Ateliers pédagogiques d’exploration urbaine Les Ateliers pédagogiques s’adressent à un public jeune (de 10 à 18 ans). L’objectif est de les initier à la lecture de la cité, à travers l’acquisition d’outils de compréhension, de décryptage et de création, mais aussi par l’interaction avec l’environnement urbain et humain, et l’ouverture sur des pratiques artistiques… Les ateliers reposent sur une «méthodologie de projet» où l’enjeu porte moins sur les résultats obtenus que sur les processus qui y conduisent. La thématique centrale des ateliers pédagogiques est le cadre de vie : architecture, urbanisme, paysage, arts, comportements… Elle se décline à travers différentes entrées: l’espace public / La vie de quartier / La ville en chantier / L’habitat / Les espaces en attente… Les ateliers font l’objet d’une production finale restituée publiquement, sous la forme d’expositions, d’installations, d’affichages, de performances, de projections…
Urbacolors, l’application de découverte de la ville à travers l’art urbain Qui n’a jamais remarqué une mosaique Space Invader près du panneau d’une rue ou encore un graff particulièrement artistique sur le rideau d’une boutique? Le street art est aujourd’hui incontournable, et peut constituer le point de départ de la (re)découverte de la ville. C’est dans cette optique que nous lançons aujourd’hui Urbacolors, l’application de découverte du Street Art. Téléchargeable gratuitement, elle vise à constituer une collection d’oeuvres d’art urbain à travers une communauté d’utilisateurs. Nous prenons depuis longtemps des photos de street art, que nous avions commencé à partager via notre projet Urbascope. Petit à petit, nous avons ainsi constitué une base de données géolocalisée et organisée par artiste. Depuis l’application, vous pouvez dés à présent consulter une carte interactive qui vous indique les œuvres à proximité, ou bien la liste géolocalisée des artistes. • Je découvre les œuvres identifiées par les autres membres:
50 mesures de simplification pour les entreprises : petite sélection à l'usage des collectivités Environnement, aménagement, construction, marchés publics : les cinquante premières mesures de simplification pour les entreprises présentées le 14 avril et validées par le président de la République intéressent aussi les collectivités. Mis en place début 2014, le conseil de la simplification pour les entreprises, constitué d’un collège d’entrepreneurs, de fonctionnaires, d’experts et d’élus, et coprésidé par le député Thierry Mandon (PS, Essonne) et le chef d’entreprise Guillaume Poitrinal, a dévoilé le 14 avril cinquante premières mesures visant à faciliter la vie des entreprises. Ce conseil fait suite aux réunions interministérielles sur le "choc de simplification" voulu par François Hollande il y a un peu plus d'un an. Applicables immédiatement ou, pour la plupart, au 31 décembre 2014, les dispositions annoncées ont été validées par le président de la République. Procédures d'autorisation environnementale : vers une réduction des délais "Faciliter l'accès à la commande publique"
40 projets de mobilier urbain intelligent La Ville de Paris présente les projets d’expérimentation Bienvenue dans le futur : différents projets expérimentaux prennent place dans l’espace public parisien. Présentation. Sept appels à projets ont été lancés depuis 2010, recevant plus de 160 candidatures. Près de 50 expérimentations ont été mises en place sur Paris. Les 40 mobiliers urbains intelligents Des abri-voyageurs interactifs, des panneaux d’affichage offrant des informations en temps réel, des potelets de sécurité lumineux et déformables... : Depuis 2011 Paris a mis son territoire à la disposition de plus de 25 projets expérimentaux, testés pour 6 mois à un an, par les entreprises qui ont répondu à son appel à projets pour un mobilier urbain intelligent. Ces projets, qui ont fait l’objet d’une étude complète par les services de la Ville et le Paris Région Lab, ont été suivis tout au long de leur expérimentation, et les Parisiens ont été invités à donner leur avis dans notre dossier spécial. Efficacité énergétique du bâtiment
Logotomisé Tous les jours, des centres-villes aux périphéries urbaines, depuis les moyens de transports jusqu’au net ou à la télévision, nous sommes immergés dans des messages visuels. Logos colorés, placards publicitaires, slogans politiques, branding d’entreprise ou de région clignotent, s’accumulent, se confondent. Les signes graphiques tels que « OnlyLyon », « Nike », « I Amsterdam », « Disneyland », « Accor » ou « KLM » adoptent des langages similaires. Ce monde dominateur des images des marques avait déjà été démasqué et animé avec humour par le court métrage d’animation Logorama, réalisé en 2009 par le studio français H5. Les « stars » en étaient notamment deux logos-personnages, le Bibendum de Michelin, et Ronald McDonald, la mascotte des restaurants de hamburgers… les rendant au final sympathiques. Comme ils apparaissent plats ces totems interchangeables : Ville de Paris, Ville d’Antony, Ville de Vénissieux. Face au brand territorial. Ruedi baur, le médiateur
Co-construire la rive droite numérique : cahier des charges et synthèse des études Le projet "co-construire la rive droite numérique" s’achève et rend compte des différentes études et travaux menés dans les communes du Grand projet des Villes de la rive droite de Bordeaux. L’objectif du projet consistait à définir et spécifier un dispositif, une plate-forme d’innovation numérique, qui faciliteront la conception, la production, l’échange et la diffusion de contenus et de services urbains. 1 - Repérer et rendre visible les "dynamiques numériques territoriales" Il s’agissait dans un premier temps de repérer et rendre visibles les "dynamiques numériques territoriales". Ce document vise à partager la démarche engagée dans le cadre du GPV de la rive droite de la Garonne avec tous ceux qui s’y intéressent, dans l’espoir qu’ils puissent s’en servir et à leur tour, l’améliorer. Télécharger la synthèse de la méthode employée pour détecter et représenter les "dynamiques numériques territoriales" 2 - Cahier des charges de la plate-forme d’innovation numérique et sociale (PINS)
Le mille-feuille participatif « Il est temps aujourd'hui de réinterroger le concept de participation et sans doute de le dépasser », assure Philippe Audic, président du Conseil de développement de Nantes métropole. « A force de demander leur avis, les citoyens aimeraient qu'on puisse de temps en temps… en tenir compte. Dans le cas contraire ils en ressortent encore plus frustrés », estime-t-il à quelques semaines des élections municipales. La question de la participation des citoyens au processus de décision publique est posée dans la campagne municipale. Mais les mots changent et l'expression démocratie participative s'est un peu démodée, au profit de la gouvernance et de la co-construction. Participative aux élections de 2008, la démocratie devient collaborative en 2014. De la part des candidats, cette mise au premier rang de la nécessité d'associer les citoyens à la vie publique est parfaitement louable. Mais la promesse de la participation a-t-elle été toujours tenue ?
Connecter les citoyens à la ville "Une technologie très innovante devient vite obsolète si elle ne vit pas", estime Fabrice Carbonel, chargé de mission auprès du président de Bosch France. Pour éviter de déployer, dans les villes, des technologies numériques que n’utiliseront pas les habitants, les industriels doivent impliquer ces derniers en amont de la réflexion. Mais beaucoup d’entreprises préfèrent encore déléguer à leurs clients, les collectivités locales, cette gestion des relations avec les habitants. À Nice, élus et industriels travaillent ensemble sur de nombreuses expérimentations. Quatre leçons à en tirer. 1) Penser usage avant technologie En 2010, Nice est l’une des premières villes européennes à expérimenter, avec les opérateurs mobiles, le NFC, la technologie de communication sans contact permettant d’utiliser son téléphone mobile comme une carte de transport ou un mode de paiement. 2) Privilégier les approches transversales 3) Faire collaborer les citoyens 4) Partager ses données Cécile Maillard
Le design suédois, version politiques publiques Billet publié par Stéphane Vincent dans la catégorie Les 27 et 28 janvier, l’Université de Malmö et ses partenaires* organisaient deux journées de séminaires sur l’application du design aux politiques publiques. A la maoeuvre, Per-Anders Hillgren, "vieille" connaissance de l’Université de Mälmo. L’occasion pour nous de croiser la nouvelle garde formée par les jeunes designers des écoles de design scandinaves, mais aussi de prendre l’ambiance d’un secteur émergent, même au pays du design… Design in the public sector, opportunities and challenges L’idéologie managériale face à la pratique L’intervention majeure visait à repartir des pratiques de gestion des administrations, et à aider les designers à "mieux cerner l’ennemi", comme l’a indiqué son auteur. Objectifs précis et opérationnels, impact facile à mesure, recherche de rationalité et logique organisationnelle…dans la réalité les objectifs restent flous, ambiguës, et l’impact des politiques difficile à apprécier.
Brest Creative : une soixantaine d'innovations sociales ouvertes publiées Faire avec, donner à voir, être en attention, relier, outiller, mettre en commun, diffuser Notre monde secoué de crises – aux conséquences multiples économiques et sociales autant qu’écologiques… – ne peut se réduire à une lecture binaire : marché contre État. D’autres manières de penser le développement existent, des manières plus respectueuses à la fois des humains et de la planète, plus créatives que celles que nos structures représentatives historiques nous assignent, plus coopératives que compétitives. Ces autres manières de faire société passent, entre autres, par l’innovation sociale ouverte et partagée, la promotion, la diversification et la défense des Biens Communs. Des centaines de personnes portent localement ces innovations qui restent éclatées et insuffisamment connues, soutenues, valorisées alors qu’elles sont un élément essentiel de la transformation sociale de notre territoire. La mise en ligne de dizaines de fiches montre que l’innovation sociale est abondante. des jeux
Stratégie régionale d’innovation : la commande publique au service de... Plusieurs témoignages ont permis d' illustrer la thématique des achats publics d’innovation lors de la première conférence régionale sur l'achat public d'innovation organisée par le Conseil Régional en partenariat avec l’ARDI et la CCI Rhône-Alpes. Le Conseil régional a réuni le 20 mai dernier environ 100 participants pour la première conférence régionale sur l'achat public d'innovation organisée en partenariat avec l’ARDI et la CCI Rhône-Alpes. Cet événement a permis de mobiliser des acheteurs publics et des acteurs de développement économique notamment pour des projets d’innovations répondant à un service public ou une stratégie d’aménagement de territoire. Cette première initiative a permis de présenter le contour de cette action régionale. L’achat public d’innovation est un axe qui s’inscrit directement dans la Stratégie Régionale d’Innovation en Rhône-Alpes. Les objectifs de la Journée : Source : questionnaire journée régionale Achats publics 20 mai 2014 Les attentes exprimées…
Smart village et territoire rural... | La Maison de l'Urbanisme Lorraine Ardenne Comment les territoires ruraux peuvent-ils s’approprier le concept de Smart City ? Cette question constituait le fil rouge du colloque interrégional auquel plus de 80 personnes ont assisté le 19 juin dernier à Arlon sur l’invitation de la Maison de l’urbanisme Lorraine-Ardenne et de Ruralité-Environnement-Développement. La première partie de la journée concernait le concept de Smart city en tant que tel : outil marketing ou stratégie d’avenir ? Introduite par un brillant exposé de Jacques Teller, la table ronde rassemblant un panel de personnalités et de compétences diverses et complémentaires a parfaitement relevé le défi, soulevant plusieurs tabous sur les plans technologiques, éthiques et territoriaux. L’indispensable vision stratégique pour accompagner, voire devancer l’utilisation des technologies intelligentes y a fréquemment été évoquée. En plus des présentations des intervenants, un document de synthèse est disponible en téléchargement ou en version papier. Exposés
Hey, coconcevons le reprototypage du fonctionnaire en bottom-up Au centre Superpublic, à Paris le 12 novembre 2014 (Rémi Noyon/Rue89) Ici, quand un bidule est intéressant, on dit qu’il est « inspirant ». On ne parle pas de « propositions » mais de « prototypage ». Il est d’usage d’accommoder le « co » à toutes les sauces – « cocréation », « coconception », « coworking » – et de parler comme un apiculteur bio (ou un spécialiste du capitalisme cognitif) : « Il faut disséminer les process dans une logique de pollinisation. » C’est un monde où l’on prend des dessins en photos, où le boulot sent le Starbucks et les sandwichs au boulgour. C’est ici – paraît-il – que va s’inventer l’administration de demain, et il ne faut pas faire attention aux hommes en tabliers qui, dans un coin, épluchent des carottes violettes pour le buffet d’inauguration. Pétage de plomb sur 300 m² ? Première réaction ras-du-zinc : ont-ils pété un boulon ? Qui paye ? La tentation est très forte de penser que ça fleure l’onanisme tarabiscoté. « Un lieu d’ingéniosité et d’astuce » Laura :