Acoria Editions Historique Fort de son expérience dans le monde de l'édition et de la presse ( Le matin de Paris, la maison d'édition Autrement, directeur littéraire) et homme de théatre, Caya Makhélé crée en 1998 la maison d'édition Acoria. Au départ, ce sont les textes de théatre assez exigent et d'autres dont les auteurs sont des amis que désire publier le directeur. Au fil du temps, la maison se développe et élargit son champs à la littérature générale et puis à la littérature jeunesse. Avec un catalogue de 120 titres, Acoria base sa politique éditoriale sur la proximité, travaillant avec des auteurs de toutes origines avec le souci d'être au plus près de leur démarche. Acoria attache aussi beaucoup d'importance à la rencontre ( dans les écoles, lors de manifestations) entre les auteurs et leur lecteurs.
Ebooks - Collection : d'ici là Littérature française TEMPS RÉEL[littérature contemporaine] [poésie] PUBLIE.NOIR[polars, SF, noir et autres déjantés] PUBLIE.ROCK[comme son nom l'indique] éditions MeMo Villa la Marelle « Laisse venir » est le titre du texte qu’Anne Savelli et Pierre Ménard ont présenté les 19 et 20 mai 2012 lors du temps fort « 48 heures chrono » de La Friche La Belle de Mai, à Marseille, à l’invitation de La Marelle. C’est par cette présentation qu’Anne Savelli a entamé sa résidence. Á cette occasion, les deux auteurs ont proposé sur Twitter un condensé de leur trajet Paris-Marseille virtuel, puis réel, fondé sur des captures de Google Street View. Depuis, Pierre Ménard a publié ce « faux live tweet », avec citations et photos, sur son site Liminaire.
Fuir est une pulsion fuir est une pulsion Le voyage alors n’a plus rien du voyage : c’est l’immobile, vraiment, plomb épais de l’attente contre lequel la femme du (...) La nouvelle existence étiole les souvenirs des anciens gestes, des anciennes coutumes, des anciens modes de vie (...) Souvent je doute de trucs indubitables.
Thierry Beinstingel Autour de Franck 07 novembre 2011 00:00:00 « Franck n'est pas un personnage. Franck est quelqu'un. La ville est sous mes pas Je marche, c’est une question d’équilibriste, je suis une machine inventée de jambes, j’ai des rouages sous les épaules, servent à tenir, les angles du cou qui s’allongent, servent à observer, je marche, d’équerre je marche, et les yeux, je me sers de mes yeux pour marcher, mon cerveau pour décrire, décrire à qui ? je marche, je n’ai pas besoin de décrire, juste avancer, doubler, je préférerais léviter, je marche, je préférerais éviter je marche, attention je m’assoie, je dois prendre des précautions, c’est fragile – Rond-point – Parce que dehors, c’est pour le moment piétiné de toutes parts. Dehors, c’est le bruit. On n’entend pas grand monde crier pourtant.
Dita Kepler. Journal du silence / Journal de la lutte. Décor, arpenteuse, serveuse, cliente et catcheuse, mur, lierre, sol, prête-nom … Dita Kepler, qui est à l’origine mon avatar sur Second Life, existe depuis 2009 sous des formes diverses. Elle apparaît de temps à autres lors de lectures publiques, mais très rarement sous forme de texte (deux exceptions : ici et là ). Virtuelle, elle se déplace dans des lieux réels en utilisant la métamorphose. Généralement, elle se transforme en pans de décor.
L'employée aux écritures Ces temps-ci un homme, pas jeune, vient souvent dormir sur un banc entre contre-allée et boulevard. Il glisse un semblant d’oreiller sous sa tête et pose sur lui une large couverture de laine rose format lit pour deux personnes dont les pans flottent de chaque côté du banc. Il ne s’enveloppe pas et personne pour le border. Au pied du banc, posés, deux grands sacs plastiques dans lesquels il rangera son attirail une fois son somme fait, avant de disparaître du quartier aussi discrètement qu’il y est apparu. A certaines heures du jour et en fonction de l’ensoleillement, l’homme qui n’est pas remarquable sauf quand il dort sous sa couverture rose, se reflète dans la vitrine de l’une des nombreuses officines de pompes funèbres – j’en compte sept dans un rayon de moins de 5 minutes à pied – ceinturant les deux hôpitaux du quartier. (Profusion d’offre de services qui laisserait à penser quant à la confiance relative accordée à ces établissements).
SHANGHAI En brefLe parti prisPourquoi Shanghai ?Les phases du projetLa composition et l’expérience de lectureEt après ? En bref LIMINAIRE En résidence d’écrivain soutenue par la Région Île-de-France à la Librairie Litote en tête, dans le 10e arrondissement de Paris, de janvier à octobre 2010, j’ai mis en place une série de cartes blanches autour de mon travail de création. La première de ces cartes blanches s’articule autour de la revue de création d’ici là : Zones d’activités poétiques. Vendredi 19 mars 2010, de 19h. à 21h. création Le seul endroit où l’on était chez soi finalement c’était là, dans le balancement, d’un côté du wagon ou de l’autre, entre Colonel Fabien et Courcelles. Le seul moment de la journée où l’on pouvait lire c’était sur la banquette, à côté de la vitre, durant les vingt minutes que durait le trajet. Alors, écrire... Décider de faire la part en se calant sur le métro lui-même, écrire tant qu’il est aérien, dans la descente ouvrir son livre. Dix minutes que la saleté de la vitre et la clarté du ciel solidifient : tant mieux. S’y recroqueviller, dans ces recoins où la rue n’a plus prise.