que « Big Brother vous regarde » (Big Brother is watching you). Le monde en 1984 selon George Orwell[2]. Big Brother Winston Smith, 39 ans, habitant de Londres en Océania, est un employé du Parti Extérieur, c'est-à-dire un membre de la « caste » intermédiaire du régime océanien, l'Angsoc (mot novlangue pour « Socialisme Anglais »). Toutefois, contrairement à la majeure partie de la population, Winston ne réussit pas à pratiquer cette amnésie sélective et ne peut donc adhérer aux mensonges du parti.

George Orwell Œuvres principales Eric Arthur Blair, plus connu sous son nom de plume George Orwell ([dʒɔː(ɹ)dʒ ˈɔːwel])[a], né le 25 juin 1903 à Motihari (Inde) pendant la période du Raj britannique et mort le 21 janvier 1950 à Londres, est un écrivain, essayiste et journaliste britannique. Son œuvre porte la marque de ses engagements, qui trouvent eux-mêmes pour une large part leur source dans l'expérience personnelle de l'auteur : contre l'impérialisme britannique, après son engagement de jeunesse comme représentant des forces de l'ordre colonial en Birmanie ; pour la justice sociale et le socialisme[1],[2], après avoir observé et partagé les conditions d'existence des classes laborieuses à Londres et à Paris ; contre les totalitarismes nazi et stalinien, après sa participation à la guerre d'Espagne. Il est membre du Syndicat national des journalistes et du Parti travailliste indépendant. Biographie Une éducation anglaise Au service de l'Empire Des débuts d'écrivain difficiles Orwell en Espagne Ci-gît

Dystopie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une dystopie, également appelée contre-utopie, est un récit de fiction dépeignant une société imaginaire organisée de telle façon qu'elle empêche ses membres d'atteindre le bonheur. Une dystopie peut également être considérée comme une utopie qui vire au cauchemar et conduit donc à une contre-utopie. L'auteur entend ainsi mettre en garde le lecteur en montrant les conséquences néfastes d’une idéologie (ou d’une pratique) présente à notre époque[1]. La différence entre dystopie et utopie tient plus à la forme littéraire et à l'intention de son auteur qu'au contenu. En effet, nombre d'utopies positives peuvent également se révéler effrayantes. Les mondes terrifiants décrits dans ces romans ont souvent tendance à faire croire qu'une dystopie est, par définition, la description d'une dictature sans égard pour les libertés fondamentales. Étymologie du mot dystopie[modifier | modifier le code] Dystopie et science-fiction[modifier | modifier le code]

Stranger: Théorie et pratique du collectivisme oligarchique* Winston décide, après avoir loué chez un vieil antiquaire une chambre vierge, pense-il, de tout écran qui tapisse généralement les murs à l'intérieur des maisons, d'entreprendre la lecture de ce fameux « livre » dont on ne découvrira que deux chapitres « L’Ignorance c’est la Force » et « La Guerre c’est la Paix », deux des trois slogans du parti (le troisième c’est : « La Liberté c’est L’Esclavage »). On apprend par la suite que ce manifeste, qui dénonce l'autoritarisme du régime de Big Brother, a été écrit vraisemblablement par O'Brien lui-même, membre éminent du Parti intérieur ! A travers ce livre inventé, Georges Orwell livre une analyse fine des idéologies totalitaires modernes. Une prophétie effrayante mais lucide sur le devenir de l’humanité. Au long des temps historiques et probablement depuis la fin de l’âge néolithique, le monde à été divisé en trois classes. Les buts de ces trois groupes sont absolument inconciliables. Georges Orwell - 1984 - Collection Folio 2002 - 439 pages

Fantasy Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Définition[modifier | modifier le code] Le Journal officiel du 23 décembre 2007 a adopté le néologisme « fantasie » comme équivalent du grec fantasia (« imagination ») en la définissant de la manière suivante : « genre situé à la croisée du merveilleux et du fantastique, qui prend ses sources dans l’histoire, les mythes, les contes et la science-fiction »[1]. Dans son acception actuelle, le terme fantasy serait apparu pour la première fois aux États-Unis avec la revue The Magazine of Fantasy en 1949[4]. Pour l'écrivain et éditeur André-François Ruaud, la fantasy peut être considérée comme un sous-genre du fantastique : « La fantasy est une littérature fantastique incorporant dans son récit un élément d'irrationnel qui n’est pas traité seulement de manière horrifique, présente généralement un aspect mythique et est souvent incarné par l’irruption ou l’utilisation de la magie. » — André-François Ruaud, Cartographie du merveilleux[5]. De même, J.

Fantastique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le héros fantastique a presque systématiquement une réaction de refus, de rejet ou de peur face aux événements surnaturels qui surviennent. Le fantastique est très souvent lié à une atmosphère particulière, une sorte de crispation due à la rencontre de l’impossible. La peur est souvent présente, que ce soit chez le héros ou dans une volonté de l’auteur de provoquer l’angoisse chez le lecteur ; néanmoins ce n’est pas une condition sine qua non du fantastique. Registres apparentés[modifier | modifier le code] Le fantastique est souvent considéré comme très proche de la science-fiction. En français, une erreur fréquente consiste à appeler « fantastiques » tous les textes appartenant au genre anglo-saxon de la fantasy, comme ceux de J. Histoire[modifier | modifier le code] Origines[modifier | modifier le code] Roman gothique[modifier | modifier le code] La véritable source du genre fantastique est le roman gothique anglais de la fin du 1785.

Science-fiction Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir SF. Étymologie et origine[modifier | modifier le code] Dans son essai intitulé On The Writing of Speculative Fiction, publié en 1947 dans Of Worlds Beyond, l'auteur américain Robert A. Heinlein plaida en faveur du concept de « speculative fiction »[4], ou fiction spéculative réaliste[5] pour se démarquer des récits de fantasy qui paraissaient encore à l'époque sous l'étiquette générale de science fiction. Dans le monde francophone, le terme de science-fiction s'impose à partir des années 1950[6] avec pour synonyme et concurrent direct le mot anticipation. Définitions et fonctionnement[modifier | modifier le code] L'expérience de pensée : le récit de science-fiction est toujours un que se passe-t-il si... ? La distanciation cognitive : le lecteur doit être embarqué dans un monde inhabituel. — Philip K. L'activité de compréhension du lecteur : elle fait suite à la distanciation.

Uchronie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans la fiction, l’uchronie est un genre qui repose sur le principe de la réécriture de l’Histoire à partir de la modification d’un événement du passé. « Uchronie » est un néologisme du XIXe siècle fondé sur le modèle d’utopie, avec un « u » négatif et « chronos » (temps) : étymologiquement, le mot désigne donc un « non-temps », un temps qui n’existe pas. On utilise également l’anglicisme « histoire alternative »[1] (alternate history). L'histoire contrefactuelle et l'uchronie se distinguent par la prééminence donnée soit à l'événement déclencheur (histoire contrefactuelle), soit à ses suites fictives (uchronie). Lorsqu’elle est associée à des moyens techniques qui permettent de remonter dans le temps et donc de modifier le passé, l’uchronie est directement associée au genre de la science-fiction. Étymologie[modifier | modifier le code] Définition[modifier | modifier le code] Le mot « uchronie » est absent de la plupart des dictionnaires.

Le Maître du Haut Château Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'histoire se déroule aux États-Unis occupés pour moitié par les Allemands et pour moitié par les Japonais, comme l'a été l'Allemagne divisée entre les Occidentaux (États-Unis, Royaume-Uni et France) et l'URSS, et met en scène un écrivain qui a imaginé les conséquences d'une victoire des Alliés durant la guerre. Le titre fait référence à la maison isolée, une véritable forteresse, où vit ce personnage, Hawthorne Abendsen. Résumé[modifier | modifier le code] Ce roman décrit un présent qui diverge de celui que nous connaissons dans la mesure où l'auteur a changé le cours de l'histoire réelle. une zone orientale occupée par l'Allemagne nazie, dont il est question dans le roman seulement sous forme de rumeurs de camps de concentration ;une zone Pacifique sous domination japonaise ;la zone centrale qui forme un pays vassalisé et exsangue. Ce sont dans les deux zones centrale et occidentale que se déroulent les différentes actions de l'intrigue.

Related: