Usages, mésusages C’est en lisant Paul Ariès (Wikipédia), rédacteur en chef du Sarkophage – notamment La simplicité volontaire contre le mythe de l’abondance -, que j’ai mieux compris les limites qui me chiffonnaient dans la consommation collaborative. Celle-ci nous est souvent présentée sous les atours du partage et du don, alors qu’elle n’en est pas toujours. Le covoiturage et l’autopartage ne sont pas inspirés par une vision altruiste, comme on l’entend trop souvent. Le premier moteur du covoiturage et de l’autopartage n’est pas le partage, mais l’économie. La consommation collaborative… c’est encore de la consommation Le moteur principal de leur motivation ne me semble pas être celui-là décroissance ou du développement durable, comme semblent nous le répéter les argumentaires de tous ces services, mais bien celui de l’hyperconsommation, comme le soulignait le philosophe Gilles Lipovetsky (Wikipédia) dans son essai éponyme. Le principe de partage des services du web 2.0 a bien plusieurs acceptions.
The Facebook experiment has failed. Let’s go back. — A Programmer’s Tale I am signed into Facebook right now. At a quick glance, the entire list of posts on the first screen are irrelevant to me. If I scrolled down I can find 4 stories I actually care about, from a list of about 30. The most important page on Facebook has more than three-fourths of absolutely useless content. Surprising. Facebook is a company with a very large number of talented people. The problem is Sharing. Indiscriminate Sharing While the social network is in a way similar to real world associations, the way sharing works on Facebook is completely disconnected from reality. But that’s how it works on Facebook, unless you jump through hoops to make lists and share selectively. Facebook gets worse the more you use it As you use Facebook more, you start accumulating friends. After a period of active use, you have way too many friends, groups and pages that can get stories into your feed. Loudmouths now have gigantic megaphones Just like its features, Facebook algorithms are equally stupid.
Crowdsourcing et Gamification au service des villes et de la science Les villes seront les principales actrices d’un avenir meilleur pour notre planète. Grâce à l’avènement de nouvelles technologies, il est désormais possible de combiner l’intelligence, la créativité, et le savoir-faire d’un ensemble de citoyens (le Crowdsourcing) bénéficiant chacun sans restriction d’un accès à toutes sortes de copyrights, brevets ou autres mécanismes de contrôle, jusqu’ici inaccessibles dans leur totalité ( l’Open Data). Ainsi, en mutualisant les ressources et compétences, chaque ville pourrait déléguer une partie de sa gestion à ses riverains. Après l’acte éco’citoyen place au « crowdsourcing citoyen ». Finalement l’étape la plus difficile n’étant pas de combiner les efforts de chacun, mais de solliciter chaque individu. En effet, cette première étape est contraignante au vu de nos besoins hédonistes qui nous poussent à réclamer systématiquement une récompense en contrepartie de quelque effort que ce soit. Simcity dans la vraie vie
Les cancers infectieux, de nouveaux parasites - Le Cactus Heuristique Je voulais revenir sur ce sujet, trop rapidement abordé dans un précédent article*. En effet, même s’il est effroyable, je trouve que c’est un des plus étonnants phénomènes biologiques qui existent. Il y a dans le monde 2 cancers contagieux, transmissibles d’un individu à l’autre : le cancer facial du diable de Tasmanie et le cancer vénérien du chien. Pour bien comprendre ce qui se passe avec les 2 cancers infectieux dont il va être question ci-dessous, il ne faut pas les aborder comme des curiosités ou des anomalies, et encore moins comme des maladies. Pour bien appréhender la nature du phénomène il faut considérer les cancers contagieux comme de nouvelles espèces biologiques. Abordons d’abord le cancer infectieux qui est en ce moment au cœur de l’actualité du fait de la menace qu’il fait peser sur une espèce animale, c’est celui du diable de Tasmanie. Le cancer facial du diable de Tasmanie Comment un cancer découvert il y 15 ans peut-il se répandre ainsi comme une trainée de poudre ?
New Service Illustrates the Gorgeous Spiderweb of Retweets | Wired Design Where Does My Tweet Go reveals three levels of retweets shortly after @wired posts a tweet. Photo: Screen grab Sometimes your most obscure tweet gets picked up by an equally obscure person. Now a new service lets you see exactly how a message disseminates through the tangles of the interwebs, leaving no retweeter anonymous anymore. The online application Where Does My Tweet Go?, created by information architect Benoît Vidal and the team at MFG Labs in France, uses a visual algorithm to illustrate how your messages spread between your followers and strangers alike. “Services, such as Zite and Flipboard, already analyze your Twitter timeline to recommend you tweets, but you don’t know how this works and you are left wondering whether you have missed something and eventually you return to Twitter,” Vidal says. The key lies in their SpreadRank algorithm and the graphs it creates. President Obama’s message of triumph, the central point on the graph, spread deep into the twittersphere.
Vidéos - Les Rendez-vous du Futur - Jeremy Rifkin hors les murs le 6 février 2012 L'invité Toute l'équipe des Rendez-vous du Futur est très heureuse d'avoir réalisé cette émission hors les murs. Nous étions dans un hôtel parisien en compagnie d'un des penseurs les plus impactants de notre temps. Un long entretien préparé par Nils Aziosmanoff et Salomé Kiner, traduit par l'équipe de Triple C (Amélie, Pauline et Sylvain) et sous-titré par la JD². Merci à Anne Vaudoyer pour nous avoir permis de réaliser cette émission très spéciale. Jeremy Rifkin est un économiste, essayiste, conseiller politique et activiste américain, spécialiste de prospective économique et scientifique. Influent sur les politiques publiques américaines et européennes, il l’est aussi sur l’opinion publique, avec notamment son livre « La Fin du travail » (End of Work), paru en 1995, qui en a fait l’un des acteurs centraux du débat sur l’influence de la technologie dans le futur du travail.
Makers ou le chaos créatif Ensuite, nous sommes dans un moment clé où nous savons que nous sommes en train de détruire la vie sur terre et dans les océans à un rythme jamais vu, juste pour enrichir quelques uns. Nous savons donc que notre mode de vie actuel n’est pas tenable, et ne nous rend pas heureux, en plus de ruiner le futur des générations suivantes. Recycler, anyone? Par ailleurs, jamais l’humanité n’a été aussi éduquée. Et pourtant, cette intelligence est surtout au service du consumérisme, et des grandes entreprises. Enfin, et les révolutions arabes nous le rappellent, la démocratie n’a pas seulement lieu d’être dans l’isoloir, mais aussi partout ailleurs, de l’économie à la vie en entreprise, du rapport à l'espace et à l'utilisation des ressources naturelles et intellectuelles. Boing Boing, nouveau contre-pouvoir De tous ceux qui peuvent brosser un tableau de ce qui risque de nous arriver demain, Cory Doctorow est pour l'instant l'un des plus crédibles. Le marché libre, totalement libre
» La technique est-elle une activité neutre? La neutralité consiste à ne pas prendre parti dans le choix des valeurs et dans la détermination des fins. Se déclarer neutre revient à affirmer qu'on est étranger à tout parti pris, qu'on ne s'engage ni dans un sens ni dans un autre, l'orientation prise par le cours des choses relevant d'une responsabilité extérieure à soi. Revendiquer un statut de neutralité revient avant tout à proclamer son innocence. La question est de savoir si la technique peut se prévaloir d'un tel statut. A) La neutralité de la technique : la thèse de Gorgias. De paternité sophistique cette thèse est exposée dans le Gorgias de Platon. Ex : Un couteau est un simple moyen. « Les criminels, affirme Gorgias, ce ne sont pas les maîtres (en rhétorique), ce n'est pas l'art non plus...il n'y a pas lieu à cause de cela de le rendre coupable ou criminel ; non, les criminels, à mon sens, sont les individus qui font un mauvais usage de leur art ». Argument d'une grande force. B) Problématisation : Conclusion : Partager :
What are Fab Labs, anyway? « Aalto Talk: Cindy Kohtala If you read this previous post, you’ll know I was in Norway last month at the Lyngen Fab Lab. It was a valuable visit because there I got to know much more about the origins of the whole Fab Lab philosophy and intentions. Of course, the MIT Fab Lab network is informal and organic, so each Lab is unique in its operations, users and stakeholders, funders and revenue model, and goals and objectives. Still — there are certain things that differentiate Fab Labs from other maker spaces, access spaces, prototyping businesses, incubators and various innovation labs. So what is a Fab Lab? Let’s start with what it is *not* and dispel some myths. 1. Norwegians are so friendly! What is Fab Lab Norway, then? Actually, Haakon would interrupt me here and say that it is not the PLACE — it is the PEOPLE. 4. the beauty of Lyngen in the autumn And finally 6. The Fab Lab Norway building, Lyngen MIT-Fab Lab Norway is a fascinating case study in itself because of its unique conditions and context.
La Une Les flux rss des principaux journaux en ligne Jacques ELLUL,"Le bluff technologique", Hachette, 1988. Sociologie des techniques A l’ère industrielle (XVIII/XIX) a succédé l’ère technicienne (jusqu’en 1970) depuis nous assistons à une nouvelle expansion du système technique (génie génétique, informatique, laser, espace). Il doit donc être analysé. L’ambivalence Tout progrès technique à un prix à payer : d’abord, la société technicienne a demandé une planification pour être efficace, au détriment des libertés individuelles. Le risque : Des effets voulus, des effets non voulus mais prévisibles, et des effets imprévisibles :« La pensée technicienne est incapable de penser la technique. L’hypothèse d’une « culture » technique Le thème du développement inéluctable d’une « culture technique » nécessaire pour vivre dans une société de technologies est toujours mis en avant par les technologues. La question du temps est à ce sujet éclairante : il y a le temps humain et il y a le temps des machines (rapide, saccadé, compressé).