Faut-il "flipper" ? Flipping Classroom On parle de tectonique des plaques, de tremblement de territoires, de changement de paradigme, de grand switch dans l'organisation de nos sociétés et voici que l'univers bien clos de la classe (n'évoquait-on pas en France il n'y a pas si longtemps une école sanctuaire construite sur des fondamentaux ?) se renverse avec ce « nouveau » concept de « Flipping class ». Vraiment si renversant ? Pour de nombreux enseignants la notion n'a rien de bien nouveau : afin d'échapper à la « leçon » magistrale, ou ce qu'on appelle la lecture en université, il y a mille façons de mettre en activité un groupe d'élèves ou d'étudiants : recherches en bibliothèque ou sur internet, projets, discussions, travail en ateliers à partir de documents de tous types qui peuvent avoir été consultés préalablement à la séance. Le travail en amont, avant d'arriver en cours, s'il n'est pas très familier en France est plus courant dans les pays anglo-saxons. De quoi parle-t-on au juste ?
Faut-il "flipper" ? Flipping Classroom On parle de tectonique des plaques, de tremblement de territoires, de changement de paradigme, de grand switch dans l'organisation de nos sociétés et voici que l'univers bien clos de la classe (n'évoquait-on pas en France il n'y a pas si longtemps une école sanctuaire construite sur des fondamentaux ?) se renverse avec ce « nouveau » concept de « Flipping class ». Vraiment si renversant ? Pour de nombreux enseignants la notion n'a rien de bien nouveau : afin d'échapper à la « leçon » magistrale, ou ce qu'on appelle la lecture en université, il y a mille façons de mettre en activité un groupe d'élèves ou d'étudiants : recherches en bibliothèque ou sur internet, projets, discussions, travail en ateliers à partir de documents de tous types qui peuvent avoir été consultés préalablement à la séance. De quoi parle-t-on au juste ? La classe : un monstre fossile Quand un état ou une institution s'empare du concept La classe dont les enseignants sont des acteurs essentiels
La pédagogie inversée (page précédente) La ZoneTIC du Cégep Lévis-Lauzon décrit la « pédagogie inversée » (ou classe renversée, flipteaching, reverse instruction) comme ceci : une stratégie d’enseignement où la partie magistrale du cours est donnée à faire en devoir à la maison, alors que les traditionnels devoirs (travaux, problèmes et autres activités) sont réalisés en classe. Quel est l’intérêt? Lorsque les élèves appliquent ce qu’ils ont appris à l’école en faisant leurs devoirs à la maison, ils rencontrent parfois des difficultés et des questionnements qu’ils ne rapportent pas toujours à l’école le lendemain. Dans cette philosophie, les technologies sont omniprésentes. Jonathan Bergmann et Aaron Sams enseignent la chimie à l’école secondaire de Woodland Park au Colorado. Cette pédagogie laisse de côté les points d’évaluation du style « l’élève se comporte-t-il bien en classe? Au Canada, une classe de l’Okanagan Mission Secondary School, en Colombie-Britannique, pratique la pédagogie inversée.
Apprentissage inversé : mode d’emploi Après une phase d’indifférence et de curiosité prudente, l’apprentissage inversé (Flipped learning) entre maintenant dans la phase des critiques : la majorité des enseignants n’a encore aucune expérience de la méthode et présente toutes les bonnes raisons de ne pas l'essayer. Un récent article de Alan November et Brian Mull (Flipped learning: A response to five common criticisms), détaille les principes de la méthode et quelques réponses aux critiques. Apprentissage inversé : méthode résumée Les étudiants se préparent pour la classe en regardant des vidéos, écoutant des balados, lisant des articles ou méditant des questions faisant appel à leurs connaissances déjà acquises. Après avoir consulté ces contenus, les étudiants rapportent ce qu’ils ont compris et organisent des questions ou précisent les zones de confusion. Comme on le voit, il n’y a rien de bien révolutionnaire, sinon que le recours aux technologies. Réponses aux critiques - Le rôle du professeur est modifié. Ressources
La pédagogie inversée La pédagogie inversée : les flipped classrooms : de nouveaux espaces-temps pour enseigner et apprendre à l'ère numérique Conférence de Marcel Lebrun, professeur à la Faculté de Psychologie et des Sciences de l'éducation de l'UCL de Louvain ; Le mercredi 3 Octobre 2012 lors du Forum@tice Document support de la conférenceLe blog de Marcel Lebrun A propos de la pédagogie inversée Qu'est-ce que c'est ? Marcel Lebrun : livres, articles, conférences Des technologies pour enseigner et apprendre (édition De Boeck)Théories et méthodes pédagogiques pour enseigner et apprendre : quelle place pour les TIC dans l'éducation ?
Comment réinvestir les élèves dans leurs apprentissages ? David Bouchillon, Professeur d’Histoire Géographie et Education civique au Collège Aliénor d’Aquitaine, Salles, en Gironde nous communique son expérience et son cheminement vers la classe inversée. Les enseignants se plaignent souvent, moi aussi d’ailleurs, de l’absence de motivation des élèves, de leur absence d’intérêt pour leurs apprentissages. Il faut dire que la passivité des élèves en classe, le manque de travail à la maison pourrait confirmer ces plaintes. De l’évaluation par compétences... Depuis plusieurs années, j’ai tenté à plusieurs reprises de mettre en place le travail et l’évaluation par compétences. Ces deux difficultés ont disparu avec l’année scolaire 2010-2011 en découvrant le logiciel en ligne Sacoche et par la décision de m’affranchir du livret de compétences et de privilégier les capacités et compétences du programme d’Histoire Géographie Education civique. à la classe inversée.... Figure 1 : le plan de travail - A consulter dans le document joint - Le premier bilan.
Présentation | Classe Inversée Ce site a pour but d’expliquer le concept de classe inversée à tous les professeurs qui souhaitent avoir un réel impact auprès de leurs élèves et qui veulent connaitre les meilleures méthodes pour développer une ambiance de classe motivante et décontractée. Exemple de classe inversée Ce concept connait un succès grandissant : de plus en plus de professeurs à travers le monde modifient leur façon de “faire la classe” pour passer à un modèle plus pratique et plus humain. Ce modèle part d’une idée très simple : le précieux temps de classe serait mieux utilisé si on s’en servait pour interagir et travailler ensemble plutôt que de laisser une seule personne parler. La classe inversée : plus qu’une méthode, une philosophie Professeur guidant un groupe de travail Il s’agit donc davantage d’une philosophie que d’une méthode à proprement parler. Un modèle plus humain Les interactions deviennent plus conviviales Les avantages de ce modèle sont multiples, mais le principal est la liberté qu’il procure.
À la découverte de la pédagogie inversée: le pourquoi « Annick Arsenault Carter Comment se fait-il que certaines régions du Monde parlent de classe inversée depuis déjà deux ans et que j’en ai seulement fait connaissance il y a quelques mois? Vous la connaissez? Si vous lisez ce billet, il y a de fortes chances que vous êtes familiers ou familières avec celle-ci et/ou que vous cherchez, tout comme moi, à la comprendre davantage. Pourquoi fait-elle fureur? Pourquoi j’ai inversé ma pédagogie en début février 2012? Dans l’article Warning : Flipping Your Classroom Might Lead To Increased Student Understanding Teaching Science and Math on précise qu’il s’agit d’une philosophie et non d’une stratégie. J’aime bien que l’article souligne qu’il faut changer le statu quo, car le statu quo ne fonctionne pas. We all know how students like to interact with one another as well. Quant aux élèves et parents, il faut comprendre la dynamique à mon école.
Apprentissage par enquête et Pédagogie inversée | «C’est le rôle de la prospective que de ne pas minimiser les tensions et les dangers futursau nom d’un optimisme de convention. Mais l’anticipation se veut aussi une incitation à l’action. En cela, elle ne saurait non plus céder au pessimisme.»Vers les sociétés du savoir, Rapport mondial de l’UNESCO, 2005 Dernièrement, une personne dans mon entourage professionnel m’a fait grandement réfléchir à propos de la grande importance que l’on accorde en éducation au spécialiste, à l’expert à qui on accorde le monopole du savoir. On aura pu constater, il y a quelques mois, dans le cadre du débrayage des étudiants, à quel point cette notion est aussi amplement ancrée dans le paysage médiatique. Qu’on ne se méprenne pas! C’est ici que la notion de partage d’expertise et de réelle interactivité prend toute son importance. Comme l’a avoué si candidement Mark Prensky lors d’une présentation récente, Conférence Natif du numérique : «D’où viennent mes idées? Cliquer sur l’illustration pour l’agrandir