Centre de communication écrite - Université de Montréal Autoformation Anglicismes : n’empruntons que le strict nécessaire! Depuis au moins deux siècles (Bouchard, 2002, p. 91), chroniqueurs, professeurs, journalistes, membres de l’élite intellectuelle, etc., évoquent les anglicismes qui émaillent le français d’ici. Des emprunts parfois inutiles L’anglicisme est un mot, une expression, un sens, une construction propre à la langue anglaise qui est emprunté par une autre langue, dont le français (Multi, p. 81). La langue prêteuse doit fréquemment son pouvoir linguistique au fait qu’elle est la langue d’un État ou d’une communauté linguistique exerçant une suprématie économique sur d’autres États ou communautés linguistiques. Rien de plus normal, donc, que les francophones empruntent des mots (et les réalités qu’ils désignent) à la culture anglaise qui les entoure? Des distinctions s’imposent L’OQLF, dans son « Énoncé », établit une autre distinction qui touche tout particulièrement les étudiants de l’enseignement supérieur. La France et le Québec
Battre son plein En bon français Par Martin Francoeur – Semaine du 20 mars au 26 mars 2012 Il m’est arrivé de décortiquer dans ces pages certaines expressions qui, à un moment donné, ont piqué ma curiosité. Soit parce qu’elles cachent une histoire captivante, qu’elles ont une origine méconnue ou parce qu’elles ont traversé le temps malgré des mots ou des sens qui ne sont plus en usage. Récemment, je me suis interrogé sur l’origine de l’expression «battre son plein». L’expression «battre son plein» signifie «arriver à son moment le plus intense» ou plus simplement «être en cours». Un festival peut battre son plein. Donc, je me suis demandé si on pouvait écrire «battent leur plein» lorsqu’on a un sujet pluriel. Un ami me disait qu’on ne pouvait pas transformer «battre son plein» en «battre leur plein» au pluriel, puisque le «son» était ici employé comme nom. Cette hypothèse est intéressante, mais elle ne semble pas rallier les linguistes et les auteurs d’ouvrages consacrés aux expressions. « Retour
Japonais 六十の手習い On apprend à tout âge. (Proverbe japonais) Apprendre le japonais ? Pour bien débuter, lisez la partie "Prononciation" en introduction des cours. En parallèle, suivez les cours de grammaire (ainsi que l'étude des verbes et leurs temps) et retranscrivez de façon systématique tous les exemples avec les syllabaires comme entraînement à l'écriture. Pour finir, il est recommandé de connaître ses syllabaires avant d'entamer l'étude des kanji.
Argoji : Argot français classique Il est inutile de chercher les origines de l’argot, car tous les auteurs qui ont essayé de les découvrir sont en parfait désaccord. D’ailleurs, où commence l’argot, où finit-il ? Chaque jour ce langage se forme, se déforme et se transforme. Ce qu’il faut reconnaître et simplement constater, c’est qu’il est des plus anciens. Il existe depuis la création des associations de filous, de voleurs et de mendiants; ils avaient en effet besoin d’un langage conventionnel pour se comprendre entre eux, sans que le vulgaire non initié pût saisir le véritable sens de leurs conversations. Charles Virmaître, Dictionnaire d’argot fin-de-siècle, 1894 Vous trouverez ici une compilation de dix-sept dictionnaires d’argot publiés de 1827 à 1907 donnant avec plus de 34 000 entrées un aperçu de l’évolution de l’argot classique au fil du XIXe siècle. Remerciements. © Boutler 1997-2017. L’argot, c’est la langue des ténébreux. (Victor HUGO, Les misérables)
Dictionnaire de l'argot des typographes 1883 dictionaryDictionnaire de l’argot des typographes 1883 (1883)Eugène BoutmyMarpon et Flammarion1883ParisCDictionnaire de l’argot des typographes 1883Boutmy - Dictionnaire de l'argot des typographes, 1883.djvuBoutmy - Dictionnaire de l'argot des typographes, 1883.djvu/128-35 Curieuses ou Célèbres Il a été tiré de cette édition 50 exemplaires numérotés Prix : 5 Francs. Paris. — Imp. Monographie du Compositeur d’Imprimerie Correcteur d’imprimerie. 1 à 7, galeries de l’Odéon, et rue Racine, 26. Il y a vingt-huit ans environ, j’entrais dans la famille typographique ; je venais de quitter sans regret le monde universitaire. Des loisirs forcés me donnèrent l’occasion de réaliser le projet, conçu antérieurement, d’écrire la monographie des Typographes à un point de vue purement pittoresque et fantaisiste, en la dégageant de l’élément technique. C’est le fruit de ces loisirs que je viens offrir au public et aux typographes. E. Paris, le 3 février 1883. Les Typographes Voici ce que dit sur ce sujet M.
01 type_Document_Title_here BLEU BLÜCHERBODEBOISBOISSY D'ANGLASBOLIVARBONAPARTE BONS AMIS (Les) BONS COUSINS CHARBONNIERSBORDEAUXBORNBOSTON TEA PARTYBOSWELLBOTHWELL GOSSEBOUCHETBOULANGISME BLEU Cette couleur est associée largement à la symbolique maçonnique, notamment au grade* de maître*. Lorsque ce dernier commence à se démultiplier en degrés supérieurs (Maître Secret, Maître Parfait, etc.), on appelle parfois «, maître bleu », le 3' grade symbolique. De cet usage vient sans doute l'expression « maçonnerie bleue » ou «symbolique » qui désigne l'ensemble des trois premiers grades (apprenti*, compagnon*, maître) de l' institution. Le bleu est également la cotilewir rituelle dominante du Rite Français* sans doute par imitation des ordres royaux de chevalerie, notamment celui du Saint-Esprit. Dés le milieu du XVIIIe siécle, une abondante litterature a cherché à présenter, expliquer, justifier, ou légitimer le bleu dans la symbolique maçonnique. A Hambourg, il s'installe comme imprimeur–éditeur, et traducteur.