Télérama : un nouveau site et une nouvelle version papier Nouvelle version papier, site web flambant neuf, Télérama opère un virage stratégique pour valoriser sa présence tant dans les kiosques que sur le web. Avec un objectif de +2 M de VU en 2013, Télérama.fr veut se donner les ambitions d’un vrai média, connu depuis plus de 50 ans pour ses critiques télé, radio et cinéma. Le nouveau site intègre donc logiquement un moteur de recherches d’articles, de critiques et résumés. Le site du magazine insuffle un peu de ‘hard news’ dans sa rubrique « l’actu médias/Net » , sous formes de brèves et de décryptages. Un projet commun avec LeMonde.fr (faisant partie du même groupe), qui partage les news via sa rubrique culture. C’est l’agence Textuel qui a travaillé sur cette refonte, sous la houlette de Stefan Allegre (ex-France Inter) qui dirige le département Multimédia chez Télérama. Entretien avec Emmanuelle Delapierre et Fabienne Pascaud – Télérama
20Minutes lance son application Social Reader - MEDIA Le quotidien gratuit est sur tous les fronts, il vient d'annoncer le lancement de son application Social Reader sur le réseau social Facebook, suivant Yahoo et plus récemment Vogue France. Les utilisateurs de Facebook n'auront désormais plus besoin de se rendre sur le site de 20Minutes pour suivre l'information. Et l'ensemble des contenus qu'ils auront lû sera inscrit sur leur propre page donc montré à leurs amis. Ici, il pourra faire le choix de garder secret ses lectures. L'internaute pourra également retrouver l'ensemble des articles les plus lus par ses amis. Il pourra décider de sa propre une en choisissant les rubriques (économie, actualité, économie, planète, sport, divertissement, tech/web) et les villes qui l’intéressent. Si l'ensemble de l'audience réalisée via une application Social Reader reste chez Facebook, cette application est une bonne alternative pour les media qui cherchent à faire connaitre leurs marques et leurs contenus.
NPR : Du global au local et vice versa… La radio nationale américaine NPR mène une expérience locale à l’échelle nationale… Près de 3 millions de dollars sont investis dans ce projet appelé « Argo ». Et les premiers résultats sont à la fois encourageants et surprenants. La National Public Radio couvre l’actualité nationale aux Etats-Unis. Elle est composée de plusieurs stations locales mais le siège se trouve à Washington. Au total treize stations locales participeront à ce pilote à travers le pays. Afin d’avoir des informations précises sur ce qui intéresse les utilisateurs du site, les organisateurs ont divisé les stations en deux catégories. Une expérience menée conjointement sur Facebook. Voici le graphique pour un sujet national visible par tous. et voici le graphique pour un sujet local visible uniquement pour les habitants de Seattle. Les résultats montrent un intérêt et une capacité de diffusion bien plus importantes malgré le nombre restreint de lecteurs. Le pilots doit durer environ un mois encore . Like this:
Obsession, le lifestyle du Nouvel Obs - MEDIA Nouveau magazine, nouveau rendez-vous pour les lecteurs du Nouvel Observateur (diffusion chaque semaine à 510 000 exemplaires). Pour ce premier numéro Obsession fait le choix d'une couverture forte, Michael Fassbender qui sous l'objectif de Jean-Baptiste Mondino verse une larme. Il signe pour le magazine une série rejouant avec l'acteur, un strip-tease inversé et une série sur les Femen, les rebelles d'Ukraine. Pour Olivier Wicker, créateur de Next de Libération et directeur de la rédaction d'Obsession, une chose est sûre: " Dans ce numéro, JB Mondino signe deux séries de photo, il est capable de saisir une profondeur, de raconter une histoire avec style...pour un magazine, le traitement de l'image, avoir de la sensualité dans une image est très important". La direction artistique du magazine est par ailleurs réalisée en collaboration avec l'agence BETC. Le lancement du magazine sera soutenu par une campagne print, radio et TV réalisée par l'agence BETC.
De l’art de fabriquer un webdocumentaire La réalisation d’un webdocumentaire suppose de nouvelles formes narratives. Un genre journalistique qui offre un bel espace de créativité, contraint par un modèle économique balbutiant. L’univers du webdocumentaire est un Far-Web où tout reste à créer : l’écriture, l’interface, le modèle économique. Tel est le principal enseignement d’une table-ronde organisée au Figra sur « le webdoc : les nouvelles formes narratives du documentaire, de l’écriture à la production », en présence de Vincent Leclercq, directeur général du pôle image Nord Pas-de-Calais, Marco Nassivera, rédacteur en chef d’Arte reportages, Alexis Delcambre, rédacteur en chef du Monde.Fr, Laetitia Moreau, réalisatrice et Alexandre Brachet, directeur d’Upian (de gauche à droite sur la photo). Le webdocumentaire en débat au Figra Pas de recette miracle « Il n’y a pas de règles. Une interface qui sert l’histoire Tout ou presque est permis ! Le webdocu réunit journalistes, designers, informaticiens Modèle économique balbutiant
Mission America: How the Guardian's US move has added 4m readers | Online Journalism Features US mission: A cartoon created at the Guardian Open Weekend The week the small team from the Guardian landed in New York to launch a US operation was the week Occupy Wall Street started. "Most of the media in the US didn't really understand it, they thought it was a local protest or some sort of scruffy, temporary sit-in," Janine Gibson, editor-in-chief of Guardian US, told Journalism.co.uk. Guardian journalists, including some of those helping with the launch, spent some of their first weekend talking to protesters and in true Guardian style the US team was liveblogging the protest by the Monday morning. "You build an audience around something like that really quickly," Gibson said when we caught up with her at the Guardian Open Weekend. Gibson said the coverage encouraged comments such as "it takes a British newspaper to report America properly". We are taking advantage of the liberating aspects of not having a newspaperJanine Gibson So what does it look like?
The Guardian explore 3 moyens de faire payer: l’argent, le temps ou les données The Guardian, l’un des médias les plus innovants sur le web est toujours à la recherche du modèle économique qui lui permettra d’équilibrer(1) ses comptes. Et dans cette quête du Graal, Alan Rusbridger, le patron de la rédaction envisage de passer au « payant » mais en évoquant trois possibilités. Les internautes pourraient payer avec leur argent: c’est le modèle classique du paywall;leur temps: par exemple en participant à la modération des commentaires;leurs données: par exemple en permettant d’enrichir les bases de données du Guardian avec leurs infos personnelles comme leur code postal par exemple; L’idée est de faire payer, de réduire les coûts ou de permettre de valoriser d’autres actifs de l’entreprise. (1) Marion Senant avait évoqué le cas du Guardian en septembre 2010 dans le cadre du rapport sur les modèles économiques des médias. Post tagsAlan RusbridgerMarion SenantThe Guardian
Le Nouvel Obs lance le supplément lifestyle Obsession Lancer son supplément lifestyle est à la mode ! Le Monde a rénové en septembre dernier son supplément “M”. Face au succès de son supplément, L'Express a suivi le pas début mars en toilettant “L'Express Styles”. En cette fin mars, c'est désormais au tour du Nouvel Observateur de présenter son supplément. Baptisé “Obsession”, ce magazine paraît aux côtés de l'hebdomadaire le dernier jeudi de chaque mois. Au sommaire de ce premier numéro figure une interview de Johnny Depp, des pages shopping, une rubrique “culture digitale” et des pages “design” et “voyages”. Reste que cette frénésie de la presse à sortir ces suppléments n’est pas anodine. Une application iPad et un site web ont été lancés dans le même temps que le lancement du mensuel.
Le Figaro lance un magazine sur l'histoire Les bimestriels ont la cote. Après le récent lancement de Neon (Prisma Média), c'est au tour du groupe Figaro de lancer le bimestriel Figaro Histoire. Dans les kiosques ce 29 mars, ce magazine de 132 pages sera vendu 6,90 euros et tiré à 120 000 exemplaires. Le magazine est organisé en trois parties. La première évoque l'actualité (livres, expos, etc.), la deuxième consacre un dossier de 60 pages à un fait de l'histoire (sur ce numéro, le dossier est consacré à Napoléon et aux secrets de la campagne de Russie de 1812) et la troisième partie, "Esprit des lieux", choisit de raconter l'histoire par les lieux. Avec un investissement de 1,5 million d'euros dans ce titre, le groupe compte sur 3 000 abonnés d'ici à la fin 2012 et sur un million d'euros de recettes publicitaires par an.